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Transfiguration du Seigneur — Année B

Posté par diaconos le 6 août 2021

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# La guérison d’un paralytique est un des miracles effectués par Jésus-Christ. Elle est le symbole du soin voulu pour sauver les âmes du péché. D’après Irénée de Lyon, Jésus montre sa divinité par ce miracle : « Mais, parce que c’est de la part du vrai Dieu que le Fils unique était venu pour le salut des hommes, il invitait les incrédules, par les miracles qu’il faisait, à rendre gloire à son Père, et, aux Pharisiens qui n’accueillaient pas la venue du Fils de Dieu et qui, pour cette raison, ne croyaient pas à la rémission des péchés accomplie par lui, il disait : « Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de remettre les péchés…», et, après avoir ainsi parlé, il ordonnait au paralytique de prendre le grabat sur lequel il gisait et de s’en retourner à sa maison.

Par l’accomplissement de ce miracle, il confondait les incrédules et faisait comprendre qu’il était lui-même la Voix de Dieu par laquelle, sur la terre, l’homme avait reçu les commandements : c’est pour les avoir transgressés qu’il était devenu pécheur, et la paralysie avait été la conséquence des péchés. Ainsi, en remettant les péchés, le Seigneur n’a pas seulement guéri l’homme, il a aussi révélé clairement qui il était. En effet, si personne ne peut remettre les péchés, sinon Dieu seul, et si le Seigneur les remettait et guérissait l’homme, il est clair qu’il était le Verbe de Dieu devenu Fils de l’homme, ayant reçu du Père le pouvoir de remettre les péchés parce qu’il était homme et parce qu’il était Dieu, afin que, comme homme, il souffrît avec nous, et que, comme Dieu, il eût pitié de nous et nous remît les dettes dont nous étions débiteurs à l’égard de Dieu notre Créateur1. » Jean Chrysostome cite la Bible qui dit que Jésus est venu en ce monde pour sauver les pécheurs. Comme il est venu ouvrir les yeux des aveugles afin qu’ils croient, il donne des jambes aux infirmes.

De l’évangile selon Matthieu

02 Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » 03 Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » 04 Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? 05 En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ?

06 Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » 07 Il se leva et rentra dans sa maison. 08 Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. 09 Jésus partit de là et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. 10 Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. (Mt 9, 2-10)

Guérison d’un paralytique

 De retour à Capharnaüm, Jésus vit déposer à ses pieds un paralytique couché sur un lit. Il lui adressa des paroles d’encouragement, et prononça le pardon de ses péchés  Des scribes l’accusèrent de blasphème. Mais Jésus, les censurant de leurs mauvaises pensées, leur fournit la preuve que le fils de l’homme a l’autorité de pardonner les péchés : il ordonna au paralytique de se lever, de prendre son lit et de s’en aller dans sa maison, ce qu’il fit aussitôt. Le peuple glorifia Dieu.

La foi du paralytique, mais aussi la foi de ceux qui le lui apportaient et qui montraient ainsi que déjà cette foi était  opérante par la charité.  C’était là la préparation nécessaire à la guérison et au pardon. D’abord des paroles pleines de compassion et d’encouragement : « Prends courage, mon enfant ». Puis, un bienfait infiniment plus grand pour le malade que la guérison qu’il demanda : « Tes péchés sont pardonnés »  Cce paralytique se fût attiré sa maladie par ses égarements, mais rien dans le récit ne l’indique. Seulement il est certain, selon l’Écriture, que tout mal dans le monde émane du péché, et Jésus, en accordant d’abord le pardon, guérit la cause, le péché, avant d’ôter l’effet, la maladie.

D’après les autres synoptiques, il n’y eut pas là uniquement, comme adversaires, les scribes, mais aussi des pharisiens, et sur les derniers, venus ensemble de divers lieux pour épier Jésus . Ce fut dans le récit de Matthieu cette opposition hostile qui alla toujours croissant jusqu’au dénouement. Comment ces adversaires purent-ils voir, dans le pardon prononcé par Jésus, un blasphème ? Il leur parut que Jésus usurpa un attribut divin.

Dans Marc et Luc les contradicteurs complétèrent ainsi leur pensée : « Qui peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul » ? Et dans l’ignorance où ils étaient de la personne de Jésus, ils avaient raison. Quand plus tard  jésus  autorisa ses disciples à pardonner les péchés, il leur délégua un pouvoir qu’il exerça, lui, directement, et ils ne purent, eux, qu’annoncer le pardon au nom de Dieu et de Jésus.

