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Samedi de la neuvième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 5 juin 2021

Cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres

obole de la veuve

# L’Ecclésiaste est un livre de la Bible hébraïque, faisant partie des Ketouvim, présent dans tous les canons, , ce livre est rédigé par un auteur qui se présente en tant que « Qohelet », fils de David, et ancien roi d’Israël à Jérusalem. La fin du livre lui attribue également la rédaction de Proverbes. Il fut quelque temps identifié à Salomon, ce qui fut contesté par Voltaire et les exégètes modernes après lui, qui datent l’œuvre du IIIe siècle av. J.-C., pendant la période hellénistique où les Juifs furent influencés par les divers systèmes philosophiques grecs comme l’épicurisme et le stoïcisme. Son thème est celui de la vanité (au sens de « ce qui est vain ») des choses humaines. Le livre s’ouvre sur un constat d’impuissance et de pessimisme : tout est vain, c’est-à-dire futile et insignifiant. « Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ».
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La sagesse équivaut au chagrin, le savoir à la douleur. Le sage et l’insensé connaissent le même sort dans la mort et l’oubli. L’insécurité causée par la menace constante de la mort et par l’injustice régnant parmi les hommes, l’impossibilité de connaître les plans de Dieu pour le monde, rendent le destin de l’homme fragile et insaisissable. Face à ce constat, le livre insiste sur l’importance de cette vie comme le seul champ d’activité et de réalisations importantes pour l’homme avant qu’il ne disparaisse du monde, et la nécessité de « prendre du plaisir avec la femme que l’on aime » et de « respecter les commandements ; car c’est là tout le devoir de l’homme ». Le livre se compose de réflexions générales, certaines passées dans notre langage courant (« rien de nouveau sous le soleil »), en paragraphes résignés évoquant le sens de la vie – ou l’apparente absence de sens – et débouchant sur quelques conseils pour la mener. Il proclame avec fatalisme la « futilité » et l’inanité de toute action humaine, sage comme fou connaissant le lot commun de la mort.
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Bien que le prêcheur place clairement la sagesse au-dessus de la folie, il ne lui reconnaît pas de valeur au-delà d’un simple agrément de l’existence. Face à cette absence de sens, l’auteur recommande de jouir des plaisirs simples de la vie quotidienne, comme le manger et le boire, la joie au travail, la compagnie de la personne qu’on aime, qui sont des dons de Dieu. . Il recommande aussi de s’abstenir de maudire le roi (et Dieu), malgré la perception de l’injustice dans le monde. Enfin, il conclut que sa recherche du sens de la vie l’a amené au fait que le devoir primordial de l’humanité, et la seule chose durable, est de « craindre Dieu et garder ses commandements, car c’est là tout le devoir de l’homme » (12:13). Il fut écrit selon les sentiments des habitants du monde, c’est-à-dire de ceux qui sont « sous le soleil » (Ecc 1.9). Une grande partie du livre paraît négative et pessimiste (Ecc 9.5, 10), en l’absence de toute perspective d’une vie future.
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De l’évangile selon Marc

38 Dans son enseignement, il disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, 39 les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. 40 Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »

41 Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. 42 Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. 43 Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. 44 Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »  (Mc 12, 38-44)

La vanité des pharisiens

Matthieu conserva un long discours dans lequel Jésus censura les scribes et les pharisiens, en les apostrophant directement, Marc et Luc n’en reproduisirent que quelques paroles adressées au peuple que Jésus mit en garde contre l’esprit de ses conducteurs. Les longues robes auxquelles tenaient tant les scribes, ces salutations qu’ils recherchaient dans les places publiques, étaient chez eux le signe certain de la vanité qu’ils tiraient de leur rang, de leur profession, de leur secte.

Le fait qu’ils prétendaient aux premiers sièges dans les synagogues, aussi bien qu’aux premières places dans les festins, dénotait cet orgueil qui voulut briller et dominer dans les cérémonies religieuses comme dans la vie civile. Resta encore à dévoiler un autre de leurs vices, l’avarice.

