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Vendredi de la cinquième semaine du Carême

Posté par diaconos le 26 mars 2021

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# Dans différentes traditions religieuses, « fils de Dieu » est un titre qui a été attribué à divers personnages et personnalités à travers l’histoire. On trouve notamment l’expression « fils de Dieu » dans la Torah, dans divers passages de la littérature judaïque extra-biblique, et dans le Nouveau Testament au sujet de Jésus-Christ. Le titre apparait dans les religions orientales antiques pour désigner dans certains panthéons des divinités, fils d’un dieu plus important ou du dieu suprême, dans diverses traditions, des demi-dieux comme Gilgamesh, des rois remarquables ou certains hommes auxquels sont prêtées des qualités surhumaines. En Égypte, les pharaons étaient les fils du dieu solaire Rê.

Les textes hébraïques de l’Ancien Testament reprennent des assertions équivalentes à la Torah juive sur la notion de filiation. Dans la plupart des traditions théologiques chrétiennes, cette expression réfère à la relation entre Jésus de Nazareth, en tant que Christ, et Dieu le Père . La croyance en Jésus-Christ messie et « fils de Dieu », ressuscité d’entre les morts, est un élément essentiel du kérygme, qui appelle à la conversion .Dans les langues sémitiques, l’expression elle-même est utilisée pour désigner une relation morale plutôt que métaphysique.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait,
et l’Écriture ne peut pas être abolie.
Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”. Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura.
Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. »  Et là, beaucoup crurent en lui. » (Jn 10, 31-42)

Jésus, fils de Dieu

 Quelques-uns des adversaires où de leurs acolytes apportèrent des pierres dans l’intention de lapider Jésus, et ils n’en furent retenus que par son imposante dignité. Ils dirent eux-mêmes la cause qui excita leur fanatisme. Cet appel que Jésus fit sans cesse à ses œuvres fut, pour des hommes moins aveuglés, une démonstration sans réplique. Meyer et d’autres exégètes prétendirent que les Juifs agirent et raisonnèrent ainsi parce qu’ils comprirent mal la parole de Jésus et en exagérèrent la portée.

Au contraire, ils le comprirent très bien. Mais dans leur monothéisme rigoureux, ils virent un abîme entre l’homme et Dieu, et ils pensèrent que Jésus, en se déclarant un avec le Père eut franchit témérairement cet abîme, de là l’accusation de blasphème, plus d’une fois portée contre lui par la même raison  ; et ce fut pour ce prétendu crime de blasphème que Jésus fut mis  à mort :  »Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant : « Il a blasphémé ! Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous venez d’entendre le blasphème ! Quel est votre avis ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. » »

Si les chefs du peuple s’étaient mépris sur le sens de ses paroles, Celui qui est la vérité ne le leur aurait-il pas déclaré ? Jésus dit à dessein votre loi, cette loi qui fut faite pour vous, sur laquelle vous vous fondiez et dont vous fûtes si orgueilleux.  Jésus repoussa d’abord, en s’appuyant sur un passage de l’Écriture, l’accusation de blasphème portée contre lui, puis il prouva, par ses œuvres, son unité essentielle avec Dieu.

Dieu se tient dans l’assemblée de Dieu il juge au milieu des dieux, au milieu des chefs de la théocratie, qui y exerçaient au nom de Dieu les fonctions de juge et qui ainsi étaient ses représentants au milieu du peuple. Malgré cela, Dieu leur adressa ses reproches les plus sévères sur les prévarications et les injustices dont ils se rendaient coupables puis il ajouta : « J’avais dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. »

Il s’agissait ici de personnages auxquels la Parole de Dieu fut adressée pour les reprendre de leurs iniquités et leur annoncer le châtiment qu’ils s’étaient attiré en souillant leur charge sacrée. Tout ce que Jésus voulut constate dans l’Écriture, ce fut le nom de dieu qui fut attribué à des hommes mortels, à cause de la charge dont ils furent revêtus, sans que pour cela cette Écriture blasphéma, car elle reste vraie et sainte : «  Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » (Mt 5, 17)

Or, à ces hommes mortels et coupables, qui reçurent pourtant le titre de dieux, Jésus opposa, non sans quelque ironie : « Celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde. » Ce dernier mot implique la préexistence de Christ, car Dieu l’a sanctifié d’abord, mis à part pour sa mission, rempli de l’Esprit-Saint sans mesure, pour l’œuvre qu’il avait à faire, puis il l’envoya dans le monde.