Jésus fut le seul homme qui eut le pouvoir de connaître ou de voir les pensées des autres. Ce n’était pas seulement l’effet d’une pénétration naturelle de son esprit, mais un pouvoir divin semblable à celui par lequel il faisait des miracles. C’étaient là les mauvaises choses que les adversaires eurent dans leurs cœurs, des pensées d’incrédulité et d’inimitié qui leur firent voir un blasphème dans la plus émouvante manifestation de la miséricorde de Dieu. Ce fut donc eux-mêmes qui blasphémèrent.

Pardonner ou guérir furent également impossibles à l’homme et aisés pour Jésus car l’un et l’autre exigeaient la puissance divine. Mais les scribes pensèrent : « Voilà un paralytique qui vient chercher la guérison, et on lui dit : Tes péchés te sont pardonnés » ; cela est bien facile, en même temps que blasphématoire ; mais le guérir ! Or, afin que vous sachiez, est donc la solennelle réponse à cette pensée, et la guérison du paralytique par la parole de Jésus devient ainsi une démonstration sans réplique de l’autorité qu’il a pour pardonner les péchés.

« Cette parole respire l’origine céleste de celui qui la prononce » (Bengel »  Aux hommes n’est pas une expression générique pour à Jésus ; mais la foule regarda avec raison tous les pouvoirs de Jésus comme conférés, en lui à l’humanité entière. Jésus passant devant le bureau des péages, appela Matthieu à le suivre, ce qu’il fit aussitôt. Il invita Jésus pour un repas, et, avec lui, beaucoup de péagers et de gens mal famés. Les pharisiens accusèrent Jésus de frayer avec des pécheurs

Des pharisiens voyant cela, demandèrent aux disciples comment il se fit que Jésus mangea avec de telles gens. Jésus répondit  : ‘Ce sont précisément les malades qui ont besoin de médecin. » Ils pourraient le savoir, car l’Écriture dit : « Dieu prend plaisir à la miséricorde, non au sacrifice ». Jésus vient appeler des pécheurs, non des justes.  En ce moment des disciples de Jean-Baptiste demandèrent à Jésus pourquoi ceux qui le suivaient ne pratiquent pas la loi du jeûne. Il leur répondit : « Mes disciples ne peuvent être dans le deuil ou la tristesse tant que l’époux est avec eux, mais que les jours viendront où ils jeûneront. »

Puis il s’appliqua à leur faire comprendre, par deux comparaisons frappantes, que la vie nouvelle qu’il apporta au monde fut incompatible avec les vieilles institutions légales, et même qu’elle exigea l’entier renouvellement de l’homme intérieur. M%ar et Luc racontèrent aussi cette vocation d’un disciple avec les mêmes détails de lieu, de temps, de circonstances, il s’agit évidemment d’un fait identique dans les trois récits.  Marc et Luc nommèrent ce disciple Lévi, pour être convaincu que le disciple appelé en cette circonstance à l’apostolat changea dès ce moment son nom de Lévi en celui de Matthieu, qui signifie don de Dieu.

Ainsi Simon prit le nom de Pierre Saul celui de Paul.  Bureau des péages Lieu où l’on percevait les impôts sur les marchandises en transit, etc. Comme ces contributions étaient prélevées pour le compte des Romains, les Juifs qui exerçaient ces fonctions de percepteurs étaient généralement haïs et méprisés. Et ce fut parmi ces péagers que Jésus choisit l’un de ses apôtres ! Voulut-il seulement faire voir combien il se mettait au-dessus des préjugés juifs ? Ou désirait-il aussi posséder parmi ses disciples un homme habitué à manier la plume ?

Tout dans l’histoire évangélique est une révélation de la miséricorde de Dieu. Il est très probable que Matthieu connaissait déjà Jésus, qui habitait cette même ville de Capharnaüm qu’il avait entendu et reçu sa parole, et que cet appel à le suivre fut une vocation décisive à l’apostolat. Mais l’autorité de cet appel de Jésus et la prompte obéissance de Matthieu n’en furent pas moins admirables.

Diacre Michel Houyoux

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  La Transfiguration et la croix.

