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Samedi de la cinquième Semaine de Carême

Posté par diaconos le 27 mars 2021

Afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés

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# Lazare fut un personnage de l’entourage de Jésus, apparaissant dans le Nouveau Testament, et ainsi devenu protagoniste de légendes orientales et occidentales du début de l’ère chrétienne. Il est essentiellement connu par un récit de l’Évangile selon Jean (chapitre 11) selon lequel Lazare, mort depuis quatre jours et mis dans un sépulcre, serait sorti vivant de la tombe sur l’ordre de Jésus. Pour Ernest Renan, cet épisode illustre le fait que Jésus subissait les miracles que l’opinion exigeait de lui bien plus qu’il ne les faisait .

Selon ce même auteur, le miracle fut d’ordinaire l’œuvre du public bien plus que de celui de Jésus. Dans son Histoire critique de Jésus-Christ, d’Holbach, philosophe des Lumières, souligna l’absence de témoins de la mort de Lazare. Cette résurrection fit écho à celle du Christ et au Ciel promis une fois le dernier moment venu. C’est en l’incluant dans son homélie 26, chapitre 6, sur la résurrection de Jésus et sur l’apôtre Thomas que le docteur de l’Église Grégoire le Grand aborda le retour de Lazare. Au Moyen Âge on en fit le patron des lépreux (à l’origine du lazaret), le confondant avec le personnage de la parabole rapportée par Luc.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ?

Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint
et notre nation. » Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien  vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »

Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.

Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.  (Jn 11, 45, 57)

Conséquences de la résurrection de Lazare

À  a suite de ce triomphe de la vie sur la mort dont ils furent témoins,  un grand nombre de personnes crurent en Jésus. Il y eut des degrés très divers dans cette foi opérée par la vue du miracle. il fut possible que plusieurs fussent d’avance préparés à la foi en Jésus. Chez d’autres, cette foi ne fut peut-être que l’impression vive, mais passagère, du miracle. D’autres, enfin, ne reçurent pas même cette impression.

Au grand nombre de ceux qui crurent, Jean en opposa quelques-uns qui, témoins de la puissance divine et de l’amour de Jésus, allèrent vers les pharisiens et leur dirent ce que Jésus fit. Dans quelle intention ? Les termes mêmes qu’employa Jean et la suite du récit ne le prouvèrent que trop. Ils allèrent dénoncer à ces pharisiens, ennemis de Jésus et qui exerçèrent la plus grande influence sur le sanhédrin, ce qui se passa à Béthanie.

Ces mêmes pharisiens, avec les principaux sacrificateurs convoquèrent une séance du sanhédrin, pour délibérer sur l’événement qu’on leur dénonça et qui fut de nature à grandir démesurément l’influence redoutée de Jésus sur le peuple. Ce qui les remplit d’inquiétude ce fut que cet homme  fit beaucoup de miracles.

Ce ne fut pas seulement la résurrection de Lazare qui les troubla, celle-ci ne fit que mettre le comble à ces manifestations de la puissance divine qui agissait par Jésus et que les chefs du peuple ne purent tolérer. Ils crurent ces miracles, ils les constatèrent officiellement, et ils voulurent condamner celui qui les opèra !

Cette crainte des Romains fut-elle sincère ? Plusieurs interprètes le pensèrent avec les idées charnelles que les Juifs se faisaient du Messie, ils pouvaient redouter que Jésus ne suscitât parmi le peuple quelque émeute, qui aurait provoqué une répression sévère de la part des Romains et amené peut-être la suppression du pouvoir du sanhédrin.

Que cette crainte fût sincère ou simulée leur principal mobile fut l’ambition égoïste : ils craignirent que les Romains ne mirent un terme à leur domination sur ce qu’ils appelèrent notre lieu, notre nation.

 Caïphe, en vrai sadducéen (Josèphe, Bell. jud. 2, 8, 14), parla avec rudesse : « Vous n’y entendez rien » ; puis, invoquant la raison d’État, au nom de laquelle tant d’iniquités furent commises, il leur dit : « Vous ne considérez pas qu’il vous est avantageux de sacrifier un seul homme pour sauver la nation. » Innocent ou coupable, il fallut que cet homme périsse !

