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Le Baptême du Seigneur — Année B

Posté par diaconos le 4 janvier 2021

Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie

Mgr Hervé GIRAUD on Twitter: "Lc 3,22 Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi,  je trouve ma joie. #twittomelie Il en est de l'amour comme de la joie : sa

# Le lieu du Jourdain a une signification particulière dans la Bible : dans l’Ancien Testament, c’est l’une des limites de la Terre promise aux Hébreux menés par Moïse. Moïse n’ayant pas le droit d’entrer dans la Terre promise, il ne peut pas franchir le Jourdain. Par ailleurs Jean-Baptiste baptise dans le Jourdain un baptême de conversion : les Juifs traversaient le Jourdain pour se faire baptiser par Jean-Baptiste, à travers ce baptême ils se reconnaissaient pécheurs, et pouvaient de nouveau entrer dans la Terre Promise après leur baptême.

C’est dans ce contexte qu’a lieu d’après les évangiles le baptême de Jésus-Christ. Jésus arrive aux bords du Jourdain pour se faire baptiser. L’immersion de Jésus dans le Jourdain a un lien avec le péché. La théologie qui se développe au sein du christianisme voit dans le baptême de Jésus une volonté de Jésus-Christ de prendre en charge le péché du monde. Le récit de ce baptême décrit une théophanie, une manifestation du Dieu de la Trinité : Jésus-Christ, le Fils, se faisant baptiser, une colombe symbolisant l’Esprit Saint et la voix de Dieu le Père.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » (Mc 1, 7-11)

Tu es mon Fils bien-aimé

Plus la corruption du siècle est grande, plus il importe que les serviteurs de Dieu donnent l’exemple du renoncement à eux-mêmes. Ils prêchent par leur vie plus encore que par leurs paroles. L’évangile de Matthieu  et celui de Luc rapportent avec plus de détails la prédication de Jean-Baptiste ; le récit de Marc, plus abrégé que le leur et s’en rapprochant beaucoup dans les termes qu’il emploie, renferme des traits caractéristiques qui lui sont propres.

Ainsi ce mot : en me baissant, qui peint si bien l’humble attitude de Jean devant le Seigneur ; ainsi encore, en annonçant que Jésus baptisera de l’Esprit-Saint, Marc n’ajouta pas : et de feu.

Cette prophétie de Jean, relative au baptême de l’Esprit-Saint que dut administrer Jésus, montre que Jean-Baptiste fut initié à la nature spirituelle de son règne ; aucun signe extérieur n’en marqua l’avènement ; l’âme fidèle seule reconnaît la grandeur de Jésus-Christ au-dessus de tous ses serviteurs et la nécessité absolue de ce baptême de l’Esprit, sans lequel tout restera mort en elle.

Marc, dans son récit abrégé, conserva des traits qui lui furent propres : dans le Jourdain ; il vit les cieux se déchirer, expression énergique.  Dans Marc comme dans Luc, la voix divine s’adressa directement à Jésus :  « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je me complais. »

Cette rédaction rend très probablement la forme originaire de la Parole divine. Jésus lui-même dut recevoir ce solennel témoignage qu’il était le Fils bien-aimé du Père, puisqu’il s’était abaissé en acceptant ce baptême des pécheurs et qu’il avait été, en retour, rempli de l’Esprit de Dieu sans mesure.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux   : cliquez ici pour lire l’article → Jean-Baptiste, le Précurseur de Jésus

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  La Croix : cliquez ici pour lire l’article → Le Baptême du Seigneur

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie

Un curé de campagne : « Pourquoi Jésus a-t-il été baptisé ? »

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La Sainte Famille

Posté par diaconos le 3 janvier 2021

Sainte famille trinite coeur 2

 De nos jours le modèle familial est souvent malmené, la Sainte Famille nous apporte un message de bonheur : nous sommes tous appelés enfants de Dieu, appelés à partager la condition du Fils et à vivre de son Esprit. Le Christ est venu parmi nous pour nous révéler le visage du Père et il a fait de nous tous les enfants de Dieu. Comment vivre cette appartenance d’une manière concrète ?

Ne prions pas Dieu d’une façon machinale : s’adresser à Lui en lui disant « Notre Père », c’est le reconnaître père de tous et par conséquence, les accepter tous comme nos frères et nos sœurs, sans exclusive. Références dans la Bible : 1S 1, 20-28 ; Ps 84 ; 1 Jn 3, 1-24 ; Lc 2, 41-52 Nous sommes tous enfants de Dieu. .