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Mardi de la dix-huitième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 3 août 2021

Seigneur, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux

Matthieu 14.28-30

# La Marche sur les eaux est un épisode de la vie de Jésus de Nazareth et de ses apôtres figurant dans certains des évangiles du Nouveau Testament qui montrent « Jésus marchant sur les eaux ». Il s’agit d’un des miracles accomplis par Jésus dans le cadre précis de la domination de la nature, où l’on vit Pierre, figure de l’Église, quittant la  nave juive , dans l’obéissance au Seigneur, comptant sur la puissance de sa parole. Dans l’évangile selon Marc, toutefois, les disciples, affirma Camille Focant, répondirent à l’épiphanie de Jésus sur le lac comme le faisaient ceux du dehors qui virent et entendirent sans comprendre, car leur cœur fut endurci. Cette dernière expression n’avait été jusqu’ici été utilisée que pour les Pharisiens juste avant qu’ils ne complotèrent la mort de Jésus plus la révélation salvifique de Jésus s’affirma de manière extraordinaire, plus les disciples semblèrent régresser vers une dureté de cœur semblable à celle des adversaires de Jésus. On ne put mieux faire pour désarçonner le lecteur.
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Rudolf Bultmann  démythologisa cet épisode évangélique et le rangea parmi des affirmations théologiques présentées dans les récits bibliques comme des faits historiques .Pour Origène, la barque représente nos vies confrontées aux vents et aux flots tumultueux imposés par le Mal. Malgré toutes les péripéties qui surviennent, le Christ veut que nous tenions bien le cap des vertus ; et lorsque abattus, fatigués, nous ne voyons pas l’autre rive, Jésus vient nous sauver en nous donnant deux de ses symboles : la foi et la lumière. Il représente également l’espoir pour les hommes perdus dans la noirceur de la nuit. Pour le théologien dans son commentaire, tout comme pour un autre miracle intitulé la Pièce dans la bouche d’un poisson, saint Pierre fut mis en avant car il fut le successeur du Christ.
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Le père Joseph-Marie Verlinde précisa que ce miracle suit la scène de la Multiplication des pains dans la Bible. Il dit aussi que les disciples avec leur barque s’enfoncèrent dans la nuit, qui est là, le symbole des problèmes que l’Église aura à traverser mais aussi les difficultés de nos vies personnelles. Pour ce prédicateur, le Messie n’a pas peur de marcher dans les tempêtes de nos vies, d’être un phare pour l’humanité. Cette apparition sur l’eau est aussi le symbole de sa résurrection, de son retour parmi les vivants ; c’est l’Alliance omniprésente de Dieu avec les humains et la fécondité qu’il place dans nos actes quotidiens.  Le rapprochement des deux scènes (la multiplication des pains et la marche sur l’eau) nous invite à découvrir au cœur du Pain partagé, la présence mystérieuse de celui qui se révèle en marchant sur les eaux. La lumière du jour éclaire du pain, la lumière de l’Esprit, qui luit dans les ténèbres de notre ignorance, éclaire la divinité de celui qui se tient sous ces humbles espèces. Jésus est  le pain de vie descendu du ciel, le pain que le Père offre lui-même à ses enfants, écrivit le père Joseph-Marie Verlinde.
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De l’évangile selon Matthieu

22 Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. 23 Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. 24 La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. 25 Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. 26 En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.

27 Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » 28 Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » 29 Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. 30 Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » 31 Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »

32 Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. 33 Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » 34 Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth. 35 Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades. 36 Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés. » (Mt 14, 22-36)

Jésus marchant sur la mer

 Jésus aussitôt contraignit ses disciples à se rembarquer. Il congédia la foule et se retira sur la montagne, où il resta seul, en prières. Jésus vint au secours des disciples.  Les voyant battus par la tempête, à la quatrième veille de la nuit, Jésus vint à eux, marchant sur les eaux. Ils furent remplis de frayeur, mais Jésus les rassura. Pierre alla  à la rencontre de Jésus. Pierre dit au Seigneur : « Si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. « Jésus lui ayant dit de venir, Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux.

Mais troublé à la pensée du danger, il enfonça, et appela Jésus à son aide. Jésus le saisit par la main et lui reprocha son manque de foi.  Ils montèrent dans la barque et le vent cessa aussitôt. Ceux qui furent dans la barque se prosternèrent devant Jésus en le proclamant le Fils de Dieu. À son retour dans cette contrée, Jésus fut reconnu. On envoya chercher partout les malades et on les lui amena. Ils furent guéris par le seul attouchement de son vêtement.

