• Accueil
  • > Recherche : monde tu fais

Résultats de votre recherche

Quinzième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 5 juillet 2021

Quinzième du Temps Ordinaire -B - ppt télécharger

# La Grande Mission, ou Mission universelle, est une instruction que donne Jésus de Nazareth à onze de ses Douze Apôtres après sa résurrection. Dans cet épisode, relaté par les cinq derniers versets de l’Évangile selon Matthieu, Jésus apparaît à ses disciples sur une montagne de Galilée et leur demande de baptiser « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » l’ensemble des nations du monde. Ce passage fait suite à la crucifixion et à la résurrection de Jésus. Élian Cuvillier note qu’il ne contient cependant aucun appel au jugement de Dieu : l’envoi en mission et l’adhésion de nouveaux disciples semblent ici l’emporter sur les notions de péché ou de rétribution4. L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, le « je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » s’inscrit dans la continuité de l’« Emmanuel », le « Dieu avec nous » de Mt 1, 23 . L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre.

Il convient aussi d’envisager la « Grande Mission » dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume. Cette fin des temps ne fut pas décrite comme imminente par l’auteur. La « Grande Mission » est à distinguer de la « Petite Mission », ou « Discours d’envoi », qui figure plus haut dans le même Évangile selon Matthieu, au chapitre 10.

En revanche, elle évoque d’autres péricopes des Évangiles canoniques, parmi lesquelles l’institution des douze apôtres, présente dans les trois synoptiques. Toutefois, l’institution des apôtres a lieu du vivant de Jésus, avant la crucifixion, alors que la « Grande Mission » se situe après la résurrection. L’Évangile selon Luc, rédigé à la même époque que celui de Matthieu, vers l’année 80, rapporte une scène proche de la « Grande Mission » exposée par Matthieu ; elle prend place elle aussi après la crucifixion et la résurrection. Jésus demanda à ses disciples de prêcher à toutes les nations, en commençant par Jérusalem, la repentance qui mène à la rémission des péchés. Le thème réapparaît dans les Actes des Apôtres, ouvrage également écrit par Luc : au moment de l’Ascension, Jésus promet à ses apôtres que l’Esprit saint les assistera dans l’accomplissement de leur mission. L’Évangile selon Marc, qui est antérieur aux deux autres synoptiques et date des années 65-7513, inclut un passage comparable à la « Grande Mission » de Matthieu dans sa « finale longue ».

L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, le « je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » s’inscrit dans la continuité de l’« Emmanuel », le « Dieu avec nous » de Mt 1, 23 . L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre. Il convient aussi d’envisager la « Grande Mission » dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume. Cette fin des temps ne fut pas décrite comme imminente par l’auteur.

La « Grande Mission » est à distinguer de la « Petite Mission », ou « Discours d’envoi », qui figure plus haut dans le même Évangile selon Matthieu, au chapitre 10. En revanche, elle évoque d’autres péricopes des Évangiles canoniques, parmi lesquelles l’institution des douze apôtres, présente dans les trois synoptiques. Toutefois, l’institution des apôtres a lieu du vivant de Jésus, avant la crucifixion, alors que la « Grande Mission » se situe après la résurrection. L’Évangile selon Luc, rédigé à la même époque que celui de Matthieu, vers l’année 80, rapporte une scène proche de la « Grande Mission » exposée par Matthieu ; elle prend place elle aussi après la crucifixion et la résurrection. Jésus demanda à ses disciples de prêcher à toutes les nations, en commençant par Jérusalem, la repentance qui mène à la rémission des péchés. Le thème réapparaît dans les Actes des Apôtres, ouvrage également écrit par Luc : au moment de l’Ascension, Jésus promet à ses apôtres que l’Esprit saint les assistera dans l’accomplissement de leur mission. L’Évangile selon Marc, qui est antérieur aux deux autres synoptiques et date des années 65 -75 , inclut un passage comparable à la « Grande Mission » de Matthieu dans sa « finale longue ».

