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Lundi de la vingt-deuxième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 30 août 2021

Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays

 Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres »

# La tentation du Christ (ou les tentations, au pluriel) est un épisode de la vie de Jésus de Nazareth, telle que décrite dans les trois Évangiles synoptiques, qui relate le séjour de Jésus au désert et sa tentation par le Diable. Les tentations dans le désert comptent parmi les plus importantes omissions dans l’évangile de Jean. Néanmoins, certains auteurs ont détecté des relations entre les trois tentations de Matthieu et des incitations dans le quatrième évangile. Par exemple: Tentation de transformer les pierres en pain → Jean 6:26,31 incitation à faire manne dans le désert. Tentation de sauter en bas du temple → Jean 2:18 incitation à effectuer un signe messianique dans le temple. La tentation de prendre les royaumes du monde → Jean 6.15 « Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. »
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Les premiers lecteurs de Matthieu seraient familiers déjà avec une confrontation entre un autre Jésus et un autre diable, dans la version grecque de Zacharie. Zacharie : « Il me fit voir Josué le souverain sacrificateur, debout devant l’ange de l’Eternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser. » Cette vision a été comprise comme symbolique, probablement en relation avec le conflit dans Néhémie 13. Zacharie 3:8 « Écoute donc, Josué, souverain sacrificateur, toi et tes compagnons qui sont assis devant toi! car ce sont des hommes qui serviront de signes. »
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Les rabbins avaient attendu que Jésus apparaîtrait sur le toit du temple. Les quarante jours de jeûne dans le désert, après un baptême dans l’eau, rappellent en parallèle le livre de l’Exode, dans lequel les Hébreux voyagent pendant quarante ans dans le désert après avoir traversé la mer Rouge. Le nombre de quarante jours est également la durée du Déluge pendant lequel l’arche de Noé flotte sur les eaux, dans le livre de la Genèse. Dès le IIe siècle, Irénée de Lyon analyse dans son traité Contre les hérésies la résistance du Christ à la tentation comme la victoire finale contre le Diable qui avait provoqué la chute d’Adam. Le Christ peut donc être considéré comme le nouvel Adam . De nombreux commentaires ont été faits par les théologiens des premiers siècles (Origène, Augustin d’Hippone…), dont beaucoup sont cités par
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Thomas d’Aquin dans sa Somme théologique4, vers 1270 : il y propose des réponses aux questions de la raison de la tentation, du lieu et du moment, du genre et de l’ordre des tentations. Chez Jean Calvin, au XVIe siècle, ce passage des Évangiles est l’occasion de souligner que les tentations, même si elles ne sont pas suscitées directement par Dieu, sont voulues par lui5 (c’est d’ailleurs ce que disaient déjà Thomas d’Aquin et Irénée de Lyon). Dans le Catéchisme de l’Église catholique6 de 1992, l’accent est remis sur le parallèle entre la tentation du Christ, celles d’Adam et des Hébreux dans le désert. Par obéissance à Dieu son Père, Jésus, nouvel Adam, résiste à Satan. Cette victoire anticipe sa passion.
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De l’évangile selon Luc

16 Il vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. 17 On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : 18 L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, 19 annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.

20 Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. 21 Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » 22 Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » 23 Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm ; fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »

24 Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. 25 En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; 26 pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. 27 Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »

28 À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. 29 Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. 30 Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. 31 Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. 32 On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. 33 Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : 34 « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »

35 Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. 36 Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » 37 Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région. 38 Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. 39 Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.

40 Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.» (Lc 4, 16-30)

La tentation de Jésus au désert

Jésus revint du Jourdain rempli du Saint-Esprit. Il fut conduit par l’Esprit çà et là dans le désert et tenté par le diable pendant quarante jours. N’ayant pas pris de nourriture pendant ce temps-là, il eut faim. Prenant occasion de cette faim, Satan tlui insinua de changer une pierre en pain, puisque, comme Fils de Dieu, il a le pouvoir et le devoir de s’aider lui-même. Jésus répondit ar une parole de l’Écriture, mentionnant cette nourriture supérieure qui consiste dans la confiance en Dieu et l’obéissance à sa volonté.