La naissance de Samuel est signe de la volonté de Dieu de poursuivre son projet en dépit de tous les obstacles : de la femme stérile et humiliée naquit celui qui devint le garant de la fidélité du peuple au projet de Dieu à travers tous les bouleversements. Heureuses sont les personnes dont Dieu est la force car des chemins s’ouvrent dans leur cœur. Ces chemins sont les lois du Seigneur.

Sommes-nous conscients, que lorsque nous entrons dans une église pour prier, Jésus y est bien présent dans le Saint Sacrement, conservé dans le Tabernacle ? Si nous en étions vraiment convaincus, nous y viendrions plus fréquemment et nous y trouverions une véritable joie de pouvoir nous y recueillir et prier ce Christ, venu parmi nous pour notre Salut.

 Quel est le fondement de notre union à Dieu ? Nous sommes enfants de Dieu. (1 Jn 3, 1) Et à ce titre, nous participons à sa vie d’une façon qui défie l’imagination. Cette réalité doit se vivre dans le concret. C’est en étant fidèles aux commandements prescrits par Dieu et en faisant ce qui lui plait que nous nous comportons vraiment en enfant de Dieu :   » Voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé « . (1 Jn 3, 23) 

Ce n’est finalement pas très compliqué mais c’est exigeant. Dans ce passage de l’Évangile de Luc, nous y trouvons Jésus au début de l’adolescence, pleinement humain, menant une vie ordinaire dans une petite ville de Galilée. Mais cette page nous donne aussi un aperçu sur la profondeur de sa personne : celle d’une relation filiale et mystérieuse avec son Père des cieux, qui le livre tout entier à la réalisation de son  projet sur le monde.

Jésus faussa intentionnellement compagnie à ses parents lors du pèlerinage à Jérusalem. Aujourd’hui l’on dirait qu’il a fugué. Peut-on le définir fugueur quand on apprend qu’ils le retrouvèrent trois jours plus tard dans le temple, assis au milieu des docteurs de la Loi, les écoutant et leur posant des questions ?

La réaction de ses parents, lors des retrouvailles, révéla qu’ils  accusèrent le coup. Sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela,  vois comme nous avons souffert, en te cherchant, ton père et moi. » Et Jésus répondit :  » Comment se fait-il que vous m’avez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être.  » ( Lc 2, 48-49 )

Ce fut sa première parole importante, rapportée par Luc dans son récit. Cette parole au début de son adolescence, nous révéler qu’il prit, très tôt, conscience de son identité profonde et de sa vocation. Pas plus qu’il n’appartint pas à ses parents, il fut pleinement Fils de Dieu dans son être, il se devait à son Père et à sa mission.

Tâchons de découvrir tout ce qu’il y a de positif dans les crises de croissance de nos enfants, encourageons-les à aller de l’avant, à ne pas craindre l’avenir, osons leur affirmer que nous avons confiance en eux et aidons-les à découvrir les appels que Dieu leur adresse. Confions-les à Dieu par notre prière fervente et reconnaissante. Dieu les considère avec un amour infini et gratuit. Il considère chacun chaque personne comme étant son enfant

Diacre Michel Houyoux

Rencontre avec la Parole de Vie

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Année B : Source d’Amour

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         Éditions Croix du Salut ( 09.07.2012 )

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L’Avent de l’année A avait mis l’accent sur Abraham, le père des croyants. Celui de l’année B nous fera connaître le grand prophète Isaïe. Au cours de cette année liturgique, nous méditerons des extraits de l’Évangile de Marc et de Jean. En célébrant chaque année la liturgie de l’Avent, l’Église actualise cette attente du Sauveur. « Dieu est Amour. » Ces trois petits mots nous révèlent la vraie nature de Dieu. Noël nous invite à reconnaître Dieu venu habiter parmi nous. En recevant le baptême de Jean qui lie son sort à celui des pécheurs qu’il vient sauver, Jésus manifeste son amour pour tous et pour son Père qui l’envoie. C’est merveilleux ! Nous sommes tous regardés par Dieu avec bienveillance : un regard qui nous fait exister, un regard qui épanouit, stimule, entraîne, fortifie et dynamise. Il est grand et merveilleux l’amour dont le Père nous comble en son Fils, le Bon Pasteur . C’est tout au long de sa vie que Jésus s’est donné. Il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu Aimer Dieu, aimer son prochain, nous aimer les uns les autres comme le Christ nous aime, aimer jusqu’au don de soi-même : telle est la demande su Seigneur.