Les exégètes ne furent pas d’accord sur la nature de cette prophétie attribuée au souverain sacrificateur. Les uns, se rappelant que, dans les beaux jours de la vie religieuse en Israël, le souverain sacrificateur fut censé posséder le don de prophétiser, ou de prononcer des oracles en consultant l’Éternel, pensèrent qu’en ce moment l’Esprit de Dieu renouvela en Caïphe ce don depuis longtemps disparu et lui fit prononcer, en vertu de sa charge, une véritable prophétie.

Ce fut bien Caïphe lui-même qui, de son propre mouvement, prononça un principe de sa détestable politique, mais, par une direction spéciale de la providence divine, il le fit en des termes dans lesquels Jean put, à bon droit, voir une prophétie involontaire de la mort du Fils de Dieu.

Pilate aussi proclama la royauté divine de Jésus-Christ aux yeux de tous, en attachant à la croix le titre de cette dignité. Caïphe prophétisa, en vertu de sa charge, comme souverain sacrificateur de cette année-là.

 Ce ne fut pas seulement pour la nation juive que Jésus devait mourir, mais afin de rassembler en un seul corps, par la prédication de l’évangile, les enfants de Dieu dispersés parmi toutes les nations : « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. » (Jn 10, 16)

Dans quel sens Jean appela-il enfants de Dieu ces milliers d’hommes de l’avenir qui n’avaient encore aucune connaissance de Jésus ? Des interprètes, jaloux d’attribuer à l’homme le plus possible et à Dieu le moins possible dans l’œuvre du salut, répondirent que ces enfants de Dieu étaient ceux que Dieu voyait disposés à le devenir.

Ce fut là le mystère de la miséricorde divine, s’étendant à toutes les nations et dont Paul fut le grand prédicateur : « Le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l’espérance de la gloire. » (1 Co, 26-27).

Jésus n’ignora pas la décision qui fut prise ; il quitta les environs de Jérusalem et la Judée, il ne parut plus , il ne marcha plus ouvertement, en public, librement, parmi les Juifs, il se retira dans la contrée voisine du désert de Juda qui s’étendait au loin dans la direction du Jourdain et de la mer Morte. Il  séjourna avec ses disciples dans une ville appelée Éphraïm.

Cette ville selon Eusèbe, était à huit milles, selon Jérôme à vingt milles au nord-est de Jérusalem. L’historien Josèphe la plaça dans le voisinage de Béthel  :  » Or Abija poursuivit Jéroboam, et lui prit ces villes : Béthel et les villes de son ressort, Jeshana et les villes de son ressort, Éphron et les villes de son ressort. » (2 Cr 13, 19).

Le mot : contrée ne désigne pas spécialement le pays où Jésus s’était retiré, mais en général les campagnes, par opposition à la capitale. Ces gens se rendaient à Jérusalem avant la Pâque, afin que ceux qui étaient atteints de quelque souillure légale eussent le temps de se purifier par des sacrifices et diverses cérémonies, pour pouvoir prendre part à la fête.

Jean décrivit ainsi un mouvement de curiosité chez les uns, de sérieuse attente chez les autres. Leur attente fut excitée par le bruit que fit le dernier miracle de Jésus. La décision prise par le sanhédrin contre lui rendit très douteuse, à leurs yeux, sa venue à la fête. Ils se demandèrent les uns aux autres, avec un vif intérêt : « Que vous en semble ? qu’il ne viendra pas à la fête ? » Ils se posairent ces questions, se tenant là dans le temple où ils savaient que Jésus avait l’habitude de se rendre pour parler au peuple.