Satan, l’élevant sur une montagne, lui offrit la puissance et la gloire des royaumes de ce monde. Elle lui fut livrée, il la donna à qui se prosternait devant lui. Jésus repoussa cette offre en rappelant à Satan le grand commandement qui ordonnait d’adorer Dieu seul.  Satan conduisit Jésus au haut du temple et l’invita à se précipiter dans le vide ; comme Fils de Dieu, il n’eut rien à craindre ; Dieu a promis de le garder en toute circonstance, l’Écriture, citée par lSatan, l’affirme. Jésus le repoussa par cette autre parole de l’Écriture : « Tu ne tenteras point Dieu.. La tentation achevée, Satan se retira de lui, jusqu’à une occasion favorable).

Les trois évangiles synoptiques mettent ces deux faits dans un rapport intime. Luc marqua la réalité du don fait à Jésus lors de son baptême en disant qu’il revint du Jourdain, rempli de l’Esprit-Saint. Et ’ilsubit la tentation.  Luc,  admit qu’il y était déjà, après être revenu du Jourdain et affirma qu’il  fut conduit  par l’Esprit dont il était rempli et qui était le principe dirigeant sa vie intérieure .

La version syriaque, rappelle que les livres des Hébreux étaient écrits sur de longues bandes de parchemin, roulées autour d’un cylindre.  Il y avait deux portions des saintes Écritures fixées pour chaque jour : l’une tirée de la loi, l’autre des prophètes Comme on remit à Jésus le livre du prophète Ésaïe, le passage qu’il lut était  indiqué pour ce jour. Cette prophétie messianique, lu publiquement par Jésus en qui elle était accomplie fut d’autant plus frappante.

« L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, parce que l’Éternel m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux misérables ; il m’a envoyé pour bander ceux qui ont le cœur brisé, pour publier aux captifs la liberté et à ceux qui sont liés l’ouverture de la prison, pour publier l’année de la bienveillance de l’Éternel ». :  c’est l’œuvre de rédemption de Jésus. Que Ésaïe annonça., et Isaïe contempla la présence et l’œuvre du grand Réparateur promis à Israël. Jésus déclara de la manière la plus solennelle que l’Esprit du Seigneur, l’Éternel, repose sur lui, parce que l’Éternel l’eut oint de cet esprit.  Oint est la traduction de l’hébreu Messie et du grec Christ .

« Annoncer une bonne nouvelle aux pauvres. »: la bonne nouvelle qui leur est annoncée, c’est le relèvement, la consolation, les richesses de la grâce. » Guérir ceux qui ont le cœur brisé.: cette parole l’une des plus belles de la prophétie,. Presque tous les critiques modernes l’omirent. Mais comme elle est dans l’hébreu et dans la version grecque des Septante, elle ne peut avoir été omise ici que par une inadvertance des copistes. Annoncer ou publier la liberté aux captifs. Cette promesse s’appliquait en premier lieu aux Israélites captifs à Babylone, elle avait trait aussi à la liberté morale que donne le Sauveur (Jean 8.36) et qui est la source de toutes les libertés.

« Aux aveugles le recouvrement de la vue » : cette parole présente une promesse très belle qui se trouve déjà ailleurs dans les prophètes et que Jésus a fréquemment accomplie corporellement et spirituellement pour les aveugles de son temps. « Renvoyer libres les opprimés ou mettre en liberté ceux qui sont froissés, foulés, brisés ». Cette parole d’une si belle signification, ne se trouve ni dans l’hébreu ni dans les Septante . Enfin publier l’année de bienveillance de l’Éternel. Il s’agit de l’année du jubilé, qui revenait tous les cinquante ans, année de grâce et de joie universelle, où les travaux cessaient, les esclaves étaient rendus à la liberté, les dettes acquittées, les prisonniers amnistiés…

Jésus n’avait  pas lu seulement le passage de la prophétie rapporté par Luc, mais toute la section où il se trouvait. Et il y avait, déjà dans sa manière de lire, quelque chose qui avait fait pénétrer dans les cœurs la parole divine. De là le vif intérêt avec lequel tous attendaient son explication, de là ces regards de tous fixés sur lui. Cette scène fut si vivante que Luc la reçut d’un témoin oculaire.  D’une part, un témoignage favorable rendu par tous à Jésus, à la suite de ce qu’ils entendirent ; un étonnement, de cette grâce divine qu’il leur annonçait et qui respirait dans toutes ses paroles ; et, d’autre part, une question qui supposa le doute, la défiance et qui signifiait : Quoi ? Cette œuvre divine pour la délivrance de tout ce qui souffre dans notre humanité serait accomplie par ce jeune homme que nous avons vu grandir au milieu de nous, ce fils du charpentier Joseph dont nous connaissons tous la famille ! »

