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Mardi de la trente-et-unième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 6 novembre 2023

Méditation du jour : mardi 3 novembre - Diocèse de Metz

 

# Le Grand souper est une parabole de l’Évangile selon Luc. Jésus veut à travers ses propos inciter à croire et à se réjouir de l’existence de Dieu. Cette parabole est proche dans la forme et le fond de celle des Noces.Le souverain pontife Grégoire le Grand nomma son homélie 36 : « les invités qui se dérobent ». Ce fut ce passage renommé de l’Évangile selon Luc qui fut commenté. Le Pape expliqua que ce repas sera celui de la fin des temps.

Peu y viendront car malheureusement ils préfèrent les nourritures terrestres aux célestes. Saint-Grégoire exhorta à ne pas dédaigner les appels de Dieu, et à mettre au premier plan les volontés divines plutôt que les désirs matériels. Il faut croire en Dieu et ne pas refuser ses préceptes.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, au cours du repas chez un chef des pharisiens, en entendant parler Jésus, un des convives lui dit : «Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu !» Jésus lui dit : «Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”

Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ,et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”

Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”

Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.
Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.”»

L’invitation à un grand souper

La résurrection des justes, dont Jésus parla, éveilla chez l’un des convives l’espérance du bonheur céleste, de ce banquet dans le royaume de Dieu qui en fut le symbole : «Il en viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi; et ils se mettront à table pour le grand banquet.» Jésus répondit à cette exclamation, inspirée par une assurance présomptueuse, en donnant à ses auditeurs un sérieux avertissement. La parabole qu’il prononça leur décrivit comment plusieurs des invités au banquet céleste n’y eurent aucune part, et cela par leur faute.

Jésus décrivit plus d’une fois l’ingratitude et la révolte de son peuple par cette similitude, en en modifiant certains détails. L’homme qui fit un grand souper, c’est Dieu, dont la miséricorde infinie offre à l’homme, perdu dans sa misère, le privilège de rentrer en communion avec lui, et de trouver auprès de lui tous les biens qui peuvent rassasier sa faim et remplir son cœur de la joie d’un banquet céleste.

L’invitation à ce grand souper retentit fréquemment et longtemps en Israël par le ministère des prophètes. Son serviteur, c’est Jésus lui-même, envoyé dans l’accomplissement des temps pour réintégrerd’une manière plus pressante et plus solennelle l’invitation. Seul il put dire : «C’est déjà prêté», car lui-même avait tout préparé, tout accompli pour le salut de l’’humanité perdue.

Les termes dont il se servit exprimèrent la parfaite gratuité de ce salut. Mais ils se mirent tous unanimement à s’excuser. Le premier lui dit : «J’ai acheté un champ, et il me faut nécessairement sortir pour le voir ; je te prie, tiens-moi pour excusé.» Ces termes firent ressortir ce qu’il y eut dans une telle conduite de surprenant, d’ingrat, d’injurieux pour celui qui invita. Ce fut l’inimitié du cœur de l’homme contre Dieu prise sur le fait.

Les excuses différèrent, mais l’esprit fut le même. Il y eut une gradation : le premier se crut sous la nécessité de refuser ; le second eut dit qu’il partit pour éprouver ses bœufs ; le troisième ne chercha aucune excuse, il se sentit dispensé par l’importance de ce que son mariage le retint, et il se contenta de répondre : «Je ne puis.» Tous les motifs allégués furent honnêtes, légitimes, plausibles pour ces gens : ce furent les possessions, les affaires, les affections de famille. Mais comme il n’y eut aucune incompatibilité entre ces choses-là et la communion avec Dieu, elles ne furent que de vains prétextes. Le vrai obstacle fut dans le cœur de l’homme.