 De l’évangile selon Marc

07 Il appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, 08 et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. 09 « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » 10 Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ.

11 Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » 12 Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. 13 Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. » (Mc 6 ,7-13)

Jésus envoya ses disciples en mission deux par deux

L’un des premiers actes de Jésus au début de sa vie publique fut de choisir douze collaborateurs. Les premiers chapitres de l’Évangile de Marc nous les montrent accompagnant Jésus. Et dans la page d’Évangile de ce jour, Jésus les appelle pour la première fois, et les envoie deux par deux en mission (Mc 6, 7). Pour la première fois, ils se retrouvent seuls, sans Jésus, chargés de prêcher, c’est déjà le temps de l’Église qui commence.

Jésus les envoya en mission deux par deux : cette manière de faire facilite l’entraide et le soutien mutuels, surtout dans les moments difficiles. Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est que le message soit transmis d’un commun accord, d’une seule voix. C’est toute la communauté qui est appelée à témoigner solidairement de l’évangile révélé par Jésus Christ. La première règle de l’apostolat, c’est de faire équipe. La vie fraternelle est déjà une prédication de l’amour, avant même d’en parler. Chrétiens, chrétiennes, comme membres du Christ vivant, nous avons le devoir d’évangéliser.

À quoi bon croire au vrai Dieu si je ne parle jamais de lui ? Dieu nous envoie porter autour de nous la bonne nouvelle de l’Évangile. Il nous envoie proclamer la Parole, qui demande un changement de vie, une conversion. Il nous demande de combattre le mal et d’agir en faveur des pauvres.

Se convertir, tel est le premier contenu de la prédication des disciples : changez de vie… Convertissez –vous ! Option tellement radicale qu’elle suscite une opposition farouche. Les gens, en moyenne, n’aiment pas changer de vie. Qu’on nous laisse tranquilles ! Dieu dérange ! Lui qui nous demande de nous engager dans une vie nouvelle. Il s’agit de changer de cap. La foi est une nouvelle façon de vivre qui tranche avec celle des autres.

C’est dans notre famille et dans notre quartier que nous avons à le vivre, sur notre lieu de travail ou de vacances. Nous n’avons pas besoin de rechercher les grands moyens. Ce que Jésus attend de nous, c’est seulement notre témoignage. Nous sommes capables de vaincre le mal là où nous sommes et vivre déjà en hommes libérés. C’est cela qui nous permettra d’être témoins du Christ devant les autres.

Comme le prophète Amos (première lecture) et comme les Douze (évangile), nous sommes invités à donner le meilleur de nous-mêmes à ce témoignage que le Seigneur nous confie. En participant à la messe et par l’Eucharistie, nous puisons à la source.

Celle qui nous ouvre la première le chemin de l’évangélisation, de la mission, c’est la Vierge Marie. Prions la sainte Vierge Marie, la mère de Jésus, de nous aider à devenir par toute notre vie, d’authentiques porteurs de Lumière, d’Amour et de Vérité, auprès de ceux et de celles qui nous entourent.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → 15e dimanche du temps ordinaire, année B

◊  Au service de la liturgie  : cliquez ici pour lire l’article → 15e dimanche du temps ordinaire

  La mission de Jésus est la nôtre

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans comportements, La messe du dimanche, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

Quatorzième dimanche du temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 4 juillet 2021