La réflexion, la critique, succédant à une première impression favorable mais superficielle, ont produit des dispositions différentes qui allèrent jusqu’à l’incrédulité, jusqu’à la fureur. Les interprètes, qui n’admirent pas un tel revirement dans les sentiments du peuple, supposèrent celui-ci divisé en deux partis, dont l’un aurait éprouvé les impressions d’abord décrites, tandis que l’autre aurait d’emblée exprimé ses doutes sur le fils de Joseph. « Nul prophète n’est bien reçu dans sa patrie, mais c’est avec vérité,  c’est un sérieux avertissement, que je vous le dis, si cette patrie aveuglée le rejette, d’autres recevront la guérison que vous dédaignez » ;  Jésus donna des preuves historiques.

La pluie fut accordée à la prière du prophète  Isaïe la troisième année de la sécheresse. En disant : trois ans et six mois, Jésus adopta la tradition juive qui tenait compte plutôt de la durée de la famine, que de celle de la sécheresse elle-même.La terre ne put produire qu’une demi-année au moins après avoir reçu la pluie du ciel.  Sarepta était une petite ville phénicienne située entre Tyr et Sidon. Le nom s’en est conservé dans celui de Surafend, village qui rappelle encore le souvenir de la ville ancienne.

 Naaman et la veuve de Sarepta étaient païens l’un et l’autre. Par ces deux exemples, si frappants pour des auditeurs juifs, Jésus voulut relever cette vérité : aucun homme, aucune ville, aucun peuple n’a des droits à la faveur de Dieu, qui est parfaitement libre dans la dispensation de ses grâces. Et, c’est précisément par des prétentions à un droit, fondé sur des privilèges extérieur), que nous nous rendons indigne des bénédictions divines. Nazareth est situé sur le penchant d’une montagne où se voit encore, près de l’église des maronites, une paroi de rochers de 40 à 50 pieds de hauteur.

Est-ce par un miracle de sa puissance sur leur volonté que Jésus parvint à passer au milieu d’eux et à s’en aller ? Plusieurs interprètes l’admirent. D’autres pensèrent qu’il lui suffit de la majesté de sa personne pour contenir la colère de ces furieux. Q, Jésus sut réduire à néant les desseins meurtriers de ses adversaires, aussi longtemps que  son heure n’était pas venue Plus tard il se livra à eux volontairement pour accomplir le grand sacrifice d’où dépendait la rédemption du monde.

Diacre Michel Houyoux

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◊  Dom Armand Veilleux de l’Abbaye de Maredsous (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article →   Homélie pour le lundi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire (30 août 2021)

◊  Père Gilbert Adam cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 22e semaine, année impaire

  Tentation de Jésus-Christ au désert 【HD】

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Jeudi de la dix-neuvième semaine du temps ordinaire-Année impaire

Posté par diaconos le 12 août 2021

Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses

Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t'agites...

De l’évangile selon Luc

38 Chemin faisant, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. 39 Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. 40 Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » 41 Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. 42 Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

(Lc 10, 38-42)

Jésus chez Marthe et Marie

Jésus étant en chemin, entra dans un bourg, où une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. Marie sa sœur vint s’asseoir aux pieds de Jésus et écouter sa parole. Marthe, tout occupée des soins de la maison, se plaignit à Jésus de l’inactivité de sa sœur.  Jésus répondit à Marthe : « Tu t’inquiètes et t’agites inutilement. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part » De ce que Marthe fut désignée comme maîtresse de maison, on pensa qu’elle était veuve, ou du moins la sœur aînée de la famille.

Le caractère de Marie, sa sœur, s’y retrouva également décrit par des traits tout semblables à ceux que lui prêta Luc. Jean  en désignant Béthanie comme  le bourg de Marie et de Marthe sa sœur , fit allusion à l’histoire racontée ici par Luc. Tout ceci se passait avant le repas qui se préparait. Le moment fut solennel et intime : Jésus fut occupé à annoncer la Parole de vie, et Marie, assise à ses pieds, l’écouta attentivement.