Diacre Michel Houyoux

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Vendredi de la cinquième semaine du Carême

Posté par diaconos le 26 mars 2021

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# Dans différentes traditions religieuses, « fils de Dieu » est un titre qui a été attribué à divers personnages et personnalités à travers l’histoire. On trouve notamment l’expression « fils de Dieu » dans la Torah, dans divers passages de la littérature judaïque extra-biblique, et dans le Nouveau Testament au sujet de Jésus-Christ. Le titre apparait dans les religions orientales antiques pour désigner dans certains panthéons des divinités, fils d’un dieu plus important ou du dieu suprême, dans diverses traditions, des demi-dieux comme Gilgamesh, des rois remarquables ou certains hommes auxquels sont prêtées des qualités surhumaines. En Égypte, les pharaons étaient les fils du dieu solaire Rê.

Les textes hébraïques de l’Ancien Testament reprennent des assertions équivalentes à la Torah juive sur la notion de filiation. Dans la plupart des traditions théologiques chrétiennes, cette expression réfère à la relation entre Jésus de Nazareth, en tant que Christ, et Dieu le Père . La croyance en Jésus-Christ messie et « fils de Dieu », ressuscité d’entre les morts, est un élément essentiel du kérygme, qui appelle à la conversion .Dans les langues sémitiques, l’expression elle-même est utilisée pour désigner une relation morale plutôt que métaphysique.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait,
et l’Écriture ne peut pas être abolie.
Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”. Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura.
Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. »  Et là, beaucoup crurent en lui. » (Jn 10, 31-42)

Jésus, fils de Dieu

 Quelques-uns des adversaires où de leurs acolytes apportèrent des pierres dans l’intention de lapider Jésus, et ils n’en furent retenus que par son imposante dignité. Ils dirent eux-mêmes la cause qui excita leur fanatisme. Cet appel que Jésus fit sans cesse à ses œuvres fut, pour des hommes moins aveuglés, une démonstration sans réplique. Meyer et d’autres exégètes prétendirent que les Juifs agirent et raisonnèrent ainsi parce qu’ils comprirent mal la parole de Jésus et en exagérèrent la portée.

Au contraire, ils le comprirent très bien. Mais dans leur monothéisme rigoureux, ils virent un abîme entre l’homme et Dieu, et ils pensèrent que Jésus, en se déclarant un avec le Père eut franchit témérairement cet abîme, de là l’accusation de blasphème, plus d’une fois portée contre lui par la même raison  ; et ce fut pour ce prétendu crime de blasphème que Jésus fut mis  à mort :  »Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant : « Il a blasphémé ! Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous venez d’entendre le blasphème ! Quel est votre avis ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. » »

Si les chefs du peuple s’étaient mépris sur le sens de ses paroles, Celui qui est la vérité ne le leur aurait-il pas déclaré ? Jésus dit à dessein votre loi, cette loi qui fut faite pour vous, sur laquelle vous vous fondiez et dont vous fûtes si orgueilleux.  Jésus repoussa d’abord, en s’appuyant sur un passage de l’Écriture, l’accusation de blasphème portée contre lui, puis il prouva, par ses œuvres, son unité essentielle avec Dieu.

Dieu se tient dans l’assemblée de Dieu il juge au milieu des dieux, au milieu des chefs de la théocratie, qui y exerçaient au nom de Dieu les fonctions de juge et qui ainsi étaient ses représentants au milieu du peuple. Malgré cela, Dieu leur adressa ses reproches les plus sévères sur les prévarications et les injustices dont ils se rendaient coupables puis il ajouta : « J’avais dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. »

Il s’agissait ici de personnages auxquels la Parole de Dieu fut adressée pour les reprendre de leurs iniquités et leur annoncer le châtiment qu’ils s’étaient attiré en souillant leur charge sacrée. Tout ce que Jésus voulut constate dans l’Écriture, ce fut le nom de dieu qui fut attribué à des hommes mortels, à cause de la charge dont ils furent revêtus, sans que pour cela cette Écriture blasphéma, car elle reste vraie et sainte : «  Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » (Mt 5, 17)

Or, à ces hommes mortels et coupables, qui reçurent pourtant le titre de dieux, Jésus opposa, non sans quelque ironie : « Celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde. » Ce dernier mot implique la préexistence de Christ, car Dieu l’a sanctifié d’abord, mis à part pour sa mission, rempli de l’Esprit-Saint sans mesure, pour l’œuvre qu’il avait à faire, puis il l’envoya dans le monde.

