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Quinzième dimanche du Temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 11 juillet 2021

L’envoi en mission

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# Un évangile (du latin evangelium, lui-même emprunté au grec ancien εὐαγγέλιον / euaggélion, « bonne nouvelle ») est un écrit en langue grecque qui relate la vie et l’enseignement de Jésus de Nazareth, appelé par les chrétiens Jésus-Christ. De nombreux évangiles ont circulé pendant les premiers siècles du christianisme. Quatre sont reconnus comme canoniques par les Églises chrétiennes : les évangiles dits selon Matthieu, Marc, Luc et Jean. Ils forment la partie la plus longue du Nouveau Testament.
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Les autres évangiles, non reconnus, sont dits apocryphes. Les évangiles canoniques sont traditionnellement attribués à des disciples de Jésus (pour l’Évangile selon Matthieu et l’Évangile selon Jean), ou à des proches de ses disciples (pour l’évangile selon Marc et l’évangile selon Luc). Matthieu, dit le publicain, l’apôtre ou l’évangéliste ; Marc (disciple de Pierre) ; Luc, dit le médecin bien-aimé (disciple de Paul de Tarse, et à qui est aussi attribuée la rédaction des Actes des Apôtres) ; Jean dit l’apôtre ou l’évangéliste.
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Le plus ancien témoin littéraire de cette attribution est Irénée de Lyon, qui a défini ces quatre évangiles canoniques comme inspirés divinement, probablement en réaction aux thèses de Marcion. Les évangiles ont été rédigés en plusieurs phases, par la deuxième ou troisième génération de disciples, dans une fourchette qui oscille entre les années 65 et 95, d’après les différentes options historiographiques. Michel Quesnel parle de 65 et 958, comme la majorité des historiens et des exégètes, et Raymond Edward Brown9 donne la fourchette 70-années 90, à plus ou moins 10 ans près. Les textes sont le fruit d’un long processus de recueil des paroles de Jésus de Nazareth.
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Ces paroles, parfois adaptées voire complétées, sont reprises dans les diverses situations de la vie des premières communautés chrétiennes et ensuite agencées à la manière d’une Vie (une Vita) à l’antique, qui ne relève cependant aucunement d’une biographie10. Ils ne sont appelés évangiles que vers 150. Les trois premiers évangiles (par ordre chronologique, Marc, Matthieu et Luc) sont qualifiés de « synoptiques » car ils présentent plus ou moins les mêmes épisodes, à la différence du quatrième, celui de Jean, qui apporte d’autres éléments2. Une autre différence est que les synoptiques comptent une cinquantaine de paraboles au total, alors que l’Évangile selon Jean n’en contient aucune. Selon la théorie des deux sources, admise par la quasi-totalité des chercheurs, les parties communes à Matthieu et à Luc dépendent à la fois de l’évangile selon Marc (600 versets chez Matthieu et 350 chez Luc) et et d’un document perdu (235 versets présents chez Matthieu et Luc, mais absents de Marc) appelé la source Q.
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 De l’Évangile selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. (Mc 6, 7-13)

Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Seigneur, je t’offre mes mains pour faire ton travail ; Je t’offre mes pieds pour suivre ton chemin ;Je t’offre mes yeux pour voir comme toi ; Je t’offre ma langue pour dire tes paroles ; Je t’offre mon intelligence pour que tu penses en moi ; Je t’offre mon esprit pour que tu pries en moi ;Surtout, je t’offre mon cœur pour qu’en moi tu aimes le Père et tous les hommes. Je t’offre tout ce que je suis pour que tu grandisses en moi, que ce soit toi le Christ qui vives, travailles et pries en moi.Seigneur, que notre amour envers toi nous invite à vivre, à l’exemple de tes apôtres, ton appel à annoncer ton Royaume pour faire briller dans notre entourage la lumière de ton Évangile.