La pite de la veuve

Le trésor du temple se trouvait dans le parvis des femmes et consistait, selon les rabbins, en treize coffres ou troncs, auxquels on donnait le nom de trompettes à cause de leur forme semblable à cet instrument.  » Alors le sacrificateur Jehojada prit un coffre, perça un trou dans son couvercle, et le plaça à côté de l’autel, à droite, sur le passage par lequel on entrait à la maison de l’Éternel. Les sacrificateurs qui avaient la garde du seuil y mettaient tout l’argent qu’on apportait dans la maison de l’Éternel. » (2 R 12,). « Deux pites, … la veuve aurait pu en garder une. ( Bengel)

« Il y a quelque chose de solennel dans cette action d’appeler à lui ses disciples ; il avait à leur parler d’une grande chose. » ( Bengel)  La pauvre veuve avait réellement mis dans le trésor plus que tous les autres, toutes proportions gardées ; car leur offrande, à eux, était prise dans le superflu, tandis que la sienne provenait d’une pauvreté que Marc  s’effforça de faire sentir par trois expressions différentes : de son indigence, de son manque, tout ce qu’elle avait. .

Mais ce qui constituait surtout l’immense supériorité de son offrande sur celles des autres, c’étaient ses motifs, dont Jésus pénétrait la valeur morale. Elle ne faisait pas une aumône, mais un don pour le culte divin, inspiré uniquement par l’amour pour Dieu, à qui elle donnait ainsi son cœur et sa vie. Marc et Luc conservèrent cette perle entre les récits évangéliques.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces de monnaie

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  Campus protestanr : « La parabole du pharisien et du collecteur de taxes expliquée »

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Mardi de la neuvième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 1 juin 2021

Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu

Tableau le denier de cesar

# « Rendre à César ce qui qui lui appartient » est une expression qui renvoie à la phrase biblique « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » Cette phrase se trouve dans les trois Évangiles synoptiques : Marc 12,17, Matthieu 22,21 et Luc 20,25. Elle est attribuée à Jésus répondant à une question des pharisiens, partisans d’une stricte observance de la loi juive.

Depuis deux millénaires, cet apophtegme a été largement utilisé pour illustrer la relation entre l’Église et le pouvoir politique. Le message original, qui répondait à la question de savoir s’il était licite pour les Juifs de payer l’impôt à l’empereur romain, a fait l’objet de nombreuses spéculations quant aux circonstances dans lesquelles il est souhaitable pour les chrétiens de se soumettre à l’autorité terrestre.

De nombreux peintres ont représenté cet épisode biblique. Dans l’usage commun, l’expression a pris un sens dérivé et signifie qu’il faut attribuer une phrase, un propos ou une opinion à son véritable auteur. Certains interprètent le message de Jésus dans le sens où, si des citoyens bénéficient des avantages d’un État tel que celui de César, distinct de l’autorité de Dieu (par exemple, en utilisant sa monnaie), ils ne peuvent plus choisir d’ignorer les lois d’un tel État.

Gandhi, qui partageait ce point de vue, a écrit : « Jésus a éludé la question directe qui lui était posée parce que c’était un piège. Il n’était en aucun cas tenu d’y répondre. Il a donc demandé à voir la pièce pour les impôts. Puis il dit avec un mépris méprisant : « Comment pouvez-vous, vous qui faites le trafic des pièces de César et qui recevez ainsi ce que vous considérez comme des avantages de la domination de César, refuser de payer les impôts ? » Toute la prédication et la pratique de Jésus pointent indubitablement vers la non-coopération, qui inclut nécessairement le non-paiement des impôts, »

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De l’Évangile selon Marc

13 On envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler, 14 et ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? »

15 Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. » 16 Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César », répondent-ils. 17 Jésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet. » (Mc 12, 13-17)

Questions sur le tribut, la résurrection, le plus grand commandement

 Les  chefs envoyèrent à Jésus quelques pharisiens et quelques hérodiens pour surprendre de lui une parole compromettante. Ces envoyés saluèrent Jésus comme un maître qui n’eut souci que de la vérité et lui demandèrent s’il »tait permis de payer le tribut à César. Jésus pénétrant leur hypocrisie, demanda qu’on lui apporta un denier, et, après leur avoir fait remarquer de qui il portait l’image et le nom, il leur ordonna de rendre à César ce qui fut à César et à Dieu ce qui fut à Dieu. Grand fut leur étonnement à son sujet.