Son empressement à le bien recevoir dénota son amour et sa vénération pour Jésus ; mais elle oublia que, dans ce rare et précieux moment de sa présence, il y avait quelque chose de plus important à faire, qu’il était un autre moyen de l’accueillir, auquel lui-même tenait infiniment plus. Sa réflexion sur sa sœur et la prière qu’elle adressa à Jésus trahirent un blâme déplacé et une pointe de cette jalousie que les esprits actifs et énergiques éprouvèrent souvent à l’égard des Âmes plus recueillies et plus intimes.

Les soins actifs de Marthe eurent dans la vie leur nécessité relative ; mais une seule chose fut d’une importance absolue. Laquelle ? Jésus répondit : C’est la bonne part que Marie a choisie  » : recevoir dans son cœur avec avidité les paroles de vie que Jésus donna : le salut éternel. Cette bonne part ne fut pas  enlevée à Marie ni par les réclamations de Marthe, auxquelles Jésus ne consentit pas, ni par aucune puissance de l’univers.

On voit souvent dans ces deux sœurs les types de deux tendances également légitimes de la vie chrétienne. Marthe représente les chrétiens zélés et actifs dans les travaux du règne de Dieu au dehors ; Marie, les âmes intimes et aimantes qui vivent d’une vie contemplative, qui ont un besoin pressant de la communion habituelle de Jésus. Jésus n’adressa pas d’éloge à Marthe, et il déclara que Marie  eut choisi la bonne part. L’activité de Marthe était inspirée par son amour propre d’hôtesse d’ autant que par le désir de servir Jésus ; cette préoccupation personnelle se montra dans les reproches dont elle accabla sa sœur.

Marie ne demeura pas oisive ; mais elle sut interrompre son travail à temps pour recueillir de Jésus les paroles de la vie éternelle. Ces paroles, qu’elle reçut et conserva, devinrent la semence d’une activité supérieure. Elles la rendirent capable, en lui donnant l’intelligence profonde de la pensée de Jésus, d’accomplir un jour cette action que Jésus loua comme  une bonne action faite à son égard.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Don Armand Veilleux de l’abbaye de Maredsous (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le jeudi de la 19ème semaine du Temps ordinaire
◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article →  Jeudi de la 19e semaine, année impaire

  Prédication du pasteur Marc Pernot :   » Jésus chez Marthe et Marie »

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Mardi de la dix-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année impaire

Posté par diaconos le 10 août 2021

Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera

Mardi de la dix-neuvième semaine du Temps Ordinaire - Année impaire dans Catéchèse si-quelquun-me-sert-quil-me-suive-et-la-ou-je-suis-la-aussi-sera-mon-serviteur-si-quelquun-me-sert-le-pere-lhonorera-jean-1226-1

# Le salut est une notion spirituelle qui signifie « délivrance et libération ». Le croyant qui possède le salut se trouve ainsi délivré et libéré du péché, de l’insatisfaction et de la condamnation éternelle (enfer). Il bénéficie d’une relation avec Dieu et a ainsi accès au paradis. La sotériologie est un domaine de la théologie qui étudie les différentes doctrines du salut. Le Salut de l’âme est l’un des thèmes fondamentaux du christianisme. Il permet l’accès au paradis. Son étude se nomme la sotériologie. Le Salut, dans le christianisme, est associé au Christ, considéré comme le rédempteur de l’humanité ; ainsi la sotériologie est-elle liée à la christologie.

Dans le catholicisme, il est offert par la grâce, les sacrements et les bonnes œuvres. Dans le protestantisme et le christianisme évangélique, il est offert par la foi et la grâce seulement. Cette notion recouvre une grande variété de thèmes, qui ont été plus ou moins développés selon les périodes de l’histoire et selon les confessions chrétiennes..

Au IIe siècle, Clément d’Alexandrie, l’un des premiers chrétiens à maîtriser la philosophie classique antique, utilisa de nombreuses images pour décrire le salut apporté par le Christ. Il utilisa celle de la lumière qui donne l’intelligence, ou de la musique qui adoucit les cœurs, apprivoise les animaux sauvages que sont les hommes, et leur redonne la vie.

