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Le Christ, roi de l’Univers (Année A)

Posté par diaconos le 22 novembre 2020

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# Le Jour du jugement dernier est, selon les religions abrahamiques, le jour où se manifestera aux humains le jugement de Dieu sur leurs actes, leurs paroles et leurs intentions. Le devenir des damnés et des justes n’est pas le même selon tous les textes. Selon la Bible et le Coran, la résurrection des morts est un préalable au jugement par Dieu, qui aura lieu le même Jour pour tous. Dans le judaïsme il existe deux choses : le jugement dernier dont parle le Livre de Daniel… Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais.) et Yom Hadin, le jour de la fête annuelle de Roch Hachana. Dans la Torah il est écrit à propos du Jour du Seigneur (de YHWH : יוֹם-יְהוָה, Ésaïe 13.6, 13.9, Joël 1.15, 2.1, 2.11, 3.4, 4.14, Amos 5.18, 5.20, Abdias 1.15, Sophonie 1.7, 1.14, Malachie 3.23) , par exemple en Ésaïe 13.9 : « Oui, il arrive implacable, le jour du Seigneur, jour d’emportement et de violente colère, qui réduira la terre en solitude et en exterminera les criminels. » Certains midrachim (récits allégoriques) parlent de Yom HaDin, décrivant Dieu siégeant sur Son trône, tandis que les livres contenant les actes de toute l’humanité sont ouverts pour « révision », et que chacun passe devant Lui pour évaluation de ses actes.[réf. souhaitée]

Ton Règne en mon cœur

De l’Évangile selon saint Matthieu

Jésus parlait à ses disciples de sa venue : «Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : »‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.
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Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi! « . Alors les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli? tu étais nu, et nous t’avons habillé? tu étais malade ou en prison.
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Quand sommes-nous venus jusqu’à toi?’. Et le Roi leur répondra: ‘Amen, je vous le dis: chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait’. » Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ‘Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité ».
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Alors ils répondront, eux aussi : « Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service?’. Il leur répondra: ‘Amen, je vous le dis: chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait . Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle ». « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait »
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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

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Du jugement dernier

xSeigneur Jésus, toi mon Roi, apprends-moi à faire entrer ton Règne dans mon cœur et à le partager aujourd’hui avec ceux que tu mettras sur mon chemin.Aujourd’hui, Jésus nous parle du jugement dernier. Et en utilisant une métaphore de brebis et de chèvres, il nous montre que ce sera un jugement d’amour. « Vous serez jugé sur l’Amour » nous dit Saint Jean de la Croix.Comme nous le dit un autre mystique, Saint Ignace de Loyola, dans sa Méditation pour atteindre l’amour, il faut mettre plus d’amour dans nos œuvres que dans nos paroles.

L’évangile de ce jour l’illustre très bien. Chaque œuvre de charité que nous faisons, nous la faisons au Christ lui-même : « Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! «  (Mt 25,34-36). Plus encore: «chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40).
Ce passage de l’Évangile, qui nous remet les pieds sur terre, met la fête du jugement du Christ à sa place. La royauté du Christ est une chose bien distincte de la prépotence, c’est simplement une réalité fondamentale de l’existence: l’amour aura le dernier mot.Jésus nous montre que le sens de la royauté -ou de la puissance- est de se mettre au service des autres. Il a confirmé qu’il était Maître et Seigneur (Jn 13,1 3), et qu’il était Roi (Jn 18, 37), mais il a exercé sa fonction de Maître en lavant les pieds de ses disciples.

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article  → Le Christ, roi de l’Univers (Année A)

◊ Père Jean Compazieu  : cliquez ici pour lire l’article  → Fête du Christ Roi de l’univers

Marie-Noëlle Thabut  Bibliste :  « Solennité du Christ-Roi de l´Univers A « 

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Publié dans Enseignement, La messe du dimanche, Religion | Pas de Commentaires »