Quatorzième du Temps Ordinaire - B - ppt télécharger

# Un philosophe est une personne dont les écrits ou la parole sont reconnus par des écoles, groupes, religions, ou académies… Il existe ainsi une dimension de reconnaissance entre le philosophe et le groupe qui le juge en tant que tel. En un sens large, on appelle philosophe celui qui pense de façon conceptuelle, radicale, critique, systématique les grands principes et valeurs de la vie et de la connaissance : Platon, Aristote, Descartes, Pascal, Leibniz, Spinoza, Hume, Kant, Hegel, Nietzsche, Bergson, Wittgenstein, Heidegger représentent l’idée que se fait l’occident de la philosophie car Bouddha et Confucius (entre autres) sont également considérés comme des philosophes.
x
Dans cette discipline, les femmes sont peu citées. De nombreuses philosophes sont très actives dans les universités : Marion Bernard, Elsa Dorlin, Aurélie Knüfer et beaucoup d’autres. Certains textes religieux peuvent contenir des notions d’ordre philosophique. Au-delà du sens général, le terme de philosophe s’applique, de façon plus large, aux personnes qui pratiquent une forme de philosophie. Mais puisque cette pratique est elle aussi l’enjeu de débats philosophiques, il est difficile de donner une définition générale de ce qu’est un philosophe, qui serait acceptée sans difficulté par tous ceux qui se définissent comme tels.
x

Néanmoins, l’idée la plus générale que l’on puisse s’en faire est celle d’une personne qui réfléchit sur le monde et la pensée, pour accéder à la sagesse ou pour comprendre le sens de la vie, dans l’espoir d’être plus heureuse ou plus libre. Il existe cependant, depuis peu, une nouvelle façon de penser la définition de la philosophie, en lui apportant une technique, comme à toute autre matière. Cette nouvelle façon de voir la définit comme étant la discipline étudiant (par la méditation, si l’on veut) les lois et les préceptes reliant ce qui est à ce qui devrait être. La philosophie serait ainsi l’art de comprendre ce qui devrait être à la place de ce qui est, à la place de notre situation, d’où la prise de recul sur les choses en général, d’où également la recherche des lois auxquelles nous obéissons dans la vie.

xLa philosophie occidentale dite « classique » laisse la morale comme partie négligeable, alors que pour certains la morale et la philosophie sont une seule et même chose. est philosophe celui qui fabrique un concept. Un concept résout un problème général. Les deux premiers philosophes sont alors Pythagore et Thalès. Suivis par Parménide, Zénon d’Élée, Héraclite d’Éphèse, Anaximandre, et tous ceux désignés comme des présocratiques: Empédocle, Philolaos, Archytas, Leucippe, Anaxagore, et l’imposant Démocrite. Ils sont pour l’essentiel des physiciens de la philosophie et des moralistes (des sages).

x

De l’Évangile selon saint Marc

Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant (Mc 6, 1 -6)

Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Visite à Nazareth

Aujourd’hui, la liturgie nous aide à découvrir les sentiments du Coeur de Jésus: «Il s’étonna de leur manque de foi» (Mc 6,6). Sans aucun doute les disciples furent-ils impressionnés par le manque de foi des concitoyens du Maître et par la réaction de ce dernier. Normalement, les choses auraient dû se passer autrement: ils arrivaient au pays où ils avaient vécu tant d’années, les gens avaient entendu parler des œuvres que Jésus réalisait et il eut été logique qu’ils l’accueillissent avec affection et confiance, mieux disposés que quiconque à écouter ses enseignements. Il advint tout le contraire: «Et ils étaient profondément choqués à cause de lui» (Mc 6, 3).

La surprise de Jésus devant l’attitude des gens de sa terre nous montre un cœur qui fait confiance aux hommes, qui espère une réponse et que l’absence de celle-ci ne laisse pas indifférent, car c’est un cœur qui se donne en cherchant notre bien. Saint Bernard le dit très bien, quand il écrit: «Le Fils de Dieu est venu et il fit de telles merveilles en ce monde qu’il arracha notre esprit à tout ce qui est mondain, pour que nous méditions et jamais ne cessions de mesurer ses merveilles. Il nous a laissé des horizons infinis pour distraire notre intelligence, et un fleuve d’idées si abondant qu’il est impossible de l’épuiser. Y a-t-il quelqu’un capable de comprendre pourquoi la majesté suprême a-t-elle voulu mourir pour nous donner la vie, servir pour que ce soit nous qui régnions, vivre exilée pour nous ramener dans notre patrie, et se rabaisser jusqu’à ce qu’il y a de plus vil et de plus ordinaire pour nous élever au-dessus de tout?».