Au IVe siècle, Athanase d’Alexandrie décrivit le salut comme étant le fait que Dieu, Père, Fils et Esprit habite en l’homme, déjà en cette vie. Au Ve siècle, l’évêque africain Augustin d’Hippone développa le thème du salut dans son livre La Cité de Dieu. Le salut y est exprimé en termes de régénération, commençant au baptême et s’accomplissant à la résurrection.

La théologie médiévale, dominée par la pensée augustinienne, laissa peu de place à la liberté humaine : Thomas d’Aquin tenta d’organiser autour de la pensée d’Augustin un système métaphysique permettant de concilier grâce et liberté humaine. Il lui faut tenir à la fois l’affirmation de l’action divine dans chaque action de l’Homme, et l’affirmation de la liberté de ce même Homme.

Le jansénisme est issu d’un courant théologique s’inscrivant dans le cadre de la Réforme catholique, apparu dans les années qui suivirent le Concile de Trente mais qui puisa ses sources dans des débats plus anciens. il se rattacha à une longue tradition de pensée augustinienne. Jansenius, alors étudiant à l’université puis professeur, entreprit la rédaction d’une somme théologique visant à régler le problème de la grâce en faisant une synthèse de la pensée de saint Augustin.

De l’évangile selon Jean

24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. 25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. 26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.  (Jn 12, 24-26)

Jésus donna sa vie pour le salut du monde

Par opposition à tous les rêves d’un Messie glorieux que les disciples entretenaient encore et à toutes les pensées de sagesse humaine qui pouvaient occuper l’esprit des Grecs, Jésus affirma de la manière la plus solennelle la nécessité absolue de sa mort pour le salut du monde. L’image par laquelle il exprima cette pensée fut pleine de justesse et de profondeur. Il fallut que les grains fussent semés pour germer, donner des plants vigoureux et au moment de la récolte donner un bon rendement de blé.

Ce fut à lui-même que Jésus appliqua cette image. S’il n’avait pas donné sa vie pour le salut du monde, il serait resté de lui quelques grandes vérités religieuses et morales, et les quelques disciples qu’il avait jusqu’alors rassemblés autour de lui ; on n’aurait pas vu se former une Église chrétienne, une humanité nouvelle, et naître à la vie divine les millions d’âmes qui depuis plus de vingt siècles, furent le fruit de sa mort.

Mais si ce principe absolu du royaume de Dieu : par la mort à la vie, fut vrai pour Jésus, il ne le fut pas moins pour tous ses membres. C’est ce que Jésus déclara positivement  en disant :« Celui qui aime sa vie la perd ; et celui qui hait sa vie en ce monde la conservera pour la vie éternelle. »

L’âme, c’est la vie physique et la vie psychique, naturelle, avec toutes les facultés dont l’activité manifeste cette vie. Celui qui l’aime se refusera à la livrer à la mort comme Jésus livra la sienne, celui qui la hait en ce monde où règne le péché, la sauvera pour la vie éternelle, parce qu’elle sera changée en vie éternelle. Ces paroles s »appliquent à tous les chrétiens, elles eurent pour Jésus, une importance suprême, car elles revinrent fréquemment dans ses discours.

« Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur ; si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. » (Jn 12, 26) Il y a dans ces paroles une sérieuse exhortation et une riche promesse.. Servir le Christ, c’est se donner à lui et par conséquent le suivre dans sa vie et dans sa mort.. Ce chemin qu’il a suivi lui-même, conduit avec certitude dans sa gloire. Être avec Jésus là où il est c’est la félicité et la gloire du ciel, et c’est ainsi que sera réalisée parfaitement cette précieuse promesse : « Mon Père l’honorera. »

Diacre Michel Houyoux

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◊ Dom Armand Veilleux (Abbaye de Maredsous en Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour la fête de saint Laurent, diacre (10 août 2021)

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article →  Mardi de la 19e semaine, année impaire

  Frère Paul-Dominique Marcovits, dominicain et prédicateur, et Benoît Bourgine, professeur de théologie à l’université catholique de Louvain