Trente-troisième dimanche du Temps Ordinaire dans l’année A

Posté par diaconos le 15 novembre 2020

Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup

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# Le maître confie de l’argent aux serviteurs afin de le faire fructifier. Ils les divise en les traitant de façon inégale et en les mettant en concurrence. Le premier et le deuxième serviteurs doublent la mise, rapportant autant d’argent qu’il leur avait été donné. Le troisième refuse de spéculer, enterre l’argent, le lui rend et dénonce la vénalité du maître. Ainsi le maître reçoit beaucoup de ceux qu’il a favorisés, mais rien de celui qu’il a méprisé ; par dépit, il punit le rebelle, faisant valoir toute l’étendue de son injustice. .Dans leur commentaire de la parabole des mines, l’exégète Daniel Marguerat et Emmanuelle Steffelk indiquent que le prince en attente de royauté représente Jésus, et que le moment où les serviteurs doivent rendre des comptes correspond au Jugement dernier . Dans son commentaire, Paul Jorion releva: « une simple lecture du texte de la parabole dans ses deux versions, chez Mathieu et chez Luc, révèle toute l’étendue du malentendu : le maître qui admoneste son serviteur de ne pas avoir investi est un tyran méprisable. »

De l’Évangile selon saint Matthieu 25, 14-30

Jésus parlait à ses disciples de sa venue; il disait cette parabole: «Un homme, qui partait en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens. A l’un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.»Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s’occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un creusa la terre et enfouit l’argent de son maître.
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»Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes. Celui qui avait reçu les cinq talents s’avança en apportant cinq autres talents et dit: ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents; voilà, j’en ai gagné cinq autres. —Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître’.» Celui qui avait reçu deux talents s’avança ensuite et dit: ‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. —Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître’.
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»Celui qui avait reçu un seul talent s’avança ensuite et dit: ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient’. Son maître lui répliqua : ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres; là il y aura des pleurs et des grincements de dents!’». Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance»
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Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Parabole sur le jugement

Je crois en toi, mon Dieu, je crois que tu es présent ici, avec moi. Je me mets en ta présence, toi qui as tout créé, qui m’as créé, qui remplis tout. Augmente ma foi en toi. J’espère en toi, mon Dieu. J’espère en ta parole, en tes promesses. J’espère en la vie éternelle, cette vie qui est le but de ma vie sur terre. Augmente mon espérance, donne-moi de vivre les yeux fixés sur toi. Je t’aime, ô mon Dieu, mais affermis mon amour si faible et inconstant. Mets en moi ton amour qui pénètre tout et consume tout. Seigneur, mets en moi un cœur généreux, qui ne craigne pas de tout donner !

Aujourd’hui, Jésus nous raconte une autre parabole sur le jugement. Nous nous approchons de l’Avent et, par conséquent, de la fin de l’année liturgique.Dieu, en nous donnant la vie, nous a aussi donnés diverses capacités –plus ou moins grandes– de développement personnel, éthique et religieux. Peu importe que l’on ait reçu beaucoup ou peu, mais ce que nous avons reçu, nous devons  le faire fructifier. L’homme de la parabole, qui cache son talent par crainte du maître, n’a pas su se risquer. «Celui qui n’en avait reçu qu’un creusa la terre et enfouit l’argent de son maître» (Mt 25,18).

C’est peut-être là le cœur de la parabole: nous devons concevoir un Dieu qui nous pousse à sortir de nous-mêmes, qui nous encourage à vivre la liberté pour le Règne de Dieu. Le “talent” de cette parabole n’est rien d’autre qu’un poids de 30 kg d’argent. Mais il a eu un tel succès que le langage populaire l’emploie désormais pour désigner les qualités d’une personne. La parabole n’exclut pas que les talents reçus soit aussi nos propres limites. Ce que nous sommes et ce que nous avons, voilà le matériel avec lequel Dieu veut faire de nous une réalité nouvelle.

La phrase «celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a, n’est évidemment pas une maxime consumériste. Elle ne peut se comprendre qu’au niveau de l’amour et de la générosité. Et de fait, si nous correspondons aux dons de Dieu confiants dans son aide, nous ferons alors l’expérience que c’est Lui qui donne la croissance : «Ces histoires de tant de personnes simples, bonnes, que la foi a rendues bonnes, démontrent que la foi produit des effets très positifs (…). Inversement, nous pouvons aussi constater qu’avec l’évaporation de la foi, la société est devenue plus dure…» (Benoît XVI)

Prière

Ô Père, j’ai confiance en toi. Je sais que tu es pour moi un doux maître qui veut me conduire vers le bonheur. Voilà pourquoi tu me confies des talents : tu veux par eux me donner une vie passionnante, belle et profonde à la suite du Christ. Donne-moi la confiance, l’enthousiasme de ne jamais me replier sur moi, dans l’égoïsme et la mesquinerie. Ouvre mon cœur à ton amour, aux autres, au monde entier. Élimine de mon esprit toute peur, mets en moi ton Esprit qui m’embrase du désir de t’aimer et de faire ta volonté. Aujourd’hui je ne penserai pas à ma foi (prière, commandements, devoir d’état) comme à une exigence à remplir, mais comme une occasion d’être heureux et de rendre les autres heureux.