Blasphéma t-il quand il s’appela Fils de Dieu ? Ce titre de Fils de Dieu fut choisi à dessein, il exprima exactement et pleinement sa pensée. Ses adversaires  tirèrent cette conclusion : « Tu te fais Dieu et tu blasphèmes ». Jésus, au lieu d’affirmer à nouveau son égalité avec Dieu, accentua dans sa réponse sa subordination au Père : « Je suis Fils de Dieu. » En parlant ainsi, il se disait Dieu dans un sens différent de celui que ce titre comportait quand il était appliqué aux juges théocratiques.

Plusieurs interprètes en  dédirent que Jésus, en s’appelant Fils de Dieu, s’attribua seulement la plus haute des fonctions théocratiques, le rôle de Messie.

 Si l’Écriture ne blasphéma pas en appelant dieux les personnes à qui fut adressée la révélation, comment Jésus aurait-il blasphémé en se déclarant Dieu, lui que Dieu envoya au monde comme sa révélation elle-même ?:

Le monothéisme biblique diffère absolument du froid et mort déisme que l’orthodoxie juive avait extrait des livres saints et qui sépare par un abîme le Créateur et l’homme. Toute fonction théocratique exercée au nom de Jéhova, qui l’a conférée, met son dépositaire en relation vivante avec le Très-Haut, le fait participer à son souffle et le constitue son agent. Par là cet homme, roi, juge ou prophète, devient relativement une manifestation de Dieu même (Zacharie 12.3). L’Ancien Testament est par sa tendance la plus profonde en marche constante vers l’incarnation, couronnement de ce rapprochement constant entre Dieu et l’homme. Voilà le vrai fond de l’argumentation de Jésus : si ce courant tout entier n’a rien de blasphématoire, le terme auquel il aboutit, l’apparition d’un homme qui se dit un avec Dieu, n’a rien en soi d’attentatoire à la majesté de Dieu. (Godet)

Jésus justifia son titre divin ;ensuite, il prouva la qualité même qu’il s’attribua par la démonstration qui fut à la portée de tous : ses œuvres, qui furent les œuvres de son Père parce qu’elles portèrent toutes le sceau de la puissance et de la miséricorde de Dieu même. Les ennemis furent frustrés dans leur attente. Jésus s’échappa  de leurs mains, déjà tendues pour le saisir. Jean ne dit pas comment cela se fit.

Jean rappela l’époque Jean-Baptiste baptisa à Béthanie au-delà du Jourdain, et ou Jésus, entrant dans son ministère, fit la connaissance personnelle de son Précurseur : « André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. » (Jn 1, 40). D’abord opposa ce lieu à Enon près de Salim, ou Jésus et Jean travaillèrent plus tard ensemble : « Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser. » Jn 3, 23)

Il y avait dans cette contrée, où Jean-Baptiste prêcha et baptisa, un grand nombre de personnes qui restèrent sous l’impression de sa parole, et qui, dès qu’elles en eurent l’occasion, s’empressèrent de venir à Jésus.

Ce fut, comme l’observa Bengel, un fruit posthume du ministère de Jean. Jésus ne resta pas inactif au milieu d’eux ; et, dès qu’ils le virent et entendirent, ils se rappellent le témoignage que lui avait rendu le Précurseur, et dirent : Bien que Jean n’eut fait aucun miracle tout ce qu’il eut dit de celui-ci était vrai. Ils tirèrent cette conclusion, soit de ce qu’ils entendirent raconter de la vie de Jésus, soit surtout de l’expérience personnelle qu’ils frent alors de sa puissance. Et ce fut ainsi que la foi naquit dans ces personnes  : « Plusieurs crurent en lui en ce lieu. »

Diacre Michel Houyoux

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Mardi de la cinquième semaine du Carême

Posté par diaconos le 23 mars 2021

Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS

 Évangile et Homélie du mardi 31 Mar 2020. « Quand vous aurez élevé le Fils  de l'homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS » - Chorale  Belgo-Burundaise CSFA