Détails du livre:

ISBN-13: 978-3-8416-9809-4
ISBN-10: 3841698093
EAN: 9783841698094
Langue du Livre: Français
Auteur : Michel Houyoux
Nombre de pages: 252
Publié le: 09.07.2012
Catégorie: Christianisme

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L’Épiphanie du Seigneur — Année B

Posté par diaconos le 3 janvier 2021

L'Épiphanie du Seigneur — Année B dans Accueil sur mon blog 25510-180103114514972-0-960x640

Nous sommes venus d’Orient adorer le roi

# Dans l’Église arménienne, la fête est une des plus grandes fêtes de l’année car Noël n’est pas fêté le 25 décembre mais, selon l’usage chrétien ancien, le 6 janvier. Cela correspond aussi aux anciennes traditions des premières églises chrétiennes (antérieures à la conversion de l’Empire romain), et même aux traditions familiales de l’époque, selon lesquelles un enfant ne devient le fils de son père que le jour de sa présentation à lui et la reconnaissance du fils par son père, et ce jour-là, on rend aussi grâce à la mère pour cet enfant reconnu par son père et qui se soumet à sa volonté. La nativité fêtée prend alors une signification plus théologique que dans l’Église catholique romaine, puisque c’est aussi traditionnellement la date par laquelle il reçoit du père la révélation de sa mission prophétique : ce qui est fêté est plus la naissance du « Christ sauveur » et la manifestation de Dieu (théophanie), que celle de l’enfant Jésus, même si cette célébration est directement liée à sa naissance. L’église arménienne procède à la bénédiction des eaux comme dans la tradition byzantine.

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De l’Évangile selon saint Matthieu

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent: «Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui». En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d’inquiétude, et tout Jérusalem avec lui.

Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d’Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent: «À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : ‘Et toi, Bethléem en Judée, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d’Israël mon peuple’».

Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant: «Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, avertissez-moi pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui».
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Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l’étoile qu’ils avaient vue se lever les précédait; elle vint s’arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents: de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. (Mt 2, 1-12)

Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Adoration des mages

«En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui» Seigneur, je viens te prier, t’ouvrir mon cœur, te recevoir. Les mages étaient des chercheurs infatigables de la vérité, fais que moi aussi je puisse chercher ton visage caché là où je ne m’y attends pas.
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Le prophète Isaïe nous encourage  : « Lève-toi, et resplendis! Car ta lumière paraît, et la gloire de Yahvé s’est levée sur toi » (Is 60,1). Cette lumière qu’avait vue le prophète est l’étoile qu’ont vue les Rois Mages en Orient, avec beaucoup d’autres. Les Mages découvrent sa signification.

wLes autres la contemplent comme quelque chose qui leur parait admirable, mais qui ne les affecte pas. Et, ainsi ils ne réagissent pas. Les Mages se rendent compte que par elle, Dieu leur envoie un message important qui vaut la peine de passer par les désagréments de laisser de côté de choses sûres et de s’aventurer dans un voyage incertain : l’espérance de trouver le Roi les amène à suivre cette étoile qu’avaient annoncée les prophètes et que le peuple d’Israël avait attendu depuis des siècles.

wIls arrivent à Jérusalem, la capitale des juifs. Ils pensent que là on saura leur indiquer le lieu précis où est né son Roi. Effectivement, on leur dira : « A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète » (Mt 2, 5). La nouvelle de l’arrivée des Mages et leur question se propagea par tout Jérusalem en peu de temps: Jérusalem était alors une petite ville, et la présence des Mages avec leur suite a dû être remarqué par tous les habitants, le roi Hérode fut pris d’inquiétude, et tout Jérusalem avec lui (Mt 2, 3).

Jésus-Christ croise la vie de beaucoup de personnes, qui ne s’intéressent pas à lui. Un petit effort aurait changé leurs vies, ils auraient rencontré le Roi de la joie et de la paix. Cela requiert de la bonne volonté de le chercher, de bouger, de demander sans nous décourager, comme les Mages, de sortir de notre apathie, de notre routine, d’apprécier l’immense chance de trouver le Christ.
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Si on ne le trouve pas, on n’a rien trouvé dans la vie, car Lui seul est le Sauveur: trouver Jésus c’est trouver le Chemin qui nous amène à connaître la Vérité qui nous donne la Vie. Et, sans Lui, rien de rien ne vaut la peine. Seigneur, les mages t’ont cherché et t’ont trouvé. Ils ne sont pas restés enfermés dans leur science, pensant pouvoir expliquer le monde avec leur seule intelligence.
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Ils ont mis leur connaissance au service d’une vérité qu’ils savaient plus grande qu’eux, conscients d’être toujours en recherche. Cette humilité leur a permis de te trouver, toi, le Dieu caché. Ouvre mon cœur à ta vérité, à tes goûts, à tes critères, à ta manière de voir les choses. Rends-moi humble pour me convertir chaque jour.
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Contact Père Marie Landry Bivina

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Épiphanie du Seigneur -Solennité

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Les Saints Innocents, martyrs