La quatrième veille de la nuit était entre trois et six heures du matin. Les veilles, de trois heures chacune commençaient à six heures du soir. Les disciples luttèrent contre la tempête la plus grande partie de la nuit, et ils furent en danger. Jésus, plutôt que de les laisser périr, vint à eux marchant sur la mer. Le rationalisme fut mis en frais d’inventions pour supprimer ce fait surnaturel. La plus ridicule fut qui consista à traduire sur la mer par sur le bord de la mer ! Tout cela pour nier que le Fils de Dieu dominât sur les forces de la nature dont il est pourtant le Roi.

La foule, enthousiasmée par ce qu’elle venait de voir et d’entendre, s’agitait autour de Jésus ; elle voulait même le proclamer roi, raison pressante pour lui d’échapper aussitôt à ces ovations bruyantes pour se retirer dans la solitude. Les disciples purent croire qu’il voulurent les suivre à pied plus tard, et il leur répugna de se séparer de lui.  : Jésus lui-même après tous ses travaux de la journée, éprouva le besoin de retremper son âme dans la communion de son Père céleste. Combien plus ceux qui le suivirent de si loin dans l’activité et le combat !

Le soir désigna une heure avancée de la soirée.  Le mot fantôme signifie une apparition du monde des esprits. Les disciples partageaient la croyance populaire de leur temps. Ainsi, à la crainte du danger se joignit une nouvelle frayeur, tandis que le secours s’approcha !  « Dans la mesure de sa foi, il était porté par les eaux. « (Bengel)  Mais voyant la puissance du vent, le doute et la peur le privèrent de la force de cette foi qui le soutenait. Cependant il lui resta assez de confiance pour crier vers Jésus, et cela eut  suffi pour sa délivrance.

 Pierre n’avait que trop de raisons de douter ; mais la question de  Jésus signifia que là où il fut présent, ces raisons n’existèrent plus. Matthieu seul conserva cet épisode relatif à Pierre, quoique le récit de Jésus marchant sur la mer se retrouve dans Marc et Jean. La critique négative en a conclu que ce trait de la vie du disciple a été ajouté au récit par une tradition postérieure. Mais sur quoi se fonde cette supposition ? L’expérience de Pierre, l’une des plus touchantes et des plus instructives de sa vie, n’est-elle pas dans son caractère, et digne du Maître qui fait son éducation ?

Ceux qui furent dans la barque ne parurent pas être les disciples seulement, mais d’autres encore qui firent la traversée avec eux. Leur foi en Jésus comme Fils de Dieu, dont l’expression s’échappa de leur cœur à la suite de cette scène, ne fut pas éveillée seulement par la majesté et la puissance divines que Jésus leur fit paraître, mais plus encore par sa parole qu’ils entendirent dans cette journée si mémorable pour eux.

Le pays de Génézareth est situé sur le bord occidental du lac de ce nom, dans la basse Galilée. Josèphe décrivit cette contrée comme remarquable par la douceur et la fertilité de son climat. Vint  une pauvre femme malade qui fut guérie en touchant le bord du vêtement de Jésus ; mais ce qui la guérit, ce fut, d’une part, « la puissance qui sortait de lui », et d’autre part, la foi qu’elle avait en lui. Telles furent aussi les guérisons sommairement rapportées ici. Il n’y eut rien dans ces guérisons qui autorisa les superstitions qu’on voudrait appuyer sur un tel exemple.

Diacre Michel Houyoux

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Abbé Pierre Desroches : « Jésus nous fait marcher sur la mer de nos doutes »

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Dix-huitième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 26 juillet 2021

Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, celui qui croit en moi n’aura jamais soif