Combien la vie des habitants de Nazareth s’en fut trouvée changée s’ils s’étaient approchés de Jésus avec foi! Demandons-lui jour après jour, comme ses disciples: «Seigneur, augmente en nous la foi» (Lc 17, 5), afin de nous ouvrir de plus en plus à son action aimante en nous. Par ces versets d’Évangile, tu veux, Seigneur, nous donner un enseignement très profond et très important. Tu veux que ceux qui se sont éloignés de leur Créateur retrouvent la raison de leur origine et de leur destinée.

Tu  nous enseignes la nécessité de nous ouvrir à cette Vérité sans laquelle la vie perd tout son sens, toute sa raison d’espérer, toute la force pour attendre la vie éternelle à laquelle nous sommes destinés. Seigneur tout puissant, fais-nous revenir vers toi. Notre société perd le chemin qui nous conduit jusqu’à toi et en toi. Fais-nous retrouver la joie d’exister et la force de nous ouvrir à ta grâce. En cette année confiée à la protection de saint Joseph, lui offrir chaque journée pour qu’il protège tous les hommes dans le monde entier.

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Quatorzième dimanche du Temps ordinaire – Année B

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Serviteurs de Jésus et de Marie  : cliquez ici pour lire l’article →  Marcher dans la confiance et acceuillir l’imprévu
◊ Praedicatho homélies  : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus fait toujours scandale ! – Homélie 14° dimanche du T.O.B

  Père Jean-Marie Vianney Sakubu O C D

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

Nativité de Saint Jean Baptiste

Posté par diaconos le 24 juin 2021

Ta femme mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean

Ta femme Elisabeth mettra au monde pour toi un fils...

x
# La Nativité de saint Jean-Baptiste est un tableau (181 × 266 cm) du Tintoret conservé au musée de l’Ermitage. Œuvre de jeunesse, elle a été composée en 1550. Il existe une œuvre homonyme du Tintoret en l’église Saint-Zacharie de Venise. Le sujet du tableau est la Nativité de saint Jean-Baptiste, telle qu’elle est narrée dans l’Évangile de Luc.
x
Le prêtre Zacharie reçoit avec incrédulité l’annonce de sa paternité à cause de l’âge mûr des parents. Jean le Baptiste de son nom de naissance Yohanan est un personnage majeur du christianisme et de l’islam. Sur le plan historique, son existence est attestée par un passage de Flavius Josèphe, il est un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth.
x
L’Évangile selon Jean localise l’activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie au-delà du Jourdain. Jésus vécut un temps dans son entourage et y recruta ses premiers apôtres. Les Évangiles synoptiques synchronisent le début de l’activité de Jésus avec l’emprisonnement de Jean.
x
L’audience de ce prophète apocalyptique ne cessa de croître, au point de susciter la réaction d’Hérode Antipas, qui, le voyant rassembler ses partisans, craignit qu’il ne suscita une révolte. Dans les Évangiles synoptiques, le Baptiste est mis à mort, parce qu’il avait critiqué le mariage d’Antipas avec Hérodiade.
Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth. Il l’a baptisé sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui. Précurseur du Messie, il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie, ce qui n’est pas mentionné dans l’Évangile selon Jean.
x
Le catholicisme romain en a fait un saint et lui a consacré deux fêtes : le 24 juin qui commémore sa naissance, fixée six mois avant Noël pour se conformer au récit d’enfance de l’Évangile selon Luc, et le 29 août qui célèbre la mémoire de sa décapitation ou sa décollation (cf. art. Décollation de Jean Baptiste). La religion mandéenne en fait son prophète principal. Il est considéré par l’islam comme un prophète descendant de ‘Imrān.
x

De l’évangile selon Luc

05 Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. 06 Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.