Jésus appelle les Douze et pour la première fois il les envoie deux par deux

Aujourd’hui, Dimanche XV du temps ordinaire, on lit dans l’Évangile que Jésus envoie les douze disciples, deux par deux, pour proclamer l’Évangile. Jusqu’à maintenant ils ont accompagné leur Maître sur les chemins de Galilée mais l’heure est venue de commencer à propager l’Évangile, la Bonne Nouvelle, la nouvelle que Dieu Notre Père nous aime avec un amour infini et qu’ils nous a donné la vie pour nous rendre heureux pour l’éternité. Cette nouvelle est pour tous. Personne ne doit rester à l’écart de l’enseignement rédempteur de Jésus. Personne n’est exclu de l’Amour de Dieu. Il faut arriver jusqu’au bout du monde. Il faut annoncer la joie du salut, total et universel, à travers le Christ, le Fils de Dieu, fait homme pour nous, mort et ressuscité et omniprésent dans l’Église.

Dotés d’un «pouvoir contre les esprits mauvais» (Mc 6,7) et un “bagage” quasi inexistant —«Il leur ordonna de ne rien emporter pour la route, si ce n’est un bâton: de n’avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur ceinture : ‘Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange’» (Mc 6,8) Ils entament la mission de l’Église. L’efficacité de la prédication évangélisatrice ne viendra pas d’influence humaines ou matérielles mais du pouvoir de Dieu et de la sincérité, de la foi, et du témoignage du prédicateur. «Toute l’impulsion, l’énergie et l’abandon des évangélisateurs proviennent de la source qu’est l’Amour de Dieu inspiré dans nos cœurs par le don du Saint Esprit» (Jean-Paul II).

A l’aube du XXIè siècle, la Bonne Nouvelle n’est toujours pas arrivée partout, ni avec l’intensité qui est nécessaire. Il faut prêcher la conversion, il faut vaincre beaucoup d’esprits mauvais.Nous qui avons reçu la Bonne Nouvelle, la connaissons nous à sa juste valeur?, sommes nous conscients de celle-ci?, sommes nous reconnaissants? Considérons nous comme des envoyés des missionnaires, poussés à annoncer la Bonne Nouvelle par notre exemple, et si nécessaire, par la parole afin qu’elle soit reçue par ceux que Dieu a mis sur notre chemin.

Qui suis-je, Seigneur, pour que tu m’envoies moi aussi annoncer ton Évangile à mes frères ? Tu connais mes doutes et mes limites, tu sais mes faiblesses et mes peurs. Je suis tenté de laisser cette tâche à ceux qui me semblent mieux préparés que moi pour l’accomplir : les prêtres, les personnes engagées dans les paroisses ou dans des familles spirituelles. Et pourtant, j’entends l’Esprit qui souffle en moi et me pousse à sortir de moi-même pour témoigner de ton amour auprès de ceux qui n’en ont pas encore fait l’expérience. Sois celui qui vives, travailles et pries en moi.

Soyons témoin du Christ qui vit en nous par des gestes simples et humains, comme un sourire, un service gratuit, prendre du temps avec quelqu’un qui en a besoin…

⁠Contact Marie Landry Bivina

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Quinzième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

  Monseigneur Sosthène Léopold Bayemi : « 15ème dimanche du temps ordinaire – Année B’

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Samedi de la quatorzième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 10 juillet 2021

Ne craignez pas ceux qui tuent le corps

FR-Evangile-Illustre-2015-10-16

Disciple Ce terme est souvent utilisé pour désigner ceux qui ont suivi Jésus-Christ, dont les douze apôtres. Il désigne également les septante disciples envoyés par le Christ pour prêcher l’évangile (Lc 10 1-24Platon était le célèbre disciple du non moins célèbre Socrate. Aristote a été disciple de Platon avant de fonder sa propre doctrine. Les disciples d’un guru dans l’hindouisme sont appelés shishya (sanscrit).Dans le bouddhisme et le jaïnisme, les disciples sont appelés shravaka (sanscrit) ou savaka (pali).