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L’Agir de Dieu TRINITÉ

Posté par diaconos le 6 août 2021

Message reçu de Richard Rouleau

HOLY TRINITY

✝️ L’Agir de Dieu TRINITÉ

Debout devant les adversités , je lis avec bonheur les livres « Pour le bonheur des Miens, Mes choisis. Jésus ». Ma lecture se poursuit très lentement, car c’est de cette façon que je rejoins plus facilement Celui qui nous parle. Ma prière est alors vraie, efficace et elle se poursuit avec l’Eucharistie. Je n’en suis qu’au numéro 182, mais celui-ci est si important que pour le mettre en pratique, je dois y revenir et l’apprendre par cœur. Sans ces livres, je ne tiendrais pas debout devant les adversités, car Jésus est là au fond de mon cœur et Il me soutient.
Lien vers les volumes « Pour le bonheur des Miens, Mes choisis. Jésus » : http://www.fcdj.org/…/livres_pour_le_bonheur_des_miens

La Pensée du Jour d’aujourd’hui est extraite du livre Pour le bonheur des Miens, Mes choisis – Jésus, de Léandre La chance Volume 1, numéro 96.

✝️ 12 mai, 4 h 0596. – Les souffrances et les difficultés que tu vis ne sont que de courts moments de purification et de sanctification«Mon tout-petit, Je te veux heureux avec Moi pour l’éternité.Les souffrances et les difficultés que tu vis ne sont que de courts moments de purification et de sanctification.Ils te sont nécessaires, comme la pluie est nécessaire à la plante.J’aime te voir accueillir ces moments de souffrances avec docilité pour les vivre et les offrir au Père.
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Garde ton regard tourné vers le Père.Regarde Son Amour,Regarde Sa Bonté,Regarde Sa Grande Miséricorde, Regarde Sa Puissance, Regarde Sa Tendresse,Regarde Sa Délicatesse,  Regarde l’œuvre qu’Il est en train de terminer en toi : il fait de toi l’Amour.  Tu es sur le chemin de la grande transformation qui te conduit à la sainteté ; il te faut vivre beaucoup de détachements. À chaque fois que le Père, de Son doigt de Créateur, coupe une attache,  toi tu vis une tristesse, une certaine mort et c’est ce qui te permet d’avancer dans le chemin de la grande liberté.
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Plus rapidement tu acceptes la situation qui se présente à toi, plus rapidement tu en seras libéré et tu vivras la grande Jubilation, que le Père offre à chacun et chacune de Ses élus. Sois sans crainte, c’est Lui qui te conduit,tu es sur la voie qu’Il a choisie pour toi. Laisse-toi dépouiller, purifier, sanctifier, transformer, changer, aimer et combler. Avec Moi, rends grâce au Père qu’il en soit ainsi. Tu deviens l’Amour. Je te donne Mon Amour. Comme  je t’aime.
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✝️ Pierre le Vénérable (1092-1156), abbé de Cluny

Sermon pour la Transfiguration

Quoi d’étonnant que le visage de Jésus soit devenu comme le soleil, puisqu’il était lui-même le soleil ? Il était le soleil, mais caché derrière un nuage. Maintenant le nuage s’écarte, et il resplendit pour un instant. Quel est ce nuage qui s’écarte ?Ce n’est pas la chair elle-même,mais la faiblesse de la chair qui disparaît un moment.Ce nuage, c’est celui dont parle le prophète :« Voici que le Seigneur montera sur une nuée légère » (Is 19,1) :nuée de la chair qui couvre la divinité, légère car cette chair ne porte en elle-même rien de mal ;nuée qui dissimule la splendeur divine,légère car elle doit s’élever jusqu’à la splendeur éternelle.C’est le nuage dont il est dit dans le  Cantique des Cantiques :« Je me suis assise à l’ombre de celui que je désire » (Ct 2,3).

xNuage léger car cette chair est celle de « l’Agneau qui enlève les péchés du monde » (Jn 1, 29) ; et une fois ceux-ci enlevés, le monde est élevé dans les hauteurs des cieux, délesté du poids de tous ses péchés.Le soleil voilé par cette chair n’est pas« celui qui se lève pour les bons et les méchants » (Mt 5, 45), mais « le Soleil de justice » (Ml 3,, 20)qui se lève seulement pour ceux qui craignent Dieu.Habituellement voilée par le nuage de la chair,cette « lumière qui éclaire tous les hommes » (Jn 1, 9)brille aujourd’hui de tout son éclat.Aujourd’hui elle glorifie cette même chair ; elle la montre déifiée aux apôtres, pour que les apôtres la révèlent au monde.