Blasphéma t-il quand il s’appela Fils de Dieu ? Ce titre de Fils de Dieu fut choisi à dessein, il exprima exactement et pleinement sa pensée. Ses adversaires  tirèrent cette conclusion : « Tu te fais Dieu et tu blasphèmes ». Jésus, au lieu d’affirmer à nouveau son égalité avec Dieu, accentua dans sa réponse sa subordination au Père : « Je suis Fils de Dieu. » En parlant ainsi, il se disait Dieu dans un sens différent de celui que ce titre comportait quand il était appliqué aux juges théocratiques.

Plusieurs interprètes en  dédirent que Jésus, en s’appelant Fils de Dieu, s’attribua seulement la plus haute des fonctions théocratiques, le rôle de Messie.

 Si l’Écriture ne blasphéma pas en appelant dieux les personnes à qui fut adressée la révélation, comment Jésus aurait-il blasphémé en se déclarant Dieu, lui que Dieu envoya au monde comme sa révélation elle-même ?:

Le monothéisme biblique diffère absolument du froid et mort déisme que l’orthodoxie juive avait extrait des livres saints et qui sépare par un abîme le Créateur et l’homme. Toute fonction théocratique exercée au nom de Jéhova, qui l’a conférée, met son dépositaire en relation vivante avec le Très-Haut, le fait participer à son souffle et le constitue son agent. Par là cet homme, roi, juge ou prophète, devient relativement une manifestation de Dieu même (Zacharie 12.3). L’Ancien Testament est par sa tendance la plus profonde en marche constante vers l’incarnation, couronnement de ce rapprochement constant entre Dieu et l’homme. Voilà le vrai fond de l’argumentation de Jésus : si ce courant tout entier n’a rien de blasphématoire, le terme auquel il aboutit, l’apparition d’un homme qui se dit un avec Dieu, n’a rien en soi d’attentatoire à la majesté de Dieu. (Godet)

Jésus justifia son titre divin ;ensuite, il prouva la qualité même qu’il s’attribua par la démonstration qui fut à la portée de tous : ses œuvres, qui furent les œuvres de son Père parce qu’elles portèrent toutes le sceau de la puissance et de la miséricorde de Dieu même. Les ennemis furent frustrés dans leur attente. Jésus s’échappa  de leurs mains, déjà tendues pour le saisir. Jean ne dit pas comment cela se fit.

Jean rappela l’époque Jean-Baptiste baptisa à Béthanie au-delà du Jourdain, et ou Jésus, entrant dans son ministère, fit la connaissance personnelle de son Précurseur : « André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. » (Jn 1, 40). D’abord opposa ce lieu à Enon près de Salim, ou Jésus et Jean travaillèrent plus tard ensemble : « Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser. » Jn 3, 23)

Il y avait dans cette contrée, où Jean-Baptiste prêcha et baptisa, un grand nombre de personnes qui restèrent sous l’impression de sa parole, et qui, dès qu’elles en eurent l’occasion, s’empressèrent de venir à Jésus.

Ce fut, comme l’observa Bengel, un fruit posthume du ministère de Jean. Jésus ne resta pas inactif au milieu d’eux ; et, dès qu’ils le virent et entendirent, ils se rappellent le témoignage que lui avait rendu le Précurseur, et dirent : Bien que Jean n’eut fait aucun miracle tout ce qu’il eut dit de celui-ci était vrai. Ils tirèrent cette conclusion, soit de ce qu’ils entendirent raconter de la vie de Jésus, soit surtout de l’expérience personnelle qu’ils frent alors de sa puissance. Et ce fut ainsi que la foi naquit dans ces personnes  : « Plusieurs crurent en lui en ce lieu. »

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Jésuites de la province d’Afrique Occidentale : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi de la cinquième semaine de carême

◊ Communauté Ain Karem  : cliquez ici pour lire l’article →Cinquième semaine de Carême

   ♥  Ils cherchaient à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains » – Lectio Divina