Dans le soufisme, le disciple est appelé mouride (arabe murîd). Dans les arts martiaux japonais, un disciple est appelé deshi. Voir aussi : uchi deshi et jikideshi.Dans le bouddhisme tibétain, un disciple est appelé « lanou »Les artistes renommés ont longtemps eu des élèves qu’on appelait disciples. Léonard de Vinci est un de ces maîtres dont les disciples furent nombreux (Salai, Francesco Melzi).Deux auteurs de bandes dessinées, Turk et de Groot, ont créé une série à succès Léonard autour de ce thème et dans laquelle on voit le disciple souffre-douleur, Basile, subir le génie et les humeurs de Léonard de Vinci.

De l’évangile selon Matthieu

24 Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. 25 Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. 26 Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. 27 Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits.

28 Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. 29 Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. 30 Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. 31 Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. 32 Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. 33 Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux.

» (Mt 10, 24-33)

Motifs de persévérer

 » Il suffit au disciple d’être comme son maître, et au serviteur d’être comme son seigneur. S’ils ont nommé le maître de la maison Béelzébul, combien plus les gens de sa maison ? »  Combien cette vérité proverbiale est évidente, et combien elle est même humiliante pour les chrétiens, quand ils considèrent qu’ici le maître le seigneur est le Fils du Dieu vivant, et que le disciple, le serviteur (grec esclave) est un pauvre pécheur ! Jésus accepte cette comparaison ; où sont les disciples qui l’admettent sérieusement ?

Béelzéboul, peut avoir deux sens, selon l’étymologie que l’on adopte : de Baal sébel, il signifierait le dieu des ordures, et l’on suppose que les Juifs nommaient ainsi, par mépris, cette divinité païenne, de Baal seboul, il aurait le sens de maître du logis, ou de la demeure. Or, les Juifs, toujours par haine de ce nom de Baal, désignaient ainsi le chef de la demeure des démons et des possédés, en l’autorité duquel ils accusaient Jésus de chasser les démons.

Jésus s’appela à dessein le maître de la maison de Dieu, terme qui forme un contraste étrange avec celui de maître de la demeure du diable. Ainsi l’injure est en même temps un blasphème.  Jérôme déjà lisait Béelzéboub, et faisait dériver cette désignation de Satan du nom d’une divinité des Hécronites (Baal-zeboub, le dieu des mouches), que le roi Achazia fit consulter dans une maladie. Puisqu’il ne se peut pas que les hommes ne vous haïssent comme ils m’ont haï, ne les craignez donc pas ! On ne craignit pas ce qui fut inévitable et prévu ; on s’apprêta à l’affronter avec calme.

Les maisons, en Orient, sont surmontées d’une plate forme, d’où l’on pourrait au besoin parler à un nombreux auditoire. Mais l’expression est figurée et proverbiale et indique la grande publicité à donner à l’Évangile, qui ne renferme pas de mystères.

D’excellents interprètes (Stier, Olshausen et d’autres)  pensèrent  que Jésus opposa à la crainte des hommes, non la crainte de Dieu, mais la crainte du diable. Ce fut lui, pensèrent-ils, qui détruisit l’âme et le corps. Et quel encouragement y aurait-il pour les disciples dans cette crainte du diable, qui les aurait au contraire asservis ? Qui ne vit que Jésus, continuant son discours, appela à la confiance en Dieu, qui fut inséparable de la crainte de Dieu ?

Puisqu’il ne se peut pas que les hommes ne vous haïssent comme ils m’ont haï, ne les craignez donc pas ! On ne craint pas ce qui est inévitable et prévu ; on s’apprête à l’affronter avec calme.  Il faut que la vérité fusse  proclamée dans ce monde, et vous fûtes ses témoins. Les maisons, en Orient, sont surmontées d’une plate forme, d’où l’on pourrait au besoin parler à un nombreux auditoire. Mais l’expression est figurée et proverbiale et indique la grande publicité à donner à l’Évangile, qui ne renferme pas de mystères.

Nouveau motif de ne pas craindre, alors même que la proclamation courageuse de la vérité pourrait vous coûter la vie. À cette crainte sans raison d’être, opposez la seule crainte raisonnable, celle du souverain Juge. Combien de martyrs cette parole a soutenus jusqu’à leur dernier soupir ! D’excellents interprètes (Stier, Olshausen et d’autres) pensèrent que Jésus opposa à la crainte des hommes la crainte de Satan. Ce fut  lui, pensèrent-ils, qui  détruit l’âme et le corps.