✝️ Méditer avec les Carmes

Si Jésus n’avait pas pris volontairement la condition de Serviteur, la Transfiguration aurait été son lot quotidien. La gloire qui l’habitait aurait transparu chaque jour dans son humanité sainte.Mais cela, c’est de l’imagination, c’est une hypothèse,ce n’est pas de la théologie,car l’authentique théologie est un langage sur ce que Dieu est et ce que Dieu a fait « pour nous les hommes et pour notre salut ».Or ce que Dieu a choisi, réellement, c’est l’incarnation de son Fils, dans l’humilité, dans la modestie, dans la pauvreté de Nazareth ; et la lumière éclatante de la Transfiguration, qui nous parle de gloire,d’union indicible avec le Père, nous révèle, par contraste,
l’humilité du quotidien de Jésus.
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L’intensité de sa gloire est telle que même les vêtements de Jésus deviennent éblouissants. C’étaient pourtant des vêtements de charpentier. C’est bien pourquoi la fête du Transfiguré est si chère. à tous les cœurs  contemplatifs : au-delà des prises de notre intelligence, elle déploie pour notre cœur le paradoxe inouï de la personne de Jésus, vrai Dieu et vrai homme, vrai charpentier métamorphosé un instant par la gloire. Désormais Pierre, Jacques et Jean sauront que le salut n’est qu’en Jésus,et que les temps de Moïse et d’Élie sont passés.
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C’est tout le sens de la méprise de Pierre : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes ! » Trois tentes, Pierre ? mais il y en aurait deux de trop !Faire trois tentes, ce serait aligner Jésus sur Moïse ou Élie : Jésus serait l’un des prophètes, sans plus !C’est pourquoi Dieu le Père écarte l’initiative brouillonne de Pierre.Tout comme Dieu a bâti pour David une maison-dynastie,sans que David ait à bâtir sa maison au Seigneur, Dieu couvre les disciples de la nuée sans qu’ils aient pu bâtir leurs tentes de mains d’hommes. Et la voix venue du ciel commente le geste de Dieu : 0″Celui-ci est mon Fils bien-aimé ». « Celui-ci », dit la voix ;et les disciples ne voient plus que Jésus seul,comme au jour du Baptême où le vol de la colombe avait désigné Jésus seul, Jésus, le Bien-Aimé.
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C’est bien ce que nous avons à vivre chaque jour dans la foi. Sortant en quelque sorte de la nuée théophanie, quand nous quittons l’oraison ou l’Eucharistie, nous ne voyons plus,dans l’ordinaire, que Jésus, « seul avec nous », en habits de charpentier.Mais chaque fois qu’il plaît à Dieu de « révéler son Fils en nous »,  nous percevons, à l’intime de nous-mêmes, transmise et amplifiée par l’Esprit Paraclet, la voix révélateur du Père : »Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le ! »Et nous nous sentons moins seuls et plus forts en descendant de la montagne.
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Écouter Jésus, le Bien-Aimé, c’est adhérer à Dieu tel qu’il nous le révèle ; c’est aussi regarder le monde comme il le regarde, et nous ouvrir au salut, à la vie nouvelle, que Jésus nous offre.  Écouter Jésus, c’est garder Dieu et son amour à l’horizon de notre vie, et entrer dans son dessein, jour après jour,parmi ceux qu’il nous donne à aimer et à servir.Écouter Jésus, c’est nous tourner résolument vers l’avenir et rester aux avant-postes de l’espérance, « puisque, en Jésus Christ,Dieu nous donne de croire en l’homme nous rend capables de transformer le monde selon son désir »  (rapport Dagens, 1033a). C’est la même espérance qui, au-delà de nos tâches terrestres, nous fait vivre dès aujourd’hui « plus haut que ce qui meurt » (Élisabeth). Car si la gloire de Dieu, c’est l’homme vivant, la vie de l’homme,c’est la vision de Dieu.
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Contact   Richard Rouleau

Complément

  Dieu est un océan d’Amour sans rivage et sans fond qui s’est christallisé.

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