Les sadducéens, qui nièrent la résurrection, demandèrent, avec ironie, à Jésus quelle serait, dans l’autre monde la condition d’une femme qui, en vertu du lévirat  épousa successivement sept frères .  Jésus répondit qu’ils furent dans l’erreur et que celle-ci provint de ce qu’ils ignorèrent et les Écritures et la puissance de Dieu. Dans l’économie future il n’y aura plus de mariage, parce que les gens seront comme les anges.

Quant à la vie à venir, elle fut attestée par cette parole du livre de Moïse, où Dieu se nomma le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, car Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Un scribe, satisfait de la réponse de Jésus aux sadducéens, demanda à Jésus quel est le premier commandement. Jésus lui indiqua le commandement de l’amour de Dieu, auquel il joignit celui de l’amour du prochain.

Le scribe approuva la réponse de Jésus et confessa qu’aimer Dieu, ce fut plus que d’offrir des sacrifices. Jésus lui déclara qu’il ne fut pas loin du royaume de Dieu. Connaissant leur hypocrisie. Voilà bien celui qui sonde les cœurs. Dès lors sa question : « Pourquoi me tentez-vous ? »  révéla à ces hommes l’inutilité et la folie de leur dessein.

« Jésus leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »  Par cette parole, Jésus n’exprimait pas seulement une profonde vérité morale, mais il sortait victorieux du piège que lui tendaient ses adversaires, et en même temps il brisait leur alliance momentanée ; car les pharisiens ne voulaient pas rendre à César le tribut qui lui appartenait, et les hérodiens, mondains et frivoles, étaient tout aussi peu disposés à rendre à Dieu leurs cœurs et leurs vies.

Diacre Michel Houyoux

Complément

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Lectio Divina :  » Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu »

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Samedi de la huitième semaine du temps ordinaire – Année impaire

Posté par diaconos le 29 mai 2021

Par quelle autorité fais- tu cela ?

Évangile et Homélie du Vend 02 Mars 2018. Parabole des vignerons meurtriers  - Chorale Belgo-Burundaise CSFA

# Les Vignerons infidèles est une parabole de Jésus-Christ retranscrite dans les Évangiles de Matthieu (Mt 21, 33-46), Marc (Mc 12, 1-12) et Luc (Lc 20, 9-19), et dans l’Evangile apocryphe de Thomas (Thomas 65). Elle incite à porter du fruit c’est-à-dire à être fidèle et obéissant aux commandements christiques. Elle menace du châtiment divin quiconque rejettera Jésus. Dans son homélie LXVIII sur saint-Matthieu, Jean Chrysostome dit que les serviteurs envoyés sont les prophètes, et le Fils du vigneron, Jésus-Christ.
Dieu demande aux humains de porter du fruit telle la vigne de cette parabole ; cela rejoint la parabole du Vrai cep ( Jn 15. 1-12 ). La pierre d’angle est aussi Jésus-Christ. Lors de l’angélus du dimanche 2 octobre 2011, le pape Benoît XVI commente que la vigne, le peuple de Dieu, doit travailler pour le bien et que les croyants doivent rester fidèles au Christ afin de porter le fruit souhaité, le fruit de la compassion .
Dans leur commentaire de cette parabole, l’exégète Daniel Marguerat et Emmanuelle Steffelk indiquèrent que le meurtre du fils bien-aimé est une allégorie de la Passion du Christ. Ils ajoutent à propos du rejet de la pierre angulaire (Luc, 20, 15-19) que la pierre rejetée [Jésus] devient pierre dangereuse, pierre d’écrasement. On comprend que « l’attitude à son égard [à l'égard de Jésus] décide du sort ultime de la personne ». « En clair : ceux qui méprisent Jésus s’exposent au jugement divin ».
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De l’Évangile selon Marc

27 Jésus et ses disciples reviennent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les grands prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver. 28 Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou alors qui t’a donné cette autorité pour le faire ? » 29 Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela. 30 Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. »