Quel encouragement y aurait-il pour les disciples dans cette crainte du diable, qui les aurait au contraire asservis ? Qui ne vit que Jésus, continuant son discours appela à la confiance en Dieu, qui fut inséparable de la crainte de Dieu ? Contre la crainte des hommes il n’y a qu’un remède, la confiance en Dieu. Pour inspirer aux siens cette confiance,  Jésus leur montra la divine Providence qui étendit ses soins aux moindres êtres. Ces petits passereaux qui eurent si peu de valeur que deux se vendent pour un sou (assarion, la dixième partie de la drachme ou du denier romain), pas un seul ne périt sans la volonté de Celui qui lui a donné la vie.

Combien plus vous, enfants et serviteurs de Dieu, devez-vous avoir la confiance que pas le moindre mal, fut-ce la perte d’un de vos cheveux, ne peut vous atteindre sans cette même volonté divine ! Confesser Jésus-Christ devant les hommes, se déclarer à lui et pour lui, ou le renier par lâcheté ou manque d’amour, c’est là ce qui divise notre humanité en deux parts. Mais c’est là aussi ce qui la divisera devant Dieu au jour du jugement. Et il ne faut pas oublier qu’il y a diverses manières de confesser ou de renier Jésus.  Qui est cet homme qui fait dépendre de la confession de son nom, de la fidélité à sa personne, toute la vie religieuse et morale, et même la destinée éternelle de ceux qui l’écoutent  ?

Diacre Michel Houyoux

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Samedi de la 14e semaine, année impaire

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  Ne craignez pas ceux qui tuent le corps  » – Lectio Divina -

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Mardi de la quatorzième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 6 juillet 2021

Évangile et Homélie du mardi 24 Mar 2020. Lève-toi, prends ton brancard, (  grabat, lit, natte, civière) et marche. - Chorale Belgo-Burundaise CSFA

# La fille de Jaïre désigne un personnage du Nouveau Testament. Elle est la fille du chef de synagogue Jaïrus. Elle est associée à l’un des miracles de Jésus, celui de la résurrection de la fille de Jaïre, décrit dans les Évangiles synoptiques aux passages suivants : Marc 5:21-43, Matthieu 9:18-26 et Luc 8:40-56. Chez Marc, l’épisode se conclut par l’obligation du  secret messianique. Cet épisode survint juste après l’exorcisme du possédé de Gerasa. Jaïre vint demander à Jésus de soigner sa fille mourante.
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Peu de détails furent donnés quant à l’identité de Jaïre. L’Évangile selon Matthieu n’indique même pas son nom. Sa fonction exacte ne fut pas mentionnée. Il porte un nom hébraïque, Ya’ir, qui signifie « il éclaire » ou « il réjouit ». Alors qu’il fut un notable, il s’abaissa aux pieds de Jésus. L’un des enseignements de cet épisode de l’histoire de Jésus est que la foi permet d’obtenir la guérison. Lorsque la femme fut guérie, Jésus lui dit : « Ta foi t’a sauvée».
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Pour Pierre Chrysologue, ce miracle veut porter tous les humains à croire, mais aussi que le temps ne peut pas intervenir sur le don d’une réalité éternelle. Ce miracle montre aussi l’omnipotence de Dieu. Pour l’abbé Antoni Carol i Hostench, ce passage de la Bible est exemple de foi sans limite. Il cite l’annonce de l’archange à Zacharie et celle de Marie qui sont pour lui deux autres exemples extraordinaires de la foi. Il cite aussi saint Luc afin de prouver la générosité divine envers ceux qui croient : « Et moi je vous dis : demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira » (Luc 11, 9).
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

32 Ils sortirent donc, et voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. 33 Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » 34 Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » 35 Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité.