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Mardi de la cinquième semaine du Carême

Posté par diaconos le 23 mars 2021

Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS

 Évangile et Homélie du mardi 31 Mar 2020. « Quand vous aurez élevé le Fils  de l'homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS » - Chorale  Belgo-Burundaise CSFA

# Paraclet, du latin paracletus, est un néologisme forgé par Jérôme de Stridon dans la traduction en latin de l’Évangile de Jean. Appliqué à l’Esprit Saint, ce mot a le sens de « défenseur », d’« intercesseur », de « consolateur ». Le paraclet est, chez les chrétiens, un des noms du Saint-Esprit. Jésus étant le premier consolateur (cf. 1 Jn 2, 1). Le Seigneur lui-même appelle l’Esprit Saint « l’Esprit de Vérité » (Jn 16, 13). ». L’Église catholique romaine reprend la traduction latine de paracletus comme « avocat » ou « protecteur », envoyé par Dieu pour parler dans le cœur de l’homme, remplaçant avantageusement la présence physique du Christ sur Terre en donnant accès à sa parole pour tous les hommes.
C’est ainsi que le péché contre la présence de Dieu qui nous protège nous prive de la miséricorde de Dieu, comme cela est explicité par Saint Matthieu 12:31 « C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. »
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? »
Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme,
alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. (Jn 8, 21-30)

La vérité vous rendra libres

Cette promesse est un encouragement et constitue en même temps une épreuve pour ceux qui avaient cru, et que Jésus distingue de la foule par ces mots : Vous, si vous demeurez dans ma parole.

Demeurer dans la parole de Jésus, c’est la pratiquer dans une obéissance persévérante et en vivre par l’intelligence, par la conscience, par le cœur ; nous demeurons semblablement dans l’air que nous respirons.

Ailleurs Jésus disait : « Que mes paroles demeurent en vous .  Si telle est votre attitude, vous êtes véritablement mes disciples, vous l’êtes et le resterez, et n’aurez pas reçu seulement une impression passagère de la parole que vous venez d’entendre. »

« La vérité qui est le contenu de ma parole, cette vérité qui est la parfaite révélation de l’essence du Dieu qui est amour, cette vérité que je suis moi-même.  et qui est en moi le rayonnement de ma sainteté, cette vérité vous rendra libres, libres de toute servitude morale, du péché, de la corruption ; elle vous rendra libres, en vous ramenant à Dieu qui est votre destination. »

Un être n’est libre  que lorsqu’il peut se développer conformément à la nature que Dieu lui donna, et atteindre le but de son existence. En leur présentant la vraie liberté, Jésus encouragea ses auditeurs à persévérer dans leur foi naissante, mais en même temps il mit cette foi à l’épreuve et chercha à l’épurer en la débarrassant des éléments de propre justice, d’orgueil national, d’espérances politiques et charnelles dont elle fut encore entachée.

   Vivre le carême avec st François d’Assise

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Cinquième dimanche de Carême

Posté par diaconos le 21 mars 2021

                                                        Fünfter Fastensonntag - Jahr B dans Carême

# Le Fils de l’Homme est une figure eschatologique en usage dans les milieux apocalyptiques judaïques dès la période post-exilique. Cette expression apparaît notamment dans le Livre de Daniel. Dans les évangiles, c’est le titre que reprend le plus souvent Jésus lorsqu’il parle de lui-même. L’expression elle-même est la traduction littérale du grec uios tou anthrôpou, décalque de l’araméen bar nasha, mots employés au temps de Jésus comme substitut linguistique pour « être humain ».

Les interprétations auxquelles elle a donné lieu dans le christianisme ont fait glisser le sens initial vers l’humanité de Jésus. Sa plus ancienne attestation remonte au septième chapitre du Livre de Daniel, daté de la persécution d’Antiochos Épiphane, peu avant la révolte des Maccabées (vers 160 av. J.-C.) On trouve plus de quatre-vingt passages dans le Nouveau Testament où Jésus de Nazareth se nomme lui-même « Fils de l’homme ». C’est le titre qu’il employa le plus fréquemment lorsqu’il parla de lui-même.Il se présenta comme le futur juge eschatologique.