Le serviteur, de retour de sa mission, rendit compte au maître des refus qu’il essuya. La colère du maître de la maison ne fut que trop justifiée par la secrète inimitié des gens qui méprisèrent son invitation. Plus l’amour de Dieu est grand, plus sa colère sera terrible. La seconde invitation s’adressa à tous les malheureux ici désignés, qui n’eurent d’autre retraite que les places et les rues de la ville. Le serviteur, ayant reçu l’ordre de son maître, repartit pour faire la seconde invitation, et que ce fut après son retour qu’il prononça ces paroles.

«Non, le serviteur, repoussé par les premiers invités, fit lui-même ce que le maître lui commanda, en sorte qu’il put répondre aussitôt : c’est fait, ce que tu as ordonné. Ce sens s’applique admirablement à Jésus ; il a pleinement accompli ce conseil de Dieu qui lui était connu, d’annoncer l’Évangile aux pauvres.» (Meyer) Mais quelle révélation de la miséricorde infinie de Dieu, dans ces dernières paroles ajoutées par le serviteur : et il y eut encore de la place ! S’il en fut un plus pauvre, plus misérable encore que ces derniers invités, il reprit courage et se dit : «Il y a aussi de la place pour moi.»

«Dieu ne force personne, mais il fait qu’on veut» (Gaussen) Qui aurait pu croire que jamais on chercherait dans ces paroles une légitimation de l’horrible contrainte par le fer et le feu ! Ces dernières paroles, conclusion de la parabole, font partie de celle-ci, et dites par le maître de la maison.Elles expriment toute la sévérité de Dieu, à la fin de cette parabole destinée à révéler tout son amour. «Car je vous dis qu’aucun de ces hommes qui ont été invités ne goûtera de mon souper.»

Ces dernières paroles, conclusion de la parabole, furent dites par le maître de la maison..

Diacre Michel Houyoux

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Jardinier de Dieu : cliquez ici pour lire l’article → Va sur les routes et dans les sentiers, et et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie

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Vidéo Frère Sébastien-Mariehttps://youtu.be/2lyg9ltd7RU

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Du livre de Daniel

Posté par diaconos le 2 novembre 2023

Du livre de Daniel dans Ancien testament image%2F1312884%2F20220305%2Fob_cecc0d_a-eez33298t7-56aaahgbn

Le prophète Daniel et la vision des quatre bêtes

Du livre de Daniel

Moi, Daniel, j’avais l’esprit angoissé, car les visions que j’avais me bouleversaient. Je m’approchai de l’un de ceux qui entouraient le Trône, et je l’interrogeai sur la vérité de tout cela. Il me répondit et me révéla l’interprétation.

Ces bêtes énormes, au nombre de quatre, ce sont quatre rois qui surgiront de la terre. Mais ce sont les saints du Très-Haut qui recevront la royauté et la posséderont pour toute l’éternité.”

Puis je l’interrogeai sur la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres, cette bête terriblement puissante, avec ses dents de fer et ses griffes de bronze, qui dévorait, déchiquetait et piétinait tout ce qui restait.

Je l’interrogeai sur les dix cornes de sa tête, et sur cette corne qui lui avait poussé en faisant tomber les trois autres devant elle, cette corne qui avait des yeux, et une bouche qui tenait des propos délirants – cette corne qui était plus imposante que les autres.

Je l’avais vue faire la guerre aux saints et l’emporter sur eux, jusqu’à la venue du Vieillard qui avait prononcé le jugement en faveur des saints du Très-Haut, et le temps était arrivé où les saints avaient pris possession de la royauté.

À ces questions, il me fut répondu : “La quatrième bête, c’est un quatrième royaume sur la terre, qui sera différent de tous les royaumes. Il dévorera toute la terre, la piétinera et l’écrasera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui surgiront de ce royaume-là.

Un autre roi surgira ensuite ; il sera différent des précédents, et il renversera trois rois. Il prononcera des paroles hostiles au Très-Haut, il persécutera les saints du Très-Haut, et il entreprendra de changer la date des fêtes et la Loi.

Les saints seront livrés à son pouvoir pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps. Puis le tribunal siégera, et la domination sera enlevée à ce royaume, qui sera détruit et totalement anéanti.