36 Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. 37 Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. 38 Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.» (Mt 9, 32-38)

Retour d’une jeune fille à  la vie

Comme Jésus parla encore, un chef entra et, se prosternant devant lui, le pria de venir imposer les mains à sa fille qui venait de mourir. Aussitôt Jésus le suivit. Pendant qu’il fut en chemin, une femme qui avait une perte de sang s’approcha timidement par derrière et toucha le bord de son vêtement, convaincue que cela lui suffira pour être guérie. Jésus, se retournant, lui déclara que sa foi l’a sauvée . Arrivé à la maison du chef, Jésus voyant des gens qui faisaient de bruyantes lamentations, leur ordonna de se retirer, ajoutant : ‘« La jeune fille n’est pas morte, elle dort ». Puis il prit la jeune fille par la main, et elle se leva.

D’après Matthieu, cet homme s’approcha de Jésus immédiatement.  Marc et Luc assignèrent à cette histoire une tout autre place et pour le temps et pour le lieu.  Ce chef était, selon Marc  et Luc  qui racontèrent avec plus de détails, président de la synagogue de Capharnaüm : il était chargé de surveiller et de diriger le culte. Il s’appelait Jaïrus et la jeune fille âgée de douze ans pour laquelle il implora le secours de Jésus était son unique enfant. D’ordinaire les hommes de cette classe n’étaient pas prosternés aux pieds de Jésus ; mais l’épreuve avait déjà produit son fruit.

 Jaïrus n’apprit la mort de son enfant que lorsque Jésus fut en chemin avec lui pour se rendre dans sa maison. Peut-être supposa-il que l’enfant qu’il avait laissée à l’extrémité mourut pendant son absence.

Dans les trois synoptiques, l’histoire touchante de cette guérison trouve place comme épisode, dans le récit de la résurrection de la jeune fille. Ici encore Matthieu résuma, Marc et Luc donnèrent plus de détails.  Cette pauvre femme, depuis si longtemps malade, s’approcha de Jésus  par derrière , en se cachant, parce que sa maladie la rendait souillée selon la loi.

Elle parut avoir eu une confiance illimitée, même un peu superstitieuse, en la puissance de Jésus. Elle pensa que le contact de la frange de son vêtement pourrait la guérir. Sa foi obscure, mais sincère, la conduisit à son but.   Jésus insista pour la faire parler, l’éclairer, la convaincre que ce n’était pas l’attouchement d’un vêtement qui l’avait guérie, mais sa parole puissante et miséricordieuse répondant à sa foi.

Jésus, voyant cette pauvre femme intimidée,  tremblante, lui adressa de touchantes paroles d’encouragement, puis il attribua sa délivrance à sa foi, pour bien lui faire comprendre que ce ne fut pas le vêtement touché qui, par une action magique, opéra la guérison. Bien plus, cette parole : « Ta foi t’a sauvée », exprima que l’action déjà accomplie et permanente dans ses résultats, alla plus loin que la guérison du corps. Cette délivrance et la tendre charité de Jésus formèrent entre lui et cette femme un lien qui eut pour effet le salut de son âme.

Chez les peuples de l’antiquité, dès que quelqu’un avait expiré on appelait des joueurs de divers instruments et des femmes qu’on nommait des  pleureuses, afin de faire entendre des airs lugubres et de grandes lamentations sur le mort. La foule que Jésus trouva là, se composait de tous ces gens et des amis et voisins accourus pour faire leurs condoléances.

Jésus fit retirer tout ce monde car il voulut agir dans le calme et le silence. De sa parole, comprise trop littéralement, des exégètes très sérieux (Olshausen, Néander et d’autres) conclurent que la jeune fille n’était réellement pas morte mais endormie d’un sommeil léthargique. Matthieu, Marc et Luc eurent une conviction opposée. Selon Matthieu, ce miracle se serait accompli sans parole. Ce fut la main de Jésus,  prenant la main de la jeune fille, qui aurait rendu la vie à celle-ci.