Épinglé sur #laBible Jean

Le Corps du Christ est un concept de la théologie chrétienne, lié à la rédemption, à la vie éternelle, au partage, à la fraternité, ainsi qu’à la transmission de la parole divine. Lors de la messe catholique, le prêtre dit lors de la prière eucharistique : « au moment d’être livré et d’entrer librement dans sa passion, il prit le pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples en disant: « Prenez et mangez en tous: ceci est mon corps livré pour vous » Ce rappel de la Cène, le repas avant la crucifixion de Jésus-Christ est le symbole de la chair donné par le Messie pour sauver l’humanité de ses péchés.
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Juste un peu plus tard dans l’office, le prêtre dit « faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils nous t’offrons Seigneur le pain de vie.» Plus que le pardon, le pain comme le stipule l’officiant, est pain de vie, symbole de la résurrection apportée aux humains par Jésus. Le Corps du Christ c’est le don par le Messie du pardon des fautes, c’est la nouvelle parole donnée qui sous entend la résurrection et surtout le pain de vie par cette parole christique qui se veut porteuse de charité, de fraternité. Moïse sortit le peuple de l’esclavage; Jésus par le don de son corps, par le sacrifice, cherche à faire régner les vertus cardinales et théologales. La Communauté du Pain de Vie fut une communauté nouvelle de l’Église catholique romaine, fondée en 1976 par Pascal et Marie-Annick Pingault et dissoute par Monseigneur Jean-Claude Boulanger le 9 avril 2015

De l’évangile selon Jean

24 Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. 25 L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »  26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. 27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » 28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » 29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? 31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » 32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. 33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »

34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.»  (Jn 6, 24-35)

Donne nous Seigneur ton Pain de vie. Voici mes mains tendues.

« La foule s’étant aperçue que Jésus n’était pas au bord du lac de Tibériade (166km2) , ni ses disciples non plus, les gens prirent des barques et se dirigèrent vers Capharnaüm sur la rive nord-ouest du lac au nord de l’État d’Israël) à la recherche de Jésus. C’est là qu’ils le trouvèrent. » Jésus s’adressa alors  à cette foule : « Vous me cherchez non pas parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de pain et que vous avez été rassasiés »

  Ce que ces gens attendaient de Jésus, ce n’étaient pas les signes du Royaume, mais uniquement des avantages matériels. Ce diagnostic est très actuel : nous sommes certainement plus matérialisés que  ces gens venus  à la rencontre de celui qui les avait rassasiés lors de cette fameuse multiplication des pains. En acceptant de nous laisser remettre en cause par ce diagnostic, nous découvrirons que nous aussi nous avons faim. Nous avons faim d’argent, de confort, de considération, d’évasion, de sécurité…

Quand Jésus résout nos problèmes, nous sommes prêts à le suivre sans la moindre hésitation, mais s’il nous propose des signes déconcertants de son Royaume, qui ne nous conviennent pas, ne sommes-nous pas prêts à l’abandonner ? Pour trouver réellement Jésus, nous devons le chercher. Quelle est notre recherche de Jésus ? Est-elle celle de ces Juifs qui étaient à la recherche d’un Dieu Providence qui les nourrirait sans qu’ils doivent travailler ?

Nous demandons des guérisons, des succès, des plaisirs, du bonheur immédiat, et nous oublions souvent d’exaucer les désirs légitimes de Dieu, son Commandement d’aimer les autres comme il les aime lui-même. C’est alors, seulement, que nous pourrions profiter vraiment de ce qu’il veut nous donner : sa PAROLE, son PAIN DE VIE, sa PERSONNE à travers son CORPS et son SANG versé, une vraie Communion avec lui. Avant que nous nous mettions à la recherche de Jésus, lui, il nous a cherché. Que notre prière le rejoigne : Seigneur, nous avons faim de Toi ! Montre-nous ton Visage ! Fais couler la source de ta PAROLE !

Ainsi, nous pourrons nous rassasier de ton AMOUR et le porter à toutes les personnes  qui croisent nos routes, particulièrement aux pauvres et aux délaissés. Jésus leur demanda de travailler pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que le Père a marqué de son empreinte. Cette demande de Jésus nous concerne tous : travaillons pour cette nourriture venue du Ciel et qui donne la vie éternelle.   Cette nourriture essentielle dont nous avons besoin, c’est Jésus lui-même : « Je suis le Pain descendu du ciel. Qui mange de ce pain vivra à jamais. » (Jn 6, 51).

 Si nous avons faim et soif de son amour Jésus comblera notre cœur par le sacrement de l’Eucharistie dans lequel il se fait tout à tous. Nous comprenons à présent tout le sens de l’Eucharistie : « Jésus s’est fait pain de  vie pour satisfaire notre faim de Dieu, mais fragile comme le pain pour que nous puissions répondre à l’amour qu’il nous porte. » (Mère Thérésa) Dans la deuxième lecture, Paul apôtre du Christ nous parle de gens qui se laissaient guider par le néant : ne vous conduisez pas comme des païens qui se laissent guider par le néant. Adoptez le comportement de l’homme nouveau, créé saint, juste et dans la vérité, à l’image de Dieu.

