• Accueil
  • > Recherche : monde tu fais

Résultats de votre recherche

Jeudi de la quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 4 février 2021

Jésus commença à les envoyer en mission

L'ENVOI EN MISSION DES APOTRES PAR JESUS

# La mission dans le christianisme, est l’annonce de l’Évangile, la formation de disciples et le baptême des croyants. Elle est basée sur la Grande Mission donnée par Jésus dans le Nouveau Testament. La mission dans le christianisme, est l’annonce de l’Évangile, la formation de disciples et le baptême des croyants. Elle est basée sur la Grande Mission donnée par Jésus dans le Nouveau Testament. Bien que les missions chrétiennes aient pris un élan nouveau à partir des grandes découvertes et des progrès de la navigation, on peut parler de cinq grandes périodes de mission : Période apostolique (missions en Asie mineure, en Grèce, dans l’empire romain, en Afrique orientale, en Asie centrale et en Inde).

Le Moyen Âge (missions en Europe du nord, en Extrême-Orient, en direction du monde musulman). les missions catholiques aux XVIe et XVIIe siècles, notamment en direction du continent américain. Les missions catholiques de 1622 à la fin du XVIIIe siècle ou missions pontificales (1re partie). Au XVIIIe les missions protestantes et les missions évangéliques Au XIXe et au XXe siècles, les missions catholique

lwf0003web.gif

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez- y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter,
partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. » (Mc 6, 7-13)

Mission des douze

 Jésus, parcourant lui-même le pays en enseignant, envoya pour la première fois ses apôtres, deux à deux, après leur avoir donné pouvoir sur les esprits impurs . Il leur donna diverses instructions sur leur équipement et sur la conduite qu’ils durent tenir là où ils furent reçus et là où ils ne le furent pas. Les apôtres prêchèrent la repentance et guérirent les malades.

Dans évangile de Matthieu, la mission que Jésus leur confia fut admirablement préparée par une description de la détresse profonde où Jésus trouva le peuple, semblable à des brebis sans berger. La moisson fut grande, mais il y eut peu d’ouvriers. Jésus envoya ses disciples pour soulager toutes ces misères.

Il commença à les envoyer ; Marc indiqua par là le point de départ d’une mission qui dut se perpétuer et s’étendre à la vie entière des apôtres.  Deux à deux, trait particulier de Marc ; mesure de sagesse et d’amour de la part de Jésus. Par là il s’accommoda à la faiblesse de ses disciples, il répondit à des besoins profonds de leur âme, il prévint les dangers de l’isolement et ceux d’une domination personnelle et exclusive dans leur œuvre. Pouvoir ou autorité. Matthieu et Luc ajoutèrent à ce pouvoir de guérir les démoniaques celui de guérir les maladies.

Il y a quelque chose de plus grand que de prêcher, c’est de faire des prédicateurs ; il y a quelque chose de plus grand que de faire des miracles, c’est de communiquer le pouvoir d’en faire. (Godet)

Pour communiquer à ses apôtres le pouvoir de guérir, il dut leur communiquer aussi une nouvelle mesure de l’Esprit de Dieu ; car, sans une puissance spirituelle, ils n’auraient exercé aucune action semblable.  Jésus ne se borna pas à conférer à ses disciples ces pouvoirs miraculeux, mais qu’il les envoya avant tout pour « prêcher le royaume de Dieu, comme le dirent Matthieu et Luc.

En enjoignant à ses disciples de ne pas faire de provisions pour le chemin, Jésus éleva leurs pensées vers d’autres richesses : en partant pour leur mission sans secours humains ils durent vivre du trésor de leur Père céleste. Plus tard, Jésus leur prouva qu’il ne les eut pas trompés  : « Il leur dit encore: Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose? Ils répondirent: De rien » (Lc 22, 35)

Jésus, qui lui-même n’eut pas un lieu où reposer sa tête, plaça ses disciples au point de vue de la foi pure. Comme ouvriers de Dieu,  ils durent attendre de lui leur subsistance. Pour exercer et éprouver leur foi, Jésus les envoya sans les précautions que prit et que dut prendre l’homme du monde. Il fut possible que tel des disciples eût eu encore avec lui quelque argent.