La royauté, la domination et la puissance de tous les royaumes de la terre, sont données au peuple des saints du Très-Haut. Sa royauté est une royauté éternelle, et tous les empires le serviront et lui obéiront.” » (Dn 7, 15-27)

La vision des quatre animaux et du règne des saints

«Et pour moi, Daniel, je fus troublé en mon esprit au-dedans de moi et les visions de ma tête m’effrayèrent.» Le tableau des choses futures a disparu, mais l’état de vision continue jusqu’à la fin du chapitre.

Moi, Daniel : nouvelle signature, au début d’une nouvelle partie du récit, donnée, ainsi que la première du verset 2, à cause de l’importance de la vision. Il fut troublé. Le trouble de Daniel ne provient pas du caractère mystérieux de la vision, mais des souffrances des saints qu’il a contemplées. L’esprit est dans le corps comme un glaive dans son fourreau qu’il use en s’agitant. L’un de ceux qui étaient debout ; un des anges. Quelque chose de certain : l’explication authentique, conforme à la pensée de Dieu ; à l’exclusion des propres suppositions auxquelles il eût pu se livrer.

Quatre rois : en style prophétique, non des individus, mais des royaumes ; La première monarchie existait déjà au moment où l’ange parla à Daniel ; elle était proche son déclin. Les saints du Très-Haut. Ce terme désigne tout le peuple messianique à ce moment-là, tel qu’il est décrit dans les prophètes antérieurs, comme comprenant l’Israël fidèle et ceux des Gentils que l’Éternel aura appelés à se joindre à lui. Leur domination s’exerça sous le sceptre de leur roi, le fils d’homme.

Alors je voulus avoir une certitude touchant la quatrième bête qui était différente de toutes les autres, extraordinairement terrible, dont les dents étaient de fer et les griffes d’airain, qui mangeait, brisait et foulait aux pieds ce qui restait  : Le prophète Daniel exposa et répéta à l’ange tout ce qu’il vu, en insistant sur certains points.«J’ai contemplé, et cette corne faisait la guerre aux saints et l’emportait sur eux,» Le fait ici mentionné avait vivement frappé et ému le prophète, quoiqu’il n’eût pas été mentionné dans la vision même

 Cet antagonisme de la bête et des saints est dans cette vision le trait correspondant à la semence d’homme, dans le chapitre 2. Le caractère inassimilable de l’argile avec le fer dans les jambes et les pieds de la statue, est appliqué là à la présence d’une race d’hommes qui ne peut se confondre avec la masse de la population. C ’est ce même caractère qui se retrouve ici dans le peuple que combat la bête dans son propre sein. Elle a tout englobé, mais c’est là un élément obstinément résistant. Et l’emportait sur eux. Voilà te ce qui causait l’angoisse de Daniel.

 Des trônes furent placés pour rendre la justice. Jésus et les apôtres enseignèrent que les saints jugeront le monde (Mt 19, 28). Ce qui n’empêche pas que, comme le jugement s’accomplit au nom et par l’esprit du Christ, celui-ci ne soit désigné comme le seul juge,(Jn 5,27), et cela, parce qu’il est fils d’homme.(Ac 4, 10, 42 ; A 17, 31) L’ange répondit à chacune des questions renfermées dans la description précédente.

 Diacre Michel Houyoux

 Vidéo  Quatre bêtes et le fils de l’homme https://youtu.be/XeA184UNrxk

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Vingt-neuvième dimanche du Temps Ordinaire Année A

Posté par diaconos le 15 octobre 2023

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  Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu

# Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu : cette phrase se trouve dans les trois Évangiles synoptiques : Marc 12,17, Matthieu 22,21 et Luc 20,25. Elle est attribuée à Jésus répondant à une question des pharisiens, partisans d’une stricte observance de la loi juive.