Celui qui vient à moi, nous dit Jésus avec insistance n’aura plus jamais faim. Quel dommage si nos pâtisseries arrivaient à nous suffire. Donne nous Seigneur ton Pain de vie. Voici mes mains tendues.

Diacre Michel Houyoux

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◊Œuvre de Soutien aux Églises de France et aux Prêtres   :  cliquez ici pour lire l’article →  « Ce Pain, c’est moi ! »

 

♥  Lectio Divina : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel »

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Seizième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 12 juillet 2021

Ils étaient comme des brebis sans berger

 Seizième dimanche du Temps Ordinaire — Année B dans Catéchèse brebis_sans_berger

# La parabole de la brebis égarée, dite aussi « parabole du bon berger » ou encore « du bon pasteur » », attribuée à Jésus de Nazareth, se retrouve dans deux évangiles canoniques du Nouveau Testament. Elle est rapportée par Matthieu (Mt 18,12-13) et Luc (Lc 15,3-7). On la trouve aussi dans l’Évangile apocryphe de Thomas, logion 107. De possibles parallèles dans l’Ancien Testament sont Ez 34,6, 12 et Ps 119,176.
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La parabole a donné lieu à une expression, la « brebis égarée », désignant, à l’instar du « fils prodigue » dans une parabole qui suit peu après dans Luc, la personne qui s’égare moralement, ou, toujours dans Luc, de la drachme perdue. Les deux premières paraboles, et parfois les trois, servent de base dans les considérations que développent les théologiens et prédicateurs sur la nécessité d’aller chercher la brebis égarée pour la faire rentrer dans le troupeau, quand on considère l’égarement involontaire, ou d’accueillir avec grâce le pécheur repenti, dans le cas de l’égarement volontaire.
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Le Bon Pasteur est un des  titres », par lesquels Jésus s’identifie (Jn 10. 11). Il fait partie des sept paroles Je suis… que l’on trouve uniquement dans l’Évangile selon Jean et fait allusion à un aspect de la mission de Jésus : celui qui rassemble, guide, recherche (celui qui est égaré) et donne sa vie pour les autres. Il fait paître ses brebis ou ramène la brebis égarée. Cette appellation est à l’origine du mot « pasteur » en usage dans le christianisme.
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Le thème iconographique du Bon Pasteur connaît une large diffusion d’abord dans l’art grec antique, où il est appliqué à l’Hermès criophore (du grec κριος, « bélier » et φόρος, « qui porte »), mais aussi aux porteurs d’offrande, puis dans l’art romain au sein duquel il est particulièrement utilisé dans un contexte funéraire, selon des formules dont s’inspire pleinement l’art chrétien naissant1. Ce thème aurait lui-même des prototypes sumériens. L’iconographie chrétienne figure d’abord le Christ « agneau de Dieu », porté par Jean le Baptiste, puis Jésus devient à son tour le Bon Pasteur qui rassemble les brebis égarées. Il est traditionnellement représenté muni de bandes molletières, vêtu de l’exomide, tenant dans ses mains une houlette, un vase à traire le lait (le mulctra) ou une syrinx. Ce thème a inspiré de nombreux artistes chrétiens.
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 De l’évangile selon Marc

30 Les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. 31 Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. 32 Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart.

33 Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. 34 En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.  (Mc 6, 30-34)

À l’écart dans la solitude reposez-vous !

Jésus envoya ses disciples en mission deux par deux. Cette façon de procéder facilite l’entraide et le soutien mutuels, surtout dans les moments difficiles. Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important ce fut que le message fusse transmis d’un commun accord, d’une seule voix. C’est toute la communauté, nous tous, qui sommes appelés à témoigner solidairement de l’Évangile révélé par Jésus Christ. La première règle de l’apostolat, c’est de faire équipe. La vie fraternelle est déjà une prédication de l’amour, avant même d’en parler. Comme membres du Christ vivant, nous avons le devoir d’évangéliser.

 À quoi bon croire au vrai Dieu si je ne parle jamais de lui ? Dieu nous envoie porter autour de nous la bonne nouvelle de l’Évangile. Il nous envoie proclamer la Parole, qui demande un changement de vie, une conversion. Il nous demande de combattre le mal et d’agir en faveur des pauvres.