Demeurez dans cette maison jusqu’à ce que vous partiez de ce lieu, de cette ville. Par là Jésus leur déconseilla sagement de quitter des hôtes qui les reçurent, pour aller chez d’autres ; et en même temps il leur donna une indication de la manière dont Dieu pourvut à leurs besoins, par l’hospitalité de ceux à qui ils annoncèrent la parole. Le témoignage qui serait ainsi rendu signifierait que le message du salut était parvenu à ces gens-là et qu’ils l’avaient repoussé par endurcissement.

Exhorter les hommes à se repentir  ne fut pas tout le contenu de la prédication des apôtres ; mais ce fut par là que dut commencer toujours et partout le renouvellement de la vie religieuse et morale.  Oindre d’huile  fut un moyen curatif très fréquemment employé en Orient ; ce qui ne veut pas dire que les apôtres opérassent les guérisons uniquement par ce moyen, puisque Marc raconta une action miraculeuse. Elle servit de moyen de communication aux puissances spirituelles qui opérèrent la guérison.

Ce fut dans le même but que Jésus lui-même se servit quelquefois de la salive ou d’un attouchement pour opérer une guérison : «  Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle » (Jn 9, 6)  Des interprètes  attribuèrent à l’emploi de l’huile une signification symbolique ; car, partout dans l’Écriture, l’huile est l’image du Saint-Esprit, par la puissance duquel les apôtres agirent.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Il commença à les envoyer en mission

◊ Jardinier de Dieu  : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus commença à les envoyer en mission

Prédication de la Pasteure  Agnès Adeline-Schaeffer

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans comportements, Disciples de Jésus, Histoire du Salut, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

Mercredi de la quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 3 février 2021

Un prophète n’est méprisé que dans son pays

4_aout.jpg

# L’islam est une religion s’appuyant sur le dogme du monothéisme absolu et prenant sa source dans le Coran, considéré comme le réceptacle de la parole de Dieu révélée, au VIIe siècle en Arabie, à Mahomet, proclamé par les adhérents de l’islam comme étant le dernier prophète de Dieu. Un adepte de l’islam est appelé un musulman ; il a des devoirs cultuels. Les musulmans croient que Dieu est unique et indivisible et que l’islam est la religion naturelle au sens où elle n’a pas besoin de la foi en l’unicité divine pour constater l’existence de Dieu.

En 2015, le nombre de musulmans dans le monde est estimé à 1,8 milliard, soit 24 % de la population mondiale, ce qui fait de l’islam la deuxième religion du monde après le christianisme et devant l’hindouisme. L’islam se répartit en différents courants, dont les principaux sont le sunnisme, qui représente 90 % des musulmans, le chiisme et le kharidjisme. L’islam est le troisième grand courant monothéiste de la famille des religions abrahamiques, après le judaïsme et le christianisme, avec lesquels il possède des éléments communs. Le Coran reconnaît l’origine divine de l’ensemble des livres sacrés de ces religions, tout en estimant qu’ils seraient, dans leurs interprétations actuelles, le résultat d’une falsification partielle

lwf0003web.gif

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. (Mc 6, 1-6)

Visite à Nazareth

Comme Jésus, faisant une visite à Nazareth, enseignait dans la synagogue, beaucoup de gens s’étonnèrent de sa sagesse et de sa puissance ; mais ce qui les empêcha de recevoir sa parole, ce fut que son humble position et celle de sa famille leur fut bien connue. Jésus leur rappela ce proverbe : qu’un prophète n’est méconnu que dans sa patrie. À cause de leur incrédulité, il ne fit là que peu de miracles.