31 Ils se faisaient entre eux ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” 32 Mais allons-nous dire : “Des hommes” ? » Ils avaient peur de la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète. 33 Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. »  (Mc 11, 27-33)

La parabole des vignerons

Comme Jésus, de retour à Jérusalem, se promenait sous les portiques du temple, une délégation du sanhédrin vint lui demander par quelle autorité il agissait et qui lui  conféra cette autorité. Jésus lui répondit par une question sur le baptême de Jean.  S les adversaires de Jésus déclareraient que ce baptême venait du ciel, Jésus leur reprochera de n’y avoir pas cru ; s’ils nieraient son inspiration divine, ils auraient à redouter le peuple. Ils ajoutèrent : « Nous ne savons. »  Jésus refusa de répondre à leur question.

Après avoir repoussé l’attaque de ses adversaires, Jésus décrivit la conduite passée, présente, future des chefs du peuple par une parabole

Un homme planta une vigne, la pourvut de tout ce qui était nécessaire à l’exploitation, la loua à des vignerons, et s’en alla. Dans la saison des fruits, il leur envoya un serviteur, puis un second, puis un troisième, suivi de plusieurs autres, afin de recueillir des fruits de sa vigne ; mais les vignerons maltraitèrent les uns et tuèrent les autres.Il avait encore un fils, son bien-aimé, qu’il leur envoya, pensant qu’ils le respecteraient. Mais les vignerons, voyant en lui l’héritier, le tuèrent.

Que fera donc le maître de la vigne ? Il fera périr ces méchants et la donnera à d’autres. Car cette parole de l’Écriture s’accomplira : La pierre jetée par les constructeurs est la pierre de l’angle, merveilleuse à nos yeux. Les envoyés du sanhédrin comprirent que Jésus les visa, et voulurent l’arrêter, mais la crainte du peuple les retint. Ils s’en  allèrent. Selon Matthieu et Luc, il enseignait dans le temple au moment où commence ce récit, ce qui n’exclut pas le terme employé par Marc : « il allait et venait d’un groupe à l’autre et adressait la parole à tous ceux qui l’entouraient. »

Dans Matthieu ce furent les sacrificateurs et les scribes eux-mêmes qui dirent : « Nous craignons le peuple » ; selon Luc, ils exprimèrent cette même idée en ces termes : « Tout le peuple nous lapidera. »  L’embarras de ces hommes rusés fut rendu d’une manière plus naturelle et plus fine. Ils n’avouèrent pas qu’ils eurent peur, ils n’osèrent pas conclure ; mais Marc raconta à leur sujet : « Ils craignaient le peuple. »

Il y eut un sévère jugement de Dieu dans ce refus. Ces hommes s’étaient rendus moralement incapables de recevoir la vérité. Si Jésus leur avait déclaré ouvertement que son autorité venait de Dieu, ils n’auraient fait qu’en prendre occasion de l’accuser et de le condamner, comme cela eut lieu quelques jours plus tard.

Diacre Michel Houyoux

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  Père J. Fleury : « Vignerons homicides et pierre angulaire ? »

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Solennité des saints apôtres Pierre et Paul (29 juin)