# Paraclet, du latin paracletus, est un néologisme forgé par Jérôme de Stridon dans la traduction en latin de l’Évangile de Jean. Appliqué à l’Esprit Saint, ce mot a le sens de « défenseur », d’« intercesseur », de « consolateur ». Le paraclet est, chez les chrétiens, un des noms du Saint-Esprit. Jésus étant le premier consolateur (cf. 1 Jn 2, 1). Le Seigneur lui-même appelle l’Esprit Saint « l’Esprit de Vérité » (Jn 16, 13). ». L’Église catholique romaine reprend la traduction latine de paracletus comme « avocat » ou « protecteur », envoyé par Dieu pour parler dans le cœur de l’homme, remplaçant avantageusement la présence physique du Christ sur Terre en donnant accès à sa parole pour tous les hommes.
C’est ainsi que le péché contre la présence de Dieu qui nous protège nous prive de la miséricorde de Dieu, comme cela est explicité par Saint Matthieu 12:31 « C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. »
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? »
Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme,
alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. (Jn 8, 21-30)

La vérité vous rendra libres

Cette promesse est un encouragement et constitue en même temps une épreuve pour ceux qui avaient cru, et que Jésus distingue de la foule par ces mots : Vous, si vous demeurez dans ma parole.

Demeurer dans la parole de Jésus, c’est la pratiquer dans une obéissance persévérante et en vivre par l’intelligence, par la conscience, par le cœur ; nous demeurons semblablement dans l’air que nous respirons.

Ailleurs Jésus disait : « Que mes paroles demeurent en vous .  Si telle est votre attitude, vous êtes véritablement mes disciples, vous l’êtes et le resterez, et n’aurez pas reçu seulement une impression passagère de la parole que vous venez d’entendre. »

« La vérité qui est le contenu de ma parole, cette vérité qui est la parfaite révélation de l’essence du Dieu qui est amour, cette vérité que je suis moi-même.  et qui est en moi le rayonnement de ma sainteté, cette vérité vous rendra libres, libres de toute servitude morale, du péché, de la corruption ; elle vous rendra libres, en vous ramenant à Dieu qui est votre destination. »

Un être n’est libre  que lorsqu’il peut se développer conformément à la nature que Dieu lui donna, et atteindre le but de son existence. En leur présentant la vraie liberté, Jésus encouragea ses auditeurs à persévérer dans leur foi naissante, mais en même temps il mit cette foi à l’épreuve et chercha à l’épurer en la débarrassant des éléments de propre justice, d’orgueil national, d’espérances politiques et charnelles dont elle fut encore entachée.

   Vivre le carême avec st François d’Assise

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Cinquième dimanche de Carême

Posté par diaconos le 21 mars 2021

                                                        Fünfter Fastensonntag - Jahr B dans Carême

# Le Fils de l’Homme est une figure eschatologique en usage dans les milieux apocalyptiques judaïques dès la période post-exilique. Cette expression apparaît notamment dans le Livre de Daniel. Dans les évangiles, c’est le titre que reprend le plus souvent Jésus lorsqu’il parle de lui-même. L’expression elle-même est la traduction littérale du grec uios tou anthrôpou, décalque de l’araméen bar nasha, mots employés au temps de Jésus comme substitut linguistique pour « être humain ».

Les interprétations auxquelles elle a donné lieu dans le christianisme ont fait glisser le sens initial vers l’humanité de Jésus. Sa plus ancienne attestation remonte au septième chapitre du Livre de Daniel, daté de la persécution d’Antiochos Épiphane, peu avant la révolte des Maccabées (vers 160 av. J.-C.) On trouve plus de quatre-vingt passages dans le Nouveau Testament où Jésus de Nazareth se nomme lui-même « Fils de l’homme ». C’est le titre qu’il employa le plus fréquemment lorsqu’il parla de lui-même.Il se présenta comme le futur juge eschatologique.