Jésus partit de la maison de Jaïrus  : « Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. » (Mc 5, 38) Matthieu plaça cette visite de Jésus à Nazareth immédiatement après le grand discours en paraboles.

 Les habitants de Nazareth eurent en vue les miracles que Jésus fit à Capharnaüm et ailleurs et dont ils entendirent parler. Leur étonnement ne causa pas seulement par la sagesse de ses discours, à lui qui ne reçu pas l’instruction des rabbins ; il s’y mêla un sentiment d’envie provoqué par le fait que des dons si extraordinaires furent départis à un homme de si humble condition.

Ils trouvèrent une occasion de chute et d’incrédulité dans cette connaissance qu’ils eurent de Jésus selon la chair, qui les empêcha de le connaître selon l’esprit. «  Dieu manifesté en chair, n’est-ce pas toujours le « grand mystère ?  » (1 Timothée 3, 16)Selon Matthieu, les habitants de Nazareth nommèrent Jésus ‘le fils du charpentier’ ; d’après Marc, simplement le charpentier, sans doute parce qu’ils le virent travailler de ses mains dans l’atelier de son père adoptif.

Telle fut la tradition recueillie par quelques Pères de l’Église (Justin, Dialogue avec Triphon, 88 ; Théodoret, Histoire Ecclésiastique III, 23).  Dans toutes ces occasions où les membres de sa famille furent énumérés, il ne fut plus question de Joseph. Peut-être était-il déjà mort, comme l’admit la tradition.

« Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, et parmi ses parents et dans sa maison. »  : si ce proverbe fut vrai, appliqué au Prophète saint et sans tache, combien plus le fut-il pour ses serviteurs, dont les infirmités et les défauts ne furent nulle part mieux connus que parmi leurs amis et dans l’intérieur de leurs maisons.

qu’il ne faut pas identifier cette visite de Jésus à Nazareth, racontée par Matthieu et Marc, avec celle que rapporte Luc. , les deux récits sont tellement différents, qu’on est forcé d’y voir deux faits et non un seul. Mais comme il fut difficile d’admettre que, dans l’un et dans l’autre de ces séjours, les habitants de Nazareth firent la même objection et Jésus la même réponse, n’est-il pas probable que ces paroles furent transférées par la tradition apostolique, recueillie telle quelle par les évangélistes ?

Ce petit nombre de malades guéris fut considéré comme peu de chose, tellement la bienfaisante activité de Jésus fut riche et abondante. Jésus s’étonna de l’incrédulité comme il s’étonna de la foi : « Après l’avoir entendu, Jésus fut dans l’étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi.’ (Mt 8, 10)

Leur incrédulité marqua le point culminant des dispositions défavorables que Jésus rencontra chez son peuple ; elle le détermina à accentuer sa retraite en s’éloignant de la contrée. Auparavant, toutefois, il adressa aux Galiléens un dernier appel par la mission des douze.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diaconos : cliquez ici pour lire l’article → Le Royaume de Dieu est tout proche

  Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Véronique Belen   : cliquez ici pour lire l’article → Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté

◊ À l’écoute des évangiles  : cliquez ici pour lire l’article → Un prophète n’est méprisé que dans son pays

Père Zanotti : « N’est-il pas le fils du charpentier ? »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Histoire, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

5ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 2 février 2021

Jésus guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies

Une pause par jour – 13 janvier 2016 | «Notre-Dame des 3 Vallées

# Les signes et les miracles étaient le fonds de commerce des charismatiques, la preuve de l’intimité de leur relation avec Dieu qui leur accordait ces pouvoirs, écrit Paula Fredriksen. Flavius Josèphe, tout comme certaines sources rabbiniques plus proches et le Nouveau Testament, conserve le souvenir de ces individus. Un certain Eléazar chassait les démons des possédés ; Hanina ben Dosa de Galilée guérissait à distance ; l’historien Geza Vermes vit un parallèle frappant entre ce pouvoir thaumaturgique et celui attribué à Jésus dans l’épisode de la guérison du fils d’un officier, où Jésus fut censé agir à distance.