Contact   Mère Marie Landry Bivina

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux :cliquez ici pour lire l’article → XXXème dimanche du Temps Ordinaire — Année A

◊ Diacre Michel Houyoux :cliquez ici pour lire l’article → 33ème dimanche du temps ordinaire, année A

Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup

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Publié dans È tempo di Natale., La messe du dimanche, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?

Posté par diaconos le 7 novembre 2020

Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?  dans Religion sans-titre-1-600x348

Parabole de l’Économe Infidèle

# L’Économe fidèle et avisé est une parabole de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc, que l’on retrouve aussi chez saint Matthieu. Elle est l’image de la confiance rendue, du respect, de la fidélité et de la prudence. Par ces valeurs éthiques, elle se rapproche des vertus cardinales et des vertus théologales.Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, l’économe fidèle est celui qui sait dispenser avec générosité la parole divine et les miracles tels les pasteurs de l’Église. Jean Chrysostome, dans son étude de l’Évangile selon saint Matthieu, dit que le titre d’économe fait aussi référence aux puissants du monde, aux rois qui doivent aider les peuples. Le saint rappelle que nous ne sommes que des dispensateurs des richesses spirituelles et matérielles, et non les véritables propriétaires. L’archevêque dit aussi que la punition pend au nez de l’avare.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande.
Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?
Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens,eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision. Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu.» (Lc 16, 9-15)

Faites-vous des amis avec les richesses injustes

Que sont ces richesses injustes ? Et quels sont les amis que nous devons nous faire par leur moyen ? La raison pour laquelle Jésus appela injustes les biens de ce monde, fut expliquée de manières fort diverses. C’est parce qu’il y a presque toujours, de près ou de loin, quelque injustice dans la manière dont ils furent acquis, ou dans l’usage qu’on en fit.

Comment donc cet économe fut-il injuste ? D’abord, en dissipant le bien de son maître ; puis en en disposant pour son profit personnel. voilà comment la plupart des gens rendent injustes les richesses que Dieu leur confie. Au lieu de se considérer comme des administrateurs qui lui en rendront compte, ils s’en constituent les vrais possesseurs et, oubliant leur responsabilité, ils accumulent ces biens dans leur avarice, en font étalage pour nourrir leur orgueil, ou bien les dissipent pour satisfaire passions.

Quel est alors l’usage que Jésus leur conseille de faire de ces biens, devenus injustes dans leurs mains ?  La parabole donne la réponse :  Le moment approche où toute personne sera appelée à rendre compte de son administration  ; elle doit donc imiter l’économe, qui s’empressa de profiter d’un dernier sursis pour s’assurer des amis qui le reçurent dans leurs maisons : « Et moi je vous dis : Faites-vous des amis. » (Lc 16, 9)

Quels sont ces amis ? L’un dit : « L’ami suprême que nous devons nous assurer, c’est Dieu lui-même en employant à son service les biens qu’il nous confie. »  Olshausen dit : «  c’est le Seigneur Jésus, qui regarde comme fait à lui-même le bien que nous faisons au plus petit de ses frères « . Pour Meyer, Ces amis sont les anges, que Jésus lui-même nous représente comme chargés d’introduire les justes dans le royaume de Dieu.

Mais l’interprétation la plus généralement admise consiste à entendre par ces amis, les personnes : ignorantes à instruire, malheureuses à soulager, pauvres à secourir. Il faut se les attacher par la bienfaisance, par une vraie charité chrétienne. Leur reconnaissance subsistera jusque dans le siècle à venir.

Le sens des deux leçons est donc semblable, mais la dernière convient mieux à la parabole, puisque ce sont les biens que l’intendant administra qui tout à coup manquèrent à l’économe.