On amena à Jésus un homme muet, démoniaque. Il n’est pas dit, dans le cas présent, si le mutisme de cet homme venait de l’influence d’un démon ou s’il avait cette infirmité dès sa naissance ; mais il est sûr que sa guérison coïncida avec l’expulsion du démon. Des pharisiens ne nièrent pas les miracles de Jésus ; mais, dans leur incrédulité haineuse, ils préférèrent les attribuer au diable plutôt qu’à Dieu. Matthieu rapporta ce discours à propos de la guérison d’un démoniaque aveugle et muet, qui fut pour les pharisiens l’occasion de répéter leur propos.

Jésus parcourut en vrai missionnaire les divers lieux du pays ; il n’attendit pas que les hommes vinrent à lui, il alla à leur rencontre. Enseigner, prêcher la bonne nouvelle du royaume et guérir le corps et l’âme, telle fut son œuvre.  Ce fut dans le lamentable état moral des hommes de son temps que Jésus vit les indices d’une grande moisson d’âmes, prête à être recueillie dans le royaume de Dieu . Plus l’homme sent sa misère et en souffre, plus ses besoins profonds le jettent dans les bras de Jésus. Mais, pour la moisson, il faut des ouvriers pour conduire les âmes à la source de là vie, il faut des serviteurs de Dieu qui la leur montrent avec amour ; et alors il y en avait si peu, que Jésus demanda à ses disciples de prier pour que le nombre en fut accru.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Père Gilbert Adam HOMÉLIE POUR LE MARDI DE LA 14ÈME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE (6 JUILLET 2021)

◊ Dom Armand Veilleux (Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique)   HOMÉLIE POUR LE MARDI DE LA 14ÈME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE (6 JUILLET 2021)

  Lectio Divina : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! « 

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Lundi de la quatorzième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 5 juillet 2021

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# La fille de Jaïre désigne un personnage du Nouveau Testament. Elle est la fille du chef de synagogue Jaïrus. Elle est associée à l’un des miracles de Jésus, celui de la résurrection de la fille de Jaïre, décrit dans les Évangiles synoptiques aux passages suivants : Marc 5:21-43, Matthieu 9:18-26 et Luc 8:40-56. Chez Marc, l’épisode se conclut par l’obligation du secret messianique. Les deux miracles ainsi disposés constituent un exemple des histoires intercalées, avec un miracle inséré dans l’autre. Ceci établit un contraste entre la vieille femme souffrante depuis douze ans, et la jeune fille qui a douze ans.
D’après l’historien Thierry Murcia les deux épisodes seraient historiques. Ils interviendraient un jour de Kippour, jour de jeûne et de pardon des péchés. La femme aurait souffert de menstrues irrégulières et la jeune fille aurait été victime d’un coma hypoglycémique, d’où le fameux diagnostic posé par Jésus : « elle n’est pas morte : elle dort » suivi de l’injonction « qu’on lui donne à manger » L’un des enseignements de cet épisode de l’histoire de Jésus est que la foi permet d’obtenir la guérison. Lorsque la femme est guérie, Jésus lui dit : « Ta foi t’a sauvée ».
Pour Pierre Chrysologue, il est clair que ce miracle veut nous porter tous à croire, mais aussi que le temps ne peut pas intervenir sur le don d’une réalité éternelle. Ce miracle montre aussi l’omnipotence de Dieu. Pour l’abbé Antoni Carol i Hostench, ce passage de la Bible est exemple de foi sans limite. Il cite l’annonce de l’archange à Zacharie et celle de Marie qui sont pour lui deux autres exemples extraordinaires de la foi. Il cite aussi saint Luc afin de prouver la générosité divine envers ceux qui croient : « Et moi je vous dis : demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira » (Luc 11, 9).

De l’évangile selon Matthieu

18 Tandis que Jésus leur parlait ainsi, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. »  19 Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. 20 Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement.  21 Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »

22 Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. 23 Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : 24 « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. 25 Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. 26 Et la nouvelle se répandit dans toute la région. » (Mt 9, 18-26)

Retour à la vie de la jeune fille

Comme Jésus parlait encore, un chef entra et, se prosternant devant lui, le pria de venir imposer les mains à sa fille qui venait de mourir. Aussitôt Jésus le suivit. Guérison en chemin de la femme malade depuis douze ans Pendant qu’il est en chemin, une femme qui avait une perte de sang s’approche timidement par derrière et toucha le bord de son vêtement, convaincue que cela lui suffira pour être guérie. Jésus, se retournant, lui déclara que sa foi l’a sauvée.