D’autres charismatiques commandaient à la nature : Honi, le traceur de cercles (« Onias » dans Josèphe), et son petit-fils Hanan furent réputés pour faire venir la pluie. Ces faiseurs de pluie étaient conscients de leur relation privilégiée avec Dieu : Hanan le faiseur de pluie alla même jusqu’à prier pour que son auditoire fît la distinction entre lui et celui qui accorda la pluie, le Père au ciel. De manière générale, les historiens admirent que Jésus se présenta lui-même comme un guérisseur et un exorciste dans une action de salut en accord avec sa parole de libération. Le miracle joue un rôle important dans la conversion au christianisme.

lwf0003web.gif

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever.

La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou  possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.

Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons. » (Mc 1, 29-39)

Nombreuses guérisons de Jésus

Matthieu, aussi bien que Marc, indiquèrent que Jésus opéra la guérison de la belle-mère de Simon à la demande de ses disciples. Tandis que Marc dit qu’ils lui parlèrent d’elle aussitôt, Luc remarqua qu’ils l’interrogèrent ou le consultèrent au sujet de la malade. Ainsi ils s’habituèrent à avoir recours à lui dans toutes leurs détresses.

Ils attendirent, pour lui amener leurs malades, que le sabbat fût passé, parce qu’ils estimèrent que c’eût été violer le repos de ce jour :  » Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C’est le sabbat; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit.  » (Jn 5, 10). Les évangélistes distinguèrent les malades d’avec les démoniaques   »  Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades. » (Mt 8, 16)

Toute la ville signifie la plupart de ses habitants  qui se pressèrent à la porte de la demeure où Jésus se trouva. Il leur imposa le silence pour les empêcher de parler de lui, parce qu’ils le connurent, et que, dés lors, ils lui auraient rendu un témoignage que Jésus rejeta. Ce passage  montre combien de miracles Jésus accomplit qui ne sont pas racontés dans les évangiles.

Jean en fit lui-même l’observation et plusieurs autres passages des évangiles firent allusion à de nombreuses guérisons qui ne furent qu’indiquées. Toute l’activité de Jésus fut de même infiniment plus riche que ne le rapportèrent les récits évangéliques. Marc et Luc eurent seuls ce récit.  Le premier  conserva divers traits qui lui furent particuliers.

Il sortit de sa demeure où il eut opéré les guérisons citées ici. Il se retira dans un lieu désert pour y retremper son âme dans la communion de Dieu, son Père : là il pria. Cette mention des prières de Jésus qui revient assez fréquemment dans les évangiles, éclaire d’une vive lumière les rapports de Jésus avec son Père durant le temps de son abaissement sur la terre. Il avait besoin de la prière : combien plus ses disciples !

Ceux qui furent  avec Simon, étaient ses condisciples Jacques et Jean. Ils allèrent à sa recherche dans l’intention de le ramener vers la foule qui l’avait entouré la veille : tous  cherchèrent Jésus.   Jésus se laissa troubler dans sa retraite et son recueillement ; et s’il ne se rendit pas à leurs désirs, ce fut pour porter ailleurs son activité dévouée.

Sorti de sa demeure  avec l’intention de quitter pour quelque temps Capharnaüm afin de prêcher dans les diverses bourgades de la Galilée. Tel fut le premier sens qui s’offre à l’esprit d’après le contexte et qui est admis par plusieurs interprètes. D’autres pensèrent que ce mot signifie : c’est pour cela que je suis sorti, issu du sein du Père et venu dans le monde pour prêcher l’Évangile en tous lieux.