Ce mot de tabernacle ou tente est une allusion à la vie des patriarches qui, étrangers et voyageurs, plantaient leurs tentes pour un jour. Dans l’économie future elles seront éternelles ; ce seront les demeures de la maison du Père, l’édifice qui est l’ouvrage de Dieu.

Comme ces amis furent des pauvres et des malheureux secourus, ils se bornèrent à les accueillir avec reconnaissance et avec amour. Dans certains cas aussi ces pauvres assistés purent devenir pour ceux qui leur vinrent en aide les instruments de leur salut. Les biens qui nous sont confiés, comme ceux qu’administra l’économe, ne sont pas à nous, mais à Dieu. Si, comme lui, nous ne sommes pas fidèles dans l’usage que nous en faisons, Dieu pourrait-il nous donner ce qui est à nous ?

Les biens de la terre sont à Dieu, qui les confie à qui il veut, pour un temps, et ils restent toujours pour nous des biens extérieurs. Le salut, au contraire, la vie éternelle, est à nous, parce qu’elle est un héritage qui nous a été légitimement acquis, et surtout parce qu’elle nous est assimilée de manière à devenir une partie intégrante de notre nature spirituelle et immortelle.

Cette parole remarquable nous ouvre une perspective inattendue sur la dignité que Jésus attribue à l’âme humaine, et aussi sur l’état des enfants de Dieu dans le ciel, où tout ce qu’ils posséderont sera parfaitement identique à leur être et leur sera approprié pour toujours par un progrès sans fin dans la connaissance et l’amour de Dieu.

L’enseignement que Jésus donna ici provoqua les ricanements des pharisiens amis de l’argent. Jésus déclara que la renommée dont ils jouirent parmi les hommes fut en abomination à Dieu qui connut leurs cœurs. La loi qui  domina jusqu’à Jean ne fut pas abolie par la publication de ce royaume de Dieu, qui fut l’objet de l’ardente poursuite d’un grand nombre. Elle subsistera autant que le ciel et la terre.

Diacre Michel Houyoux

 Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Aucun domestique ne peut servir deux maîtres à la fois… (Lc 16, 1-13)

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ Diacre Jean-Yves Fortin  : cliquez ici pour lire l’article → Notre bien véritable – Parole de Dieu …

◊ Paroisse Notre Dame de l’espérance (Rillieux -le-Pape) : cliquez ici pour lire l’article → Liturgie de la Parole des très jeunes enfants : Digne de …

Vidéo  : cliquez ici → Les richesses injustes – Le Paraboles de Jésus 

 Daniel Marguerat : L’argent dans la Bible

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Publié dans Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple

Posté par diaconos le 4 novembre 2020

 Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple  dans comportements 127280331

# L’exégèse contemporaine concernant le personnage de Jésus confronte les éléments de la vie de Jésus de Nazareth présents dans les textes antiques, essentiellement chrétiens, avec les connaissances historiques générales modernes. Elle soumet donc, depuis le XIXe siècle, les textes du Nouveau Testament à l’analyse dans le but de faire la part de ce qui est compatible avec l’histoire et ce qui ne l’est pas. Les débuts de la recherche historique sur la vie de Jésus sont traités dans l’article Quêtes du Jésus historique. Les thèses contestant son historicité sont regroupées dans l’article Thèse mythiste.

Dans les milieux gréco-romains, on lui donne très tôt le titre de Christos, ce dont témoignent quelques sources païennes ou gréco-romaines. Vers 116, dans ses Annales, l’historien romain Tacite parle de sectateurs de « Christos, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Ponce Pilate. Suétone vers 120, mentionne dans la Vie de Claude un Chrestos , dont il est généralement admis qu’il désigne Jésus-Christ qui, selon Suétone aurait été présent à Rome dans les années 4027 lors des troubles « messianistes à caractère politique et anti-romain27 » qui auraient agité la communauté juive de Rome, à l’encontre de laquelle Claude promulgue un édit d’expulsion.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.
Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?
Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ?
S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »  (Lc 14, 25-33)

Conditions nécessaires pour suivre Jésus

De grandes foules firent cortège à Jésus. Jésus les prévint que pour être son disciple, il fallut être capable de haïr les siens, et porter sa croix en le suivant. Jésus raconta deux paraboles destinées à enseigner la prévoyance.