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De l’Évangile selon saint Jean

Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande: « Nous voudrions voir Jésus». Philippe va le dire à André; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors   Jésus leur déclare: «L’heure est venue pour le Fils de l’homme d’être glorifié. Amen, amen, je vous le dis: si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd; celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
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»Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire? Dirai-je: Père, délivre-moi de cette heure? Mais non! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci! Père, glorifie ton nom!». Alors, du ciel vint une voix qui disait: «Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore». En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre; d’autres disaient: «C’est un ange qui lui a parlé». Mais Jésus leur répondit: «Ce n’est pas pour moi que cette voix s’est fait entendre, c’est pour vous. Voici maintenant que ce monde est jugé; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes». Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir. «Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive» (Jn 12, 20-33)
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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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Merci, Père, pour le don de la vie. Merci, Jésus, d’avoir donné ta vie pour moi. Merci, Esprit Saint, pour ta vie en moi.Seigneur Jésus, fais que je connaisse les sentiments de ton Cœur et, qu’attiré par ta beauté, je marche à ta suite.
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Voir Jésus

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Aujourd’hui nous écoutons un passage de l’Évangile dont les paroles – écrites par Jean ont dû transmettre un grand courage sur le chemin de la foi pendant les persécutions qu’ont subi les premiers chrétiens. A l’époque des fêtes juives, quelques Grecs sont venus à Jérusalem pour vénérer Dieu et ils ont voulu voir Jésus. Ils ont demandé de l’aide aux disciples.
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« Voir Jésus » ne signifie pas simplement le regarder, chose que voulaient probablement faire ces Grecs. « Voir Jésus » c’est entrer totalement dans son mode de pensée ; cela signifie comprendre pourquoi Il devait souffrir et mourir pour ressusciter. Comme le grain de blé, Jésus-Christ doit tout laisser, y compris sa propre vie, pour pouvoir donner la vie pour Lui et pour beaucoup d’autres.
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Si nous ne comprenons pas cela comme le noyau de la vie du Christ, alors nous ne l’avons pas vu réellement. Selon les paroles de Saint Athanase, nous pouvons seulement voir Jésus à travers la mort sur la Croix avec laquelle Il donne beaucoup de fruits pour tous les siècles. « Voir Jésus » veut dire se rendre face à une mort non méritée qui apporte les dons de la foi et du salut pour l’humanité (Jn 12,25-26). Mahatma Gandhi reflète la même idée en disant que « le meilleur chemin pour se trouver soi-même est de se perdre dans le service des autres ».
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Les paroles de Jésus rappellent à ses disciples qu’ils doivent suivre ses pas, y compris jusque dans la mort. Le grain, évidemment, ne meurt pas réellement mais se transforme en quelque chose de complètement nouveau : des racines, des feuilles et des fruits (la Pâque). De la même manière, la chenille cesse d’être une chenille pour se transformer en quelque chose de différent – et en même temps – souvent beaucoup plus joli (un papillon).
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Et, si nous voulons « voir Jésus », nous devons marcher sur son chemin. « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et là où j’irai, il sera aussi mon serviteur » (Jn 12,26). Cela suppose de parcourir avec Jésus-Christ et Marie tout le chemin du Calvaire, quel que soit l’endroit où chacun de nous se trouve. Jésus, qui a laissé toutes les choses pour nous, nous appelle pour être avec Lui pendant tout le parcours, en imitant son engagement et en faisant en sorte que la volonté de son Père s’accomplisse.
Dialogue avec le Christ
Ô Jésus, que la contemplation de ton offrande sur la croix purifie mon regard et mon cœur. Qu’elle me permette de voir ce qui est réellement important en cette vie. Qu’elle me fasse découvrir la vraie beauté, celle de l’amour pour Dieu et pour mon prochain, celle de l’obéissance au Père, de la confiance, de l’amitié, de la fidélité et de l’humilité.
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Quelle vertu m’attire-t-elle le plus dans la contemplation de Jésus en croix ? Chercher à accomplir un acte de cette vertu aujourd’hui. Le Christ veut la vivre en moi, me donner sa vie.
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Cinquième Dimanche de Carême — Année B

Vidéo Cinquième dimanche du Carême

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Jeudi de la quatrième Semaine de Carême