Prêcher la vérité divine et faire du bien en détruisant le royaume des ténèbres, telle fut la double activité de Jésus.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Regnum Christi :  cliquez ici pour lire l’article → Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies

◊ Familles chrétiennes :  cliquez ici pour lire l’article →  Jésus guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies

Charismes et guérisons, Sans langue de buis

 Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

Lundi de la quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 1 février 2021

L’image contient peut-être : une personne ou plus et chaussures, texte qui dit ’Satan, sors de cet homme! I Mais qui est cet homme qui commande avec force aux esprits mauvais et qui lui obéissent ? Jésus chasse un démon à Capharnaüm (Luc 4, 31-37)’

# Le récit de l’Expulsion des démons chez les Gadaréniens se trouve dans les trois Évangiles synoptiques. La scène semble se situer à Gadara, aujourd’hui Umm Qeis en Jordanie, non loin du lac de Tibériade, ou à Gérasa. Saint Jean Chrysostome raconte que ce miracle montre toute la miséricorde, l’œil providentiel qu’a Dieu pour les humains. Et il rajouta : « Nous apprenons encore par cette histoire que Dieu ne veille pas seulement en général sur nous tous, mais sur chacun de nous en particulier. Jésus-Christ le déclara expressément à-ses disciples lorsqu’il leur dit : « Tous les cheveux de votre tête ont été comptés » (Matth. X, 30) ».
L’abbé Antoni Carol i Hostench axe son homélie sur la liberté humaine. Pour lui autant est grand le pouvoir divin concrétisé par ce miracle, autant est importante la liberté donnée aux humains de croire en Dieu, ou de ne pas croire, et ce malgré les preuves apportées. Umm Qeis est une ville de Jordanie, dans la province jordanienne d’Irbid à 20 km au nord-ouest de la capitale provinciale Irbid et à 3 km au sud du Yarmouk. Elle est construite à l’emplacement de l’antique ville de Gadara . La ville s’est aussi appelée Antioche ou Antiochia Sémiramis et Séleucie, et faisait partie des cités de la Décapole.
                                                                                                                                      lwf0003web.gif

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté du lac de Galilée, dans le pays des Géraséniens. Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ; il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser.

Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria d’une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas ! » Jésus lui disait en effet : Esprit impur, sors de cet  homme ! »

Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup. » Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus : Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. »

Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer. Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte.

Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs. Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. »

Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration.» (Mc 5, 1-20)

Le démoniaque de Gadara

Jésus et ses apôtres arrivèrent à l’autre bord du lac,  après avoir essuyé la tempête. Marc raconta avec beaucoup plus de détails que les autres évangélistes :  » Le démoniaque  était continuellement, nuit et jour, dans les sépulcres et sur les montagnes, criant, et se meurtrissant avec des pierres. » Ces détails, conservés par Marc, montrèrent jusqu’à quel degré de frénésie parvint ce malheureux. La fureur doublait ses forces. C’est ce qui se voit souvent chez les fous furieux ; mais Marc voulut indiquer une influence de la puissance des ténèbres.

Les sépulcres et les montagnes sont mentionnés ensemble, parce que les tombeaux, en Orient, étaient des grottes naturelles ou creusées dans le flanc d’une colline. Le démoniaque séjournait dans ces endroits écartés et lugubres, afin d’y chercher la solitude. Les actes de violence exercés sur lui-même par ce malheureux (se meurtrissant avec des pierres), et dont Marc seul le retint, furent considérés par quelques interprètes comme des signes de repentance ou de désespoir et non comme un simple effet de la folie furieuse.

Ce malade, en proie à la puissance des ténèbres, endurait aussi une affreuse souffrance morale. À ce point de vue, on comprend mieux la grandeur de la délivrance dont il fut redevable à Jésus. Cet empressement du malade à accourir auprès de Jésus dès qu’il le vit de loin, et à se jeter à ses pieds, prouva évidemment, comme le fit observer Olshausen, que le premier aspect de Jésus exerça sur lui une influence bienfaisante, qu’il se sentit attiré vers lui, et qu’il en attendait du soulagement.

Publié dans Catéchèse, Histoire, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

1...3031323334...41
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...