Posté par diaconos le 23 mai 2021

Solennité des saints apôtres Pierre et Paul (29 juin)  dans fêtes religieuses

# La Pentecôte est une fête chrétienne qui célèbre l’effusion du Saint-Esprit le cinquantième jour à partir de Pâques sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les Douze Apôtres. Cet épisode est relaté dans les Actes des Apôtres. Cette fête, qui clôt le temps pascal et dont la célébration est attestée localement à partir du IVe siècle, puise son origine dans la fête juive de Chavouot, prescrite dans les livres de l’Exode et des Nombres. La Pentecôte se célèbre le septième dimanche après le dimanche de Pâques, à une date mobile calculée par le Comput. Elle tombe toujours un dimanche entre le 10 mai et le 13 juin. Elle se poursuit le lendemain, dans certains pays, par un lundi férié ou chômé, dit « lundi de Pentecôte ».
Dans le calendrier juif, Chavouot se déroule « sept semaines entières » ou cinquante jours jusqu’au lendemain du septième sabbat »v , après la fête de Pessa’h. De là son nom de Fête des Semaines (Chavouot, en hébreu) et celui de Pentecôte (cinquantième [jour], en grec ancien) dans le judaïsme hellénistique. Cinquante jours constituent sept semaines, selon la façon de compter de la Bible, et le chiffre 7 est éminemment symbolique. Depuis le concile Vatican II, l’octave de la Pentecôte n’est plus solennisée hormis dans les branches traditionalistes de l’Église catholique. Depuis ce concile qui a remis à l’honneur le culte rendu à l’Esprit saint, cette fête donne parfois lieu à des célébrations particulièrement festives, notamment au sein des communautés charismatiques..
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Pierre était un pêcheur de Galilée, Paul, tout en étant Juif, était aussi un citoyen romain, né à Tarse et avait reçu la meilleure formation intellectuelle qu’on pouvait alors recevoir. Pierre avait vécu avec le Christ durant toute la durée de son ministère public ; Paul n’avait rencontré le Christ que sur le chemin de Damas, dans une vision, alors qu’il allait persécuter les Chrétiens. Paul avait un tempérament fougueux et avec qui, il n’était pas facile de dialoguer.

Pierre, avec sa grande spontanéité qui lui faisait faire bien des gaffes, avait aussi la simplicité qui en faisait un chef que l’on ne craignait pas. Pierre et Paul eurent leurs moments de friction et d’explication et surent diverger d’opinions mais restèrent toujours unis dans l’amour du Christ que l’un et l’autre aima jusqu’à accepter la mort du martyre. À la question, toujours actuelle, de Jésus à ses disciples : « Mais pour vous, qui suis-je? » (Mt 16, 15), nous répondons, une fois de plus en cette solennité des saints Apôtres Pierre et Paul, en unissant nos voix à celle de Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

« Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car cette révélation t’est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 16, 17). » Après deux mille ans, le « roc » sur lequel est fondée l’Église reste toujours le même : c’est la foi de Pierre : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église » (Mt 16,18a) : le Christ a construit son Église, un édifice spirituel qui a résisté à l’usure des siècles. Assurément, l’Église n’aurait pas pu résister à l’assaut de tant d’ennemis sur des bases uniquement humaines et historiques.

Au cours des siècles, l’Esprit Saint a illuminé des hommes et des femmes de tout âge, vocation et condition sociale, pour en faire des pierres vivantes de cette Église :  » Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel. »(1 P 2, 5) Ce sont les saints, que Dieu suscite avec une créativité inépuisable. Ils sont bien plus nombreux que ceux que l’Église a canonisé. Une seule foi, un seul roc, une seule pierre d’angle : c’est le Christ Jésus. La pierre angulaire, c’est bien le Christ Jésus lui-même.

 » En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l’Esprit Saint la demeure de Dieu.  » (Ép 2, 20-22) « J’ai combattu jusqu’au bout le bon combat, j’ai achevé ma course,

Si saint Paul vivait aujourd’hui, comment exprimerait-il l’aspiration missionnaire qui a distingué son action au service de l’Évangile ? Et saint Pierre ne manquerait certes pas de l’encourager dans ce généreux élan apostolique, en lui donnant la main droite en signe de communion : «  Ayant reconnu la grâce qui m’a été donnée, Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés dans l’Église comme les colonnes, nous ont tendu la main, à Barnabé et à moi, en signe de communion : ainsi nous irions vers les païens, et eux vers les Juifs. » (Ga 2, 9).

 C’est pourquoi nous confions à l’intercession de saints Pierre et Paul le chemin de l’Église dans le monde. Prions la sainte Vierge Marie, la reine des apôtres, afin que partout, le peuple chrétien grandisse dans la communion fraternelle et dans l’élan missionnaire.

Diacre Michel Houyoux

978-3-8416-9809-4-front      ISB: 13 978-3-8416-8809-4

Auteur  Diacre Michel Houyoux   -  252 pages , publié en fran9ais le 09 juillet 2012

Prix 49€

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      morebooks : rencontre avec la parole de vie source d’amour

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dimanche de la Pentecôte dans l’année B

   Dimanche de la Pentecôte Année B

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