  1. L’homme qui bâtit une tour:  Jésus invita ceux qui voulurent bâtir une tour, qui calculèrent d’abord la dépense, de peur de s’attirer les moqueries, s’il ne purent venir à bout de leur entreprise.
  2. Que les rois qui firent la guerre fussent prudents, comme un roi qui n’entreprit la guerre que s’il se sentit de force à vaincre.

En conclusion, Jésus s’appuya d’une comparaison qui montra l’importance du rôle des disciples . Celui qui ne renonce pas à tout ne peut être un disciple de Jésus. Les disciples ont un beau rôle, celui du sel, mais s’ils ne le remplissent pas, leur condition sera misérable. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

 Aimons notre prochain, nos ennemis mêmes, à plus forte raison nos proches. «  Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. »  (Mt 10, 37) Jésus supposa que ces affections de la famille, entrant en conflit avec l’amour que nous lui devons, sont devenues un obstacle à notre communion avec lui et nous empêchent de devenir ses disciples.

Nous devons haïr ce mal, cet éloignement de Dieu sous peine de renoncer à l’amour de Jésus :« 53 Le père sera contre le fils et le fils contre son père ; la mère contre sa fille, et la fille contre sa mère : la belle-mère contre sa belle-fille, et la belle-fille contre sa belle-mère. » (Lc 12, 33) C’est exactement par le même principe que toute personne qui souhaite  devenir disciple de Jésus doit haïr sa propre vie, sa personnalité, son moi, dès que l’amour de lui-même s’oppose à l’amour de Dieu.

Enfin, il est évident, d’après ces paroles, que tout chrétien doit être prêt à sacrifier sa vie terrestre tout entière pour la cause de Jésus. Mais qui est-il donc, ce Jésus, qui se pose ainsi comme l’objet de l’amour suprême de tous ses disciples ?

Ainsi le renoncement absolu que Jésus prescrivit ne suffit pas pour faire d’un homme son disciple ; il n’y a pas seulement des affections et des biens à sacrifier, il y a des souffrances à endurer dans cet esprit d’obéissance et d’amour dont Jésus lui-même futt animé, et dont il dut donner l’exemple jusqu’à son dernier soupir.

Ces souffrances ont pour emblème l’instrument qui servit au supplice de Jésus. Comme Jésus, chaque disciple a sa propre croix, qu’il doit porter en le suivant. Or, la croix est toujours et pour tous un instrument d’ignominie, de souffrance et de mort. «  Cet homme a commencé à bâtir, et n’a pu achever » (Lc 14 31)  Le but de cette parabole, comme de la suivante,fut de motiver  l’exhortation à s’examiner soi-même pour voir si l’on est capable de remplir ces sévères conditions.

Être disciple de Jésus, le suivre, l’imiter en toutes choses, jusqu’à la croix, jusqu’à la mort, est une tâche difficile, bien plus au-dessus de nos forces que bâtir une tour ou une forteresse n’est au-dessus de la fortune d’un pauvre ; ce n’est donc pas avec l’enthousiasme éphémère d’une première émotion religieuse qu’on doit s’engager dans cette difficile carrière.

Il faut s’asseoir, se recueillir, calculer la dépense, avant de faire hautement profession d’être disciple de Jésus. Sans cette précaution, on court le risque de provoquer les moqueries du monde et de devenir une cause d’opprobre pour l’Évangile.

La seconde parabole a le même sens que la première, avec cette nuance que la vie chrétienne n’est plus comparée à une tour dont la construction exige une grosse dépense, mais à une guerre périlleuse contre un ennemi dont les forces sont bien supérieures à celles que nous pouvons lui opposer par nous-mêmes. Mieux vaudrait rester en paix avec cet ennemi, que de s’exposer à de honteuses défaites.

Plutôt rester un honnête homme religieusement obscur, que de devenir ce qu’il y a de plus triste au monde, un chrétien inconséquent. (Godet)

 Il y a quelque chose de saisissant dans ce mot répété pour la troisième fois : ne peut être mon disciple. Telle fut la conclusion de tout ce discours.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autre sites chrétiens sur Internet

◊ Unit pastorale « saint Lambert (Liège) : cliquez ici pour lire l’article →  Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple

◊ Servons la fraternité : cliquez ici pour lire l’article → Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple

Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple »

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