Arrivé à la maison du chef, Jésus voyant des gens qui faisaient de bruyantes lamentations, leur ordonna de se retirer, ajoutant : « La jeune fille n’est pas morte, elle dort. »  Puis il prit la jeune fille par la main, et elle se leva. D’après Mattieu, cet homme s’approcha de Jésus immédiatement. Ce chef était, selon Marc et Luc  raconté ent avec plus de détails : président de la synagogue de Capharnaüm,, il était chargé de surveiller et de diriger le culte. Il s’appelait Jaïrus et la jeune fille âgée de douze ans pour laquelle il implora le secours du Seigneur était son unique enfant. D’ordinaire les hommes de cette classe n’étaient pas prosternés aux pieds de Jésus . .

Selon Marc et Luc,  Il l’avait donc quittée encore vivante ; Jaïrus n’appit la mort de son enfant que lorsque Jésus fut en chemin avec lui pour se rendre dans sa maison. Peut-être supposa-il que l’enfant qu’il avait laissée à l’extrémité, était morte maintenant, ou bien Matthieu raconte, selon son habitude, seulement les faits de la mort et du retour à la vie, en omettant les circonstances secondaires.

Dans les trois synoptiques, l’histoire touchante de cette guérison trouve place comme épisode, dans le récit de la résurrection de la jeune fille. Ici encore Matthieu résuma, tandis que Marc et Luc précisèrent l’évènement  avec des détails nouveaux qui lui donnèrent un caractère assez différent.  Cette pauvre femme, depuis si longtemps malade, s’approcha de Jésus  par derrière, en se cachant, parce que sa maladie la rendait souillée selon la loi, ce qui ajoutait encore à son affliction. Elle parut avoir eu une confiance illimitée, même un peu superstitieuse, en la puissance de Jésus.

C’est ce qui ressortit de sa pensée que le contact seul de la frange de son vêtement pourrait la guérir. Sa foi obscure, mais sincère, la condustit pourtant à son but.  ésus, voyant cette pauvre femme intimidée, « tremblante » (Luc), « effrayée » (Marc), lui adresse d’abord de touchantes paroles d’encouragement (comparez verset 2), puis il attribue sa délivrance à sa foi, pour bien lui faire comprendre que ce n’est pas le vêtement touché qui, par une action magique, a opéré la guérison.

Bien plus, cette  parole : « Ta foi t’a sauvée », exprima l’action déjà accomplie et permanente dans ses résultats,alla plus loin que la guérison du corps. Cette délivrance et la tendre charité de Jésus formèrent entre lui et cette femme un lien qui eut pour effet le salut de son âme.   Chez les peuples de l’antiquité, dès que quelqu’un avait expiré on appelait des joueurs de divers instruments et des femmes qu’on nommait des  pleureuses , afin de faire entendre des airs lugubres et de grandes lamentations sur le mort. La foule que Jésus trouva là, se composait de tous ces gens et des amis et voisins accourus pour faire leurs condoléances.

Jésus fit retirer tout ce monde il voulut agir dans le calme et le silence. Les évangélistes eurent une conviction opposée ; une autre parole semblable de Jésus désignait aussi une mort réelle. Là où fut Jésus, la mort ne fut plus la mort, mais un sommeil toujours suivi du réveil, le repos après les fatigues de la vie. Ce qui montra combien ils furent convaincus que la jeune fille était réellement morte.Selon Matthieu, qui abrègea, ce miracle se serait accompli sans parole. C’est la main de Jésus prenant la main de la jeune fille qui aurait rendu la vie à celle-ci.

Diacre Michel Houyoux

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◊  Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 14e semaine, année impaire

◊  Dom Armand Veilleux ( Abbaye notre Dame de Sciurmùont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article →  HOMÉLIE POUR LE LUNDI DE LA 14ÈME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE

  Lectio Divina : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! « 

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