 Se convertir, tel fut le premier contenu de la prédication des disciples : changez de vie… Convertissez –vous ! Option tellement radicale qu’elle suscita une opposition farouche des auditeurs. Les gens, en moyenne, n’aiment pas changer de vie. Qu’on nous laisse tranquilles ! Dieu dérange ! Cependant, Jésus insiste et nous demande de nous engager dans une vie nouvelle : il s’agit de changer de cap. La foi est une nouvelle façon de vivre qui tranche avec celle des autres.

Dans l’évangile de ce dimanche, Marc nous rapporte que les apôtres sont revenus de leur tournée apostolique et qu’ils se réunirent auprès de Jésus  à qui ils firent un compte rendu détaillé de leur action et de leur enseignement. Ils firent l’expérience de la force de l’Évangile  mais surtout ils expérimentèrent les résistances, les refus, l’indifférence… D’ailleurs, Jésus les avaient avertis qu’ils ne seraient pas toujours accueillis : « Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage.» (Mc 6, 11)

C’est le moment important du compte rendu. Ils ont agit et à présent ils font le point avec Jésus : “Ils lui rapportèrent tout ce qu’ils firent et enseignèrent”  Établir le bilan d’une action, d’une mission, c’est important pour mieux la comprendre et pour l’améliorer dans les prochaines interventions. Nous le faisons régulièrement dans nos réunions d’entreprises, dans les P.O d’écoles et dans nos réunions paroissiales, cela devrait aussi se faire sérieusement.

Aujourd’hui, c’est vrai, on se réunit beaucoup. On travaille beaucoup en groupes : associations et comités  de toutes sortes, convoquant leurs membres pour mettre en commun idées et projets… On parle beaucoup de concertation, de dialogue dans nos réunions.Beaucoup de chrétiens ont compris combien leur foi serait plus forte s’ils arrivaient à se réunir avec d’autres chrétiens pour en discuter et  partager l’Évangile.

C’est déjà le but de la participation à la messe du dimanche : après une semaine vécue au travail et dans notre milieu, nous nous retrouvons le dimanche avec Jésus. Est-ce que j’ai alors quelque chose à lui dire ? Quel bilan de ma semaine vais-je lui présenter ? La mission des apôtres fut très riche en enseignement et ils furent vraiment  fatigués, harassés et ils eurent un urgent besoin de se reposer. Jésus le remarqua et leur dit : “Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez vous un peu” Jésus proposa à ses amis harassés par le travail un temps de détente, un temps de repos.

Jésus veut des hommes, des femmes équilibrés, sereins, paisibles.  C’est indispensable de prendre du repos, surtout de nos jours, dans notre monde survolté. Nous entendons souvent des plaintes du genre : « Je suis fatigué, je suis à bout, je ne sais plus où donner de la tête, j’en ai marre … » Quelle est ma part de calme que je mets volontairement dans mes journées, dans mes semaines ? Comment je passe mes vacances ? Profitons de nos vacances pour nous retremper par la lecture et la prière dans l’intimité du Christ sauveur.

À l’écart, dans la solitude reposez-vous ! La vie intérieure exige le recueillement. L’agitation extérieure n’engendre rien de bon. Toute vie sérieuse oscille entre  des temps d’activité au dehors et des temps de réflexion à l’intérieur : voir, juger, agir. Revoir, rejuger, agir à nouveau. Il n’y a pas de vie chrétienne solide sans ce double rythme : la vie intérieure et l’activité extérieure.

M’arrive-t-il, dans ma journée,  de prendre du temps pour prier ? Me retirer dans l’intimité avec Jésus, ce n’est jamais se couper des autres, eux-mêmes viendront nous chercher. Quand Jésus vit que la foule les avait rejoints, il ne la renvoya pas. Il vit ce qu’il lui manqua. Il eut pitié de cette foule. Prier, c’est nous rendre plus attentifs aux autres pour mieux remarquer leurs besoins réels et mieux y répondre. Que chacun de nous garde précieusement dans son cœur la parole que Dieu lui a adressée personnellement aujourd’hui. 

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ La Croix : cliquez  ici  pour lire l’article → 16e dimanche du temps ordinaire

◊ Père Gilbert Adam  : cliquez  ici  pour lire l’article → 16e dimanche du temps ordinaire, année B

  Lectio Divina : « Ils étaient comme des brebis sans berger »

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