Depuis deux millénaires, cet apophtegme a été largement utilisé pour illustrer la relation entre l’Église et le pouvoir politique. Le message original, qui répondait à la question de savoir s’il était licite pour les Juifs de payer l’impôt à l’empereur romain, a fait l’objet de nombreuses spéculations quant aux circonstances dans lesquelles il est souhaitable pour les chrétiens de se soumettre à l’autorité terrestre.

De nombreux peintres ont représenté cet épisode biblique. Dans l’usage commun, l’expression a pris un sens dérivé et signifie qu’il faut attribuer une phrase, un propos ou une opinion à son véritable auteur. Certains interprètent le message de Jésus dans le sens où, si des citoyens bénéficient des avantages d’un État tel que celui de César, distinct de l’autorité de Dieu (par exemple, en utilisant sa monnaie), ils ne peuvent plus choisir d’ignorer les lois d’un tel État.

Gandhi, qui partageait ce point de vue, &écrivit : Jésus a éludé la question directe qui lui était posée parce que c’était un piège. Il n’était en aucun cas tenu d’y répondre. Il demanda à voir la pièce pour les impôts. Puis il dit avec un mépris méprisant : «Comment pouvez-vous, vous qui faites le trafic des pièces de César et qui recevez ainsi ce que vous considérez comme des avantages de la domination de César, refuser de payer les impôts ?» Toute la prédication et la pratique de Jésus pointent indubitablement vers la non-coopération, qui inclut nécessairement le non-paiement des impôts.

De L’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège
en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : «Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ?»

Connaissant leur perversité, Jésus dit «Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt.» Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : «Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : «De César.» Alors il leur dit : «Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.»

Questions sur le tribut, la résurrection, le plus grand commandement

Les chefs envoyèrent à Jésus quelques pharisiens et quelques hérodiens pour surprendre de lui une parole compromettante. Ces envoyés saluèrent Jésus comme un maître qui n’eut souci que de la vérité et lui demandèrent s’il »tait permis de payer le tribut à César. Jésus pénétrant leur hypocrisie, demanda qu’on lui apporta un denier, et, après leur avoir fait remarquer de qui il portait l’image et le nom, il leur ordonna de rendre à César ce qui fut à César et à Dieu ce qui fut à Dieu. Grand fut leur étonnement à son sujet.

Les sadducéens, qui nièrent la résurrection, demandèrent, avec ironie, à Jésus quelle serait, dans l’autre monde la condition d’une femme qui, en vertu du lévirat  épousa successivement sept frères .  Jésus répondit qu’ils furent dans l’erreur et que celle-ci provint de ce qu’ils ignorèrent et les Écritures et la puissance de Dieu. Dans l’économie future il n’y aura plus de mariage, parce que les gens seront comme les anges.

Quant à la vie à venir, elle fut attestée par cette parole du livre de Moïse, où Dieu se nomma le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, car Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Un scribe, satisfait de la réponse de Jésus aux sadducéens, demanda à Jésus quel est le premier commandement. Jésus lui indiqua le commandement de l’amour de Dieu, auquel il joignit celui de l’amour du prochain.

Le scribe approuva la réponse de Jésus et confessa qu’aimer Dieu, ce fut plus que d’offrir des sacrifices. Jésus lui déclara qu’il ne fut pas loin du royaume de Dieu. Connaissant leur hypocrisie. Voilà bien celui qui sonde les cœurs. Dès lors sa question : « Pourquoi me tentez-vous ? »  révéla à ces hommes l’inutilité et la folie de leur dessein.

« Jésus leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »  Par cette parole, Jésus n’exprimait pas seulement une profonde vérité morale, mais il sortait victorieux du piège que lui tendaient ses adversaires, et en même temps il brisait leur alliance momentanée ; car les pharisiens ne voulaient pas rendre à César le tribut qui lui appartenait, et les hérodiens, mondains et frivoles, étaient tout aussi peu disposés à rendre à Dieu leurs cœurs et leurs vies.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Pauvre, dans une juste économie du salut !