Posté par diaconos le 18 mars 2021

Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance

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# La foi chrétienne (catholique, orthodoxe, protestante, évangélique) est la confiance en la Trinité divine, ( Dieu le Père, Jésus-Christ, son fils et le Saint-Esprit) et la certitude de la rédemption des péchés apportée par la passion et la résurrection de Jésus. Elle est exprimée de manière synthétique dans les différentes versions du credo. Le credo a deux versions principales : le symbole de Nicée-Constantinople et le symbole des apôtres. Diverses confessions de foi chrétiennes présentent un résumé des croyances chrétiennes particulières selon les dénominations.

Les relations entre foi et grâce ont été beaucoup discutées dans les débats théologiques. En elle-même, la foi est comprise comme étant une grâce, c’est-à-dire une faveur divine. Parmi les théologiens qui ont débattu de la grâce et ses rapports avec la foi, il y a Pelage, 8Augustin d’Hippone, Jean Cassien, Martin luther et Jean Calvin. Dans le protestantisme, la foi chrétienne est basée uniquement sur la bible, et est l’unique justification du croyant. La foi est souvent représentée sous forme allégorique dans les arts chrétiens, seule ou accompagnée d’autres vertus, en particulier l’espérance et la charité qui forment avec elle les vertus théologales

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.  Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.

 Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage.

Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face,  et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !

 La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.  Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?

Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.     Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »  (Jn 5, 31-47)

Témoignages de Jésus

 Jésus prévint une objection que ses adversaires formulèrent expressément : «  Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas vrai  ». Jésus répondit : «  Même si je rends témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai ; car je sais d’où je suis venu et où je vais  ».

Jésus admit le principe formel du droit selon lequel un homme ne put pas témoigner sur son propre compte, mais ce fut pour en appeler immédiatement à un autre qui rendit témoignage de lui. Qui fut cet autre, au témoignage duquel Jésus en appela ? Plusieurs anciens interprètes répondirent : Jean-Baptiste, dont Jésus parla.

Non, celui qui rendit ce témoignage, ce fut Dieu ; et Jésus le savait, car il portait en lui l’intime conviction, que ce témoignage fut la vérité. Quand Jésus dit qu’un autre rendit témoignage de lui, ses interlocuteurs pensèrent aussitôt à Jean-Baptiste. Jésus parla du témoignage rendu par son Précurseur, qui conserva sa valeur malgré la disparition du témoin.

Jésus affirma que le témoignage de Jean fut conforme à la vérité, et cependant, dans cette contestation avec les adversaires, ce ne fut pas à ce témoignage ni au témoignage d’aucun homme qu’il en appela parce qu’il en eut un plus grand ; s’il mentionna le témoignage de Jean-Baptiste, ce fut dans l’intérêt de ses auditeurs, afin qu’ils se souvinrent des paroles de repentance et de vérité que Jean leur fit entendre, et qu’ainsi ils fussent sauvés.

Ce fut une belle louange du Précurseur que Jésus prononça par ces paroles : « Il était la lampe qui brûle et qui luit », l’unique lampe qui éclaire la maison, le prophète que Dieu avait destiné à éclairer son peuple et à l’amener au Sauveur. Cette lampe s’était déjà consumée. Jésus adressa ensuite à ses auditeurs un sévère reproche : au lieu de profiter, pour leur salut, de cette lumière fugitive, ils n’avaient pensé qu’à se réjouir.

L’annonce du royaume messianique avait excité leur curiosité et leurs espérances charnelles ; mais la prédication de la repentance, que Jean=Baptiste leur fit entendre, les rebutèrent.  voilà le témoignage divin dont Jésus parla, et qui fut plus grand que celui du Précurseur : ce furent d’abord les œuvres du Sauveur. Ce témoignage fut bien de Dieu, car le Père, lui donna les œuvres qu’il fit, afin qu’il les accomplisse.