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De l’Évangile selon saint Jean

Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande: « Nous voudrions voir Jésus». Philippe va le dire à André; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors   Jésus leur déclare: «L’heure est venue pour le Fils de l’homme d’être glorifié. Amen, amen, je vous le dis: si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd; celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
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»Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire? Dirai-je: Père, délivre-moi de cette heure? Mais non! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci! Père, glorifie ton nom!». Alors, du ciel vint une voix qui disait: «Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore». En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre; d’autres disaient: «C’est un ange qui lui a parlé». Mais Jésus leur répondit: «Ce n’est pas pour moi que cette voix s’est fait entendre, c’est pour vous. Voici maintenant que ce monde est jugé; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes». Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir. «Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive» (Jn 12, 20-33)
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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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Merci, Père, pour le don de la vie. Merci, Jésus, d’avoir donné ta vie pour moi. Merci, Esprit Saint, pour ta vie en moi.Seigneur Jésus, fais que je connaisse les sentiments de ton Cœur et, qu’attiré par ta beauté, je marche à ta suite.
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Voir Jésus

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Aujourd’hui nous écoutons un passage de l’Évangile dont les paroles – écrites par Jean ont dû transmettre un grand courage sur le chemin de la foi pendant les persécutions qu’ont subi les premiers chrétiens. A l’époque des fêtes juives, quelques Grecs sont venus à Jérusalem pour vénérer Dieu et ils ont voulu voir Jésus. Ils ont demandé de l’aide aux disciples.
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« Voir Jésus » ne signifie pas simplement le regarder, chose que voulaient probablement faire ces Grecs. « Voir Jésus » c’est entrer totalement dans son mode de pensée ; cela signifie comprendre pourquoi Il devait souffrir et mourir pour ressusciter. Comme le grain de blé, Jésus-Christ doit tout laisser, y compris sa propre vie, pour pouvoir donner la vie pour Lui et pour beaucoup d’autres.
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Si nous ne comprenons pas cela comme le noyau de la vie du Christ, alors nous ne l’avons pas vu réellement. Selon les paroles de Saint Athanase, nous pouvons seulement voir Jésus à travers la mort sur la Croix avec laquelle Il donne beaucoup de fruits pour tous les siècles. « Voir Jésus » veut dire se rendre face à une mort non méritée qui apporte les dons de la foi et du salut pour l’humanité (Jn 12,25-26). Mahatma Gandhi reflète la même idée en disant que « le meilleur chemin pour se trouver soi-même est de se perdre dans le service des autres ».
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Les paroles de Jésus rappellent à ses disciples qu’ils doivent suivre ses pas, y compris jusque dans la mort. Le grain, évidemment, ne meurt pas réellement mais se transforme en quelque chose de complètement nouveau : des racines, des feuilles et des fruits (la Pâque). De la même manière, la chenille cesse d’être une chenille pour se transformer en quelque chose de différent – et en même temps – souvent beaucoup plus joli (un papillon).
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Et, si nous voulons « voir Jésus », nous devons marcher sur son chemin. « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et là où j’irai, il sera aussi mon serviteur » (Jn 12,26). Cela suppose de parcourir avec Jésus-Christ et Marie tout le chemin du Calvaire, quel que soit l’endroit où chacun de nous se trouve. Jésus, qui a laissé toutes les choses pour nous, nous appelle pour être avec Lui pendant tout le parcours, en imitant son engagement et en faisant en sorte que la volonté de son Père s’accomplisse.
Dialogue avec le Christ
Ô Jésus, que la contemplation de ton offrande sur la croix purifie mon regard et mon cœur. Qu’elle me permette de voir ce qui est réellement important en cette vie. Qu’elle me fasse découvrir la vraie beauté, celle de l’amour pour Dieu et pour mon prochain, celle de l’obéissance au Père, de la confiance, de l’amitié, de la fidélité et de l’humilité.
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Quelle vertu m’attire-t-elle le plus dans la contemplation de Jésus en croix ? Chercher à accomplir un acte de cette vertu aujourd’hui. Le Christ veut la vivre en moi, me donner sa vie.
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Cinquième Dimanche de Carême — Année B

Vidéo Cinquième dimanche du Carême

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