07 Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. 08 Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, 09 il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.

10 Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens. 11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. 12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. 13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.

14 Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, 15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; 16 il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; 17 il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé »  (Lc 1, 5-17)

Annonce de la naissance de Jean-Baptiste

Le récit nous initie à l’épreuve intime d’une pieuse famille de sacrificateurs : Zacharie et Élisabeth, tous deux de la race d’Aaron, ont été jusqu’ici privés d’enfants et ils sont avancés en âge. Une intervention divine mit fin à leur épreuve :  Zacharie fut appelé à entrer dans le sanctuaire pour offrir le parfum. Pendant qu’il accomplissait cet acte solennel et que la multitude fut dehors en prières, un ange lui apparut.

L’ange rassura Zacharie et lui déclara que sa prière fut exaucée : « Élisabeth lui enfantera un fils qui se nommera Jean ; sa naissance sera un sujet de joie pour plusieurs. » Cette joie fut justifiée, car Jean devint grand devant Dieu. Dans  sa vie, rempli du Saint-Esprit ; il exerça une action profonde sur son peuple ; il fut le précurseur de Jésus.

Zacharie demeurant incrédule et demandant un signe, l’ange lui déclara : « Je suis Gabriel, envoyé de Dieu. »  Il lui donna un signe qui fut en même temps un châtiment : Zacharie resta muet jusqu’à l’accomplissement de la promesse. Le peuple s’étonna qu’il resta si longtemps dans le temple. Quand il en sortit, il fit comprendre par des signes qu’il  eut une vision..

Après avoir achevé ses fonctions, il s’en retourna chez lui, et alors la prédiction de l’ange s’accomplit : Élisabeth devint enceinte : elle se cacha pendant cinq mois, jusqu’à ce qu’il apparut que le Seigneur lui ôta l’opprobre de sa stérilité. 5 à 25 Annonce de la naissance de Jean-Baptiste. Il y eut, aux jours de… tournure hébraïque, fréquente dans l’Ancien Testament.le style est semé d’aramaïsmes.

Hérode, surnommé le Grand : lLe titre de roi de Judée lui avait été décerné par le sénat romain. Son royaume comprenait toute la Palestine.  Luc est en parfait accord avec l »évangile selon Matthieu, qui plaça la naissance de Jésus sous le règne d’Hérode. Il résulta que Jésus naquit vers la fin de ce règne. Selon Josèphe, la mort d’Hérode eut lieu au printemps de l’an 750 de Rome.

Zacharie (ce nom signifie : l’Éternel se souvient) et Élisabeth, sa femme (hébreux : Elischéba, serment de Dieu), appartenaient à la race sacerdotale. Élisabeth avait même hérité du nom de sa première aïeule, la femme d’Aaron. Après un silence de quatre siècles, Dieu parla de nouveau, à ce moment décisif de l’histoire. Il ouvrit une ère nouvelle de ses révélations, qui désormais ne furent plus interrompues et s’étendirent à l’humanité entière,  en choisissant l’organe de ses communications parmi ceux à qui ce rôle était dévolu autrefois.

Comme au siècle de la réformation il prit dans son couvent un moine de l’ancienne Église pour commencer l’œuvre de rénovation, de même il fit naître de la race sacerdotale d’Aaron celui qui devait être le plus grand des prophètes et préparer les voies au Messie issu de la race royale de David.  Cette généalogie du précurseur indiqua que Jean descendait d’Aaron par sa mère aussi bien que par son père.

Luc, pour être plus précis encore, nota que Zacharie appartenait à la classe d’Abia. Toute la sacrificature était divisée en vingt-quatre classes, dont les membres devaient fonctionner chaque semaine à tour de rôle.  Celle d’Abia fut la huitième.   Selon les notions de l’Ancien Testament, être juste, c’est conformer sa conduite et sa vie aux prescriptions de la loi de Dieu. Le terme devant Dieu est un hébraïsme qui exprime la réalité de cette justice, car il signifie que Dieu la reconnaît et l’approuve.