Que furent ces œuvres ? Avant tout, ses miracles, ces actes de puissance et d’amour qui répandirent la santé et la vie, la consolation et l’espérance sur tant de malheureux. Ce furent encore ses paroles divines qui éclairèrent et vivifièrent les âmes. Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. » (Jn 4, 34)

Jésus donna un nouveau témoignage. Les uns pensent qu’il s’agit de ce témoignage intérieur et immédiat que Dieu rendit dans les âmes en les attirant au Fils. D’autres (Chrysostome, Bengel) virent ici une allusion au témoignage divin rendu à Jésus lors de son baptême :  » Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” (Jn 1, 33)

Vous ne le connaissiez pas parce que sa parole ne pénétra jamais dans vos cœurs, de manière à demeurer en vous. Ce qui le prouva avec évidence, c’est que vous ne croyez pas celui qu’il eut envoyé, et auquel il rendit un si éclatant témoignage . Tel fut, d’une manière générale, le reproche que Jésus adressa à ses auditeurs.

Or cet unique révélateur de Dieu, les chefs du peuple le repoussèrent, ils ne crurent pas en lui ; donc ils restèrent dans l’ignorance et la mort. Les Juifs, depuis le retour de la captivité, étudièrent beaucoup les Écritures, mais bien plus pour en compter les mots et les syllabes, que pour en pénétrer le sens et l’esprit. Ils pensèrent avoir, par la seule connaissance littérale de ces Écritures, la vie éternelle.

Sans doute, s’ils ne s’arrêtèrent pas à la lettre, s’ils surent s’élever jusqu’à l’esprit,  ils trouvèrent cette vie véritable et éternelle dans les Écritures, car elles furent remplies du témoignage rendu à Jésus. Dans La troisième partie du discours, Jésus ne fit plus que développer le reproche qu’il adressa à ses auditeurs : « Vous ne voulez pas ! »

Il montra d’abord d’où provint leur mauvais vouloir, puis il leur en dévoila les conséquences. S’il leur reprocha avec tant de force de ne pas croire en lui, ce ne fut pas qu’il rechercha en aucune manière la gloire qui vint des hommes ; mais c’est parce qu’il les connurent, et qu’il sut que leur cœur fut étranger à l’amour de Dieu.

Telle fut la première cause de leur incrédulité. S’ils eussent eux-mêmes une étincelle de cet amour pour Dieu, ils l’auraient sentie dans chacune des paroles de Jésus : «  Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu.  » (Jn 3, 19-21)

Seconde raison d’incrédulité, que Jésus exprima vivement par une question directe et qui signifie : Il vous est impossible de croire, parce que, idolâtres de la gloire qui vous vient des hommes, vous n’avez aucun égard à la gloire qui vient de Dieu seul et qui devrait dominer toutes vos pensées.

Après avoir dévoilé à ses adversaires leur incrédulité et ses causes, Jésus leur ôta enfin le fondement de la fausse espérance qu’ils mirent en Moïse. Ce fut par un zèle aveugle pour Moïse et pour sa loi qu’ils accusèrent Jésus d’avoir violé le sabbat, accusation qui  donna lieu à tout ce discours.

Quelle situation tragique : trouver son accusateur en celui en qui on avait mis son espérance de salut ! Et Jésus donna la cause de cette immense déception qui les attendit. La preuve que Moïse les accusa,  ce fut que, tout en se glorifiant de lui, ils ne le crurent pas, d’une foi éclairée et vivante. Et leur incrédulité à l’égard de Moïse fut, à son tour, la cause pour laquelle ils ne crurent pas Jésus. En effet, les écrits de Moïse étaient remplis de lui.

L’incrédulité envers Moïse et ses écrits avait pour conséquence nécessaire l’incrédulité envers Jésus et ses paroles ;

L’antithèse essentielle, comme le remarque M. Godet, n’est pas celle des substantifs écrits et paroles, mais celle des pronoms ses et mes

Endurcir sa conscience et son cœur en présence de la loi qui doit produire la repentance, c’est les endurcir aussi envers Celui qui annonce la grâce et le salut. En un mot l’incrédulité est un état moral qui rend l’homme incapable de saisir aucune des manifestations de la vérité et de la miséricorde divines. Telle fut la conclusion accablante de ce discours.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article  → Saint Cyrille (827-869) et saint Méthode (815 -885) – Mémoire

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◊ Étoile Notre Dame : cliquez ici pour lire l’article  → Jeudi de la quatrième semaine du Carême

Paroisse Charles de Foucauld (Saumur)

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