Sites intéressants à voir sur Internet

◊ Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique): cliquez ici pour lire l’article →

◊ Vie, espoir et vérité : cliquez ici pour lire l’article →Le christianisme pour les nuls ?

Vidéo Lectio Divina → https://youtu.be/U1pv3Uf3quk

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Vingt-huitième dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 8 octobre 2023

septembre | 2014 | À l'écoute des Évangiles

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux pharisiens, et il leur dit en paraboles : «Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : ‘Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.’
Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce. Les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteur : ‘Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.’

Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : ‘Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?’

L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : ‘Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; il y aura des pleurs et des grincements de dents.’ Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus.» (Mt 22, 1-14)

Nous sommes tous invités

«Le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils» Dieu rêve d’un banquet universel pour toute l’humanité, un festin vraiment royal, une fête.. La célébration de ce dimanche nous invite à nous souvenir que nous sommes les invités du Seigneur. Dieu invite toujours : «Heureux les invités au repas du Seigneur»  Lorsque des noces étaient imminentes, dans la tradition des invitations du Moyen-Orient ancien, il y avait deux invitations : la première qui annonçait qu’il allait y avoir des noces, la deuxième pour chercher les invités.

Les premiers serviteurs envoyés sont ceux qui annoncent la fête, et beaucoup parmi les prévenus, nous dit l’évangile, n’en ont cure : «Ceux-ci ne voulaient pas venir.» La deuxième invitation se faisait en allant chercher les invités : on leur avait laissé le temps de se préparer et en plus, on les emmenait. Là, la deuxième série des serviteurs se fait même tuer : «Ils n’en tinrent aucun compte, et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent»

Il suffit de mettre quelques exemples précis, choisis dans notre quotidien, sous les mots de jadis pour découvrir que Jésus décrit très exactement l’état de notre monde. Par exemple : «Comment voulez-vous que je participe à la messe paroissiale le dimanche, je n’ai que ce jour-là pour faire du sport» ou encore : «C’est le jour où nous sommes souvent partis.» ou encore : «Je dois encore faire mes devoirs et étudier mes leçons pour demain lundi»

Ne donnons pas à Dieu la dernière place ! Tant d’autre voix couvrent ses appels. Le prophète Isaïe, il y a plus de 2700 ans, au 8ième siècle avant Jésus Christ, nous invitait déjà grand festin messianique : «Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples de la terre, sur sa sainte montagne, un festin de viandes succulentes et de vins délicieux.»  Dans la première lecture, Isaïe décrit la grande fête de millions de croyants : «Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples, et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages. Ce jour-là sera un jour de joie pour ceux et celles qui auront misé leur vie sur Dieu et qui auront vécu dans l’espérance.»

Puisque ceux qui furent appelés ne répondirent pas à l’invitation qui leur fut faite, il y eut une invitation pour tout le monde, l’appel est universel. Les élus ce sont toutes les personnes qui entendent cet appel, et personne n’est exclu, quel que soit son lieu d’origine, quelles que soient ses idées, sa race, ses convictions : «Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce.»  

Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Répondons, frères et sœurs, aux multiples appels du Christ qui nous sont transmis par l’Évangile, par l’Église, par les rencontres de notre vie. Dieu invite tout le monde, sans aucune discrimination et il privilégie même les pauvres, les marginaux, les laissés pour compte.

Nous sommes tous invités à la noce ! Cependant, comme toute invitation, l’invitation que Dieu nous adresse se heurte à notre liberté. Choisir d’être de la noce ou de ne pas en être. Choisir ! C’est bien à cela que nous pousse l’évangile de ce jour.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

Bernard Lafrenière : cliquez ici pour lire  l’article → 28ème Semaine du Temps Ordinaire — Année A

Paroisse saint Loup (diocèse de Grenoble-Vienne) : cliquez ici pour lire l’article → Vingt-huitième dimanche du Temps Ordinaire – Année A

Vidéo Invités à la noce → https://youtu.be/Yw5goqb3WHs

 

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