Cette justice, ainsi que le mot irréprochable, n’exclut pas le péché, et ne fut pas opposée à la grande doctrine biblique de la justification par la foi. Les Israélites pieux le savaient bien, puisqu’ils recouraient sans cesse aux moyens prescrits par la loi elle-même pour obtenir le pardon de leurs péchés et pour s’en purifier.

Calvin et, après lui, Bengel firent entre les commandements et les ordonnances du Seigneur cette distinction, que les premiers signifieraient les préceptes de la loi morale, le Décalogue, tandis que les secondes indiqueraient les prescriptions relatives à la loi cérémonielle, au culte.  Les mots : dans l’ordre de sa classe, désignant le rang où chaque classe de sacrificateurs en fonction ; ce rang restait toujours le même.

La coutume ou l’usage voulait que, entre les sacrificateurs de service, chacune des diverses fonctions fût attribuée par le sort.  De cette manière rien, dans ces fonctions saintes, n’était livré à l’arbitraire humain, rien ne pouvait provoquer des jalousies entre les sacrificateurs. Il échut donc ce jour-là à Zacharie le privilège d’entrer dans le sanctuaire et d’offrir le parfum.

Cette offrande avait lieu chaque jour, le matin et le soir, sur un autel spécial situé au fond du sanctuaire, tout près du voile qui fermait le lieu très saint. Pendant que le sacrificateur remplissait cette fonction, le peuple attendait dans le parvis extérieur et adressait à Dieu des prières, dont la fumée de l’encens, montant vers le ciel, était le symbole.

C’est avec l’apparition de cet ange que s’ouvrit la série des faits surnaturels racontés dans ces premiers récits de Luc. Ceux-là seuls purent les trouver étranges qui ne curent pas au grand mystère de piété, auquel ces faits se rattachèrent tous. Au moment où la Parole éternelle s’unissait à notre humanité  devaient se produire ces manifestations du monde des esprits qui ne sont point nécessaires en des temps ordinaires. (Olshausen)

Un témoin oculaire seul conserva ces détails, que Marc rapporta, non une vision, mais un fait réel :  » l’ange lui apparut, se tenant debout, au côté droit de l’autel. Au coté droit, entre l’autel et le chandelier, à la gauche de Zacharie qui entrait dans le sanctuaire. Bien que l’ange vint annoncer à Zacharie une grâce immense, celui-ci éprouva cette crainte qui saisit l’homme pécheur, chaque fois que quelque manifestation du monde invisible lui donna le sentiment de la présence immédiate de Dieu.

Aussi la première parole que Dieu, dans l’Évangile, adresse au pécheur, c’est cette parole de compassion et d’amour :  » Ne crains pas ». Les interprètes se demandèrent que fut l’objet de cette prière de Zacharie, exaucée. Les uns, d’après le contexte, pensèrent qu’il avait demandé à Dieu la bénédiction de posséder un fils.

Les autres objectèrent qu’il eût été peu digne du sacrificateur en fonctions de songer à un intérêt de famille, qu’il ne put prier que pour l’accomplissement des promesses de Dieu relatives au salut. Les mots : « Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils » , désignent l’exaucement d’une requête personnelle.

Or, dans ce sens encore, il fut exaucé au-delà de sa pensée, puisque Dieu lui annonça la naissance, dans sa famille, du grand prophète dont le ministère devint l’aurore du jour messianique. Une telle promesse, après la longue stérilité d’Élisabeth, ne devait pas seulement rendre ce fils d’autant plus cher à ses parents mais surtout en le leur présentant comme un don immédiat de Dieu, les presser de le lui consacrer.

On comprend cette joie et même cette allégresse pour le cœur du père et de plusieurs en Israël ; mais l’ange éleva l’objet de cette joie bien au-dessus des sentiments paternels. Il décrivit le caractère de celui dont il annonça la naissance ; puis son action sur son peuple, et son rapport avec Jésus. L’homme est en lui-même exactement ce qu’il est aux yeux de Dieu, ni plus, ni moins. Jésus confirma plus tard cette grandeur de son précurseur.

Ne boire ni vin, ni cervoise (liqueur fermentée faite de divers fruits, autres que le raisin), était l’une des abstinences que s’imposait le nazir ou naziréen,  celui qui était séparé, ou mis à part, et consacré au service de Dieu. Cette consécration pouvait être temporaire, ou à vie, comme dans le cas de Samson et de Samuel. Tel fut Jean-Baptiste. Comme prophète appartenant encore à l’ancienne alliance, il prêcha la repentance par ses paroles, et par la pratique du naziréat, en attendant que ce type, comme tous ceux de la loi, fût aboli par Jésus.

Cette abstinence eut pour compensation le fait qu’il fut rempli de l’Esprit-Saint ; renonçant à tout excitant charnel, il posséda le stimulant le plus élevé et le plus pur. L’’Éternel dit : « Voici, j’envoie mon messager, et il préparera la voie devant moi », d’où il résulte que celui qui précède le Messie, précède Jéhovah lui-même, qui vint vers son peuple et vers notre humanité en son Fils bien-aimé.

C’est encore dans Malachie que le précurseur est annoncé comme un second Élie. Le peuple à l’époque du Sauveur, se fondant sur cette prophétie, attendait la réapparition du prophète. L’ange affirma : « Le précurseur sera revêtu de l’esprit et de la puissance de ce prophète ; il en aura la force et l’énergie d’action, parce qu’il sera animé du même esprit. »

Déjà dans l’explication des paroles du prophète, les interprètes se partagèrent entre deux opinions : les uns y virent simplement la promesse d’un rapprochement, d’une réconciliation entre les enfants et les pères, divisés par le péché ; d’autres donnent à cette prophétie un sens plus large et plus religieux ; ils entendirent par ce mot les pères, les ancêtres, les patriarches, et en général les hommes pieux du peuple d’Israël.

Les fils durent leurs descendants, qui s’éloignèrent de leur piété en s’éloignant de Dieu ; il leur manqua le seul vrai lien des cœurs, l’amour de Dieu, en sorte que les pères eurent honte de leurs enfants et les enfants de leurs pères ; et ce fut cet abîme qu’Élie  combla. Après cette action puissante attribuée au précurseur, la conversion de plusieurs en Israël.

Les rebelles furent les incrédules en général, qu’il fallut convertir, afin qu’ils eurent la sagesse des justes, seule vraie sagesse, puisqu’elle consiste pour l’homme à retrouver l’harmonie avec Dieu. Ces derniers mots du discours de l’ange résumèrent le résultat général du ministère de Jean-Baptiste. Lui ne put que préparer le peuple pour le Seigneur, afin qu’il fut disposé à le recevoir. Alors le Seigneur fit le reste.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Je fais de toi la lumière des nations

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Jean Baptiste    : cliquez ici pour lire l’article →  Le personnage historique

◊ Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article → Nativité de saint Jean-Baptiste

  Nativité de saint Jean Baptiste

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, fêtes religieuses, Histoire, Religion, Temps ordinaire, Vie des saints | Pas de Commentaires »

Lundi de la onzième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 14 juin 2021

Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant

Image du Blog christroidumonde.centerblog.net

Les premiers signes de la loi du talion sont trouvés dans le Code de Hammurabi, en 1730 avant notre ère, dans le royaume de Babylone. Cette loi permet ainsi d’éviter que les personnes fassent justice elles-mêmes et introduit un début d’ordre dans la société en ce qui concerne le traitement des crimes. Le Code d’Hammurabi se présente sous la forme d’une liste de plus de deux cents jurisprudences et nombre d’entre elles sont empreintes de cette juste réciprocité du crime et de la peine.
x
Comme dans les jurisprudences 2291, 2302 et 2313 où si l’effondrement d’une maison tue, respectivement, le propriétaire, le fils ou l’esclave du propriétaire, c’est le constructeur de la maison qui doit être condamné à mort dans le premier cas, le fils du constructeur dans le second et dans le dernier cas, le prix de l’esclave doit être versé au propriétaire4. On lit chez Eschyle (Choéphores, 313) : « Qu’un coup meurtrier soit puni d’un coup meurtrier ; au coupable le châtiment.
x
Il se peut que la loi du talion entende lutter contre une escalade de la violence individuelle en limitant celle-ci au niveau de la violence subie. La notion contemporaine de légitime défense procède du même esprit en exigeant que toute riposte soit proportionnée à l’attaque. Un flou d’interprétation subsiste, car il n’est nulle part précisé clairement que la loi du talion ne représente que le maximum autorisé de la riposte.
x
Certaines interprétations la présentent au contraire comme la riposte adéquate, ce qui peut conduire à des violences et contre-violences n’ayant jamais de fin. Considérée dans ce dernier cas comme barbare, injuste, et de toute façon contraire aux intérêts de l’ordre public, elle est remplacée pour certains crimes par des amendes pécuniaires ou des peines d’emprisonnement, que l’on peut considérer comme les premières peines alternatives.
x
Elles ne satisfont pas pour autant forcément la victime, et on peut sans doute repenser à la sagesse du pionnier Daniel Boone qui, élu juge par ses concitoyens, prononçait au contraire des peines de réparation, centrées sur la victime et non sur le malfaiteur. Ainsi, celui qui avait blessé un cheval se voyait condamné à tirer la charrue à sa place jusqu’à ce que la bête en soit de nouveau capable. En anglais courant, on retrouve le même principe dans le terme retaliation qui exprime bien le même sentiment de riposte, et qui partage la même origine.
lwf0003web.gif

De l’évangile selon Matthieu

38 Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. 39 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. 40 Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. 41 Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. 42 À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! » (Mt 5, 38-42)

La loi du talion

Dans la législation mosaïque, ces paroles prescrivaient au juge d’infliger au coupable une peine correspondant exactement et matériellement au délit commis :  » Oeil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, » (Ex 21, 24) Ce fut la loi du talion, admise aussi dans les XII tables du droit romain, ce fut la rigoureuse justice.

Résister aux méchant, c’est rendre le mal pour le mal : la loi du talion et celle du cœur de l’homme est, en recevant un soufflet ou une injure quelconque, de le rendre à l’instant. Jésus voulut, et ses apôtres après lui, qu’au lieu d’exercer ainsi la vengeance, le chrétien souffre plutôt une nouvelle injure, et c’est là ce qu’il faut entendre par présenter l’autre joue.

Entamer un procès dont l’objet serait de t’enlever ton vêtement de dessous chez les Orientaux ; au lieu de soutenir ce procès qui provoquerait la haine et d’autres querelles, souffre plutôt une seconde perte plus grande, celle du manteau. Telle fut aussi la morale de saint Paul.  « Quiconque te contraindra de faire un mille, fais-en deux avec lui. » (Mt 5, 41)

L’expression fut empruntée à un usage oriental introduit par les Perses, d’après lequel les employés de l’état et en particulier les courriers postaux, étaient autorisés à requérir des hommes pour porter un message, un fardeau, ou autre chose.

Donner, prêter, exigent le discernement de la vérité, non moins que le désintéressement de la charité. Mais les disciples de Jésus préchèrent plus souvent à cet égard par trop de retenue que par trop d’abandon.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 12e année impaire ◊  Famille chrétienne : cliquez ici pour lire l’article → Le grand retour des moines à l’abbaye de Solignac, une première depuis la Révolution

  Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, comportements, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

1...2122232425...41
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...