◊ Venez tous adorer votre Dieu : cliquez ici pour lire l’article → L’Épiphanie du Seigneur

Christine Pellistrandi : « La lumière de l’Épiphanie »

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Fête de la Sainte Famille — Année B

Posté par diaconos le 27 décembre 2020

Sainte famille trinite coeur 2

La Sainte Famille

# La Sainte Famille est le nom donné à la famille formée par Jésus de Nazareth et ses parents, Marie et Joseph. Elle est citée en exemple par l’Église catholique pour toutes les familles catholiques. « Les bergers vinrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une crèche »1. La fête liturgique célébrant cette Sainte Famille de Nazareth fut instaurée par l’Église en 1893 et fixée aujourd’hui au dimanche qui suit immédiatement la fête de Noël. St Joseph, époux de Marie, est fêté le 19 mars et saint Joseph artisan le 1er mai. C’est un religieux canadien, François de Laval, qui est à l’origine du culte de la Sainte Famille. En 1660, le monastère Saint-Joseph du Bessillon avait signalé des miracles sur Saint Joseph et Sainte Marie et la paroisse de Sainte-Famille sur l’île d’Orléans fut fondée en 1684. En 1665, François de Laval fonda la confrérie de la Sainte Famille, une confrérie qui existe encore dans quelques paroisses du Canada. Ce culte s’est ensuite répandu dans l’Église catholique au XIXe siècle avec l’appui du pape Léon XIII.

De l’Évangile selon saint Luc

Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi: Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur: un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
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Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
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Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple». Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui.
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Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: «Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. —Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée.  Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre».
Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
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Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
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Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. (Lc 2, 22-40)
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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
Me voici de nouveau. Je sais que tu es toujours avec moi et que tu m’accompagnes en tout ce que je fais. Mais maintenant je veux prendre quelques minutes pour te donner toute mon attention. Je veux me mettre à l’écoute de ta Parole. Père, accorde-moi d’être attiré par la beauté de la Sainte Famille et de l’imiter dans ma vie.

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Aujourd’hui, nous fêtons la Sainte Famille. Notre regard s’étend à tout ce qui entoure le centre de la crèche —Jésus— afin de contempler tout près de Lui, Marie et Joseph. Le Fils éternel du Père passe de sa famille éternelle à sa famille terrestre composée par Marie et Joseph. Quelle importance doit avoir une famille aux yeux de Dieu pour que ce soit la première chose qu’il procure à son Fils sur terre !
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Jean Paul II, dans sa lettre apostolique Le Rosaire de la Vierge Marie, a fait remarquer à nouveau l’importance capitale de la famille comme base de l’Église et de la société humaine, et nous exhortait à prier pour la famille et à prier le Rosaire en famille afin de revitaliser cette institution. Si la famille va bien, la société et l’Église iront bien.
L’évangile nous dit que l’Enfant grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse. Jésus a ressenti la chaleur d’une famille qui se construisait à travers les relations réciproques de l’amour. Comme ce serait bon et profitable si nous nous engagions plus à construire notre famille !: en ayant plus d’esprit de sacrifice et de prière, avec amour réciproque avec une plus grande capacité pour comprendre et pardonner.
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Nous goûterions déjà —comme dans le foyer de Nazareth— le ciel et la terre! De nos jours, la reconstruction de la famille est une des tâches les plus urgentes. Les parents, comme le rappelle le Concile Vatican II, jouent un rôle irremplaçable : «Le rôle des parents est, en effet, de créer une atmosphère familiale, animée par l’amour et la piété envers Dieu et les hommes, qui favorise l’éducation intégrale, personnelle et sociale de leurs enfants».
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C’est dans le cercle de la famille que nous apprenons le plus important: à être des êtres humains. Pour les chrétiens parler de la famille c’est parler de l’Église. L’évangéliste Saint Luc nous dit que les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. Cette offrande est une image de l’offrande du sacrifice du Fils au Père, fruit duquel sont nés les chrétiens.
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L’approfondissement de cette bienheureuse réalité nous ouvrira l’esprit à une plus grande fraternité et nous conduira à aimer l’Église encore plus. Seigneur, en contemplant ta famille, je découvre tes valeurs, tes préférences, ton style de vie. Ils sont bien différents de ce que le monde présente comme les critères d’une famille idéale ! Je veux suivre ton exemple. Je veux que ma vie et ma famille soient comme la tienne. Et cela suffira ! Je t’en prie, envoie ton Esprit Saint afin qu’il réalise cette transformation en moi. Remercions Dieu d’être présent chez nous, au milieu de notre famille, aussi ordinaire qu’elle soit.
Contact Père Marie Landry Bivina

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux ; cliquez ci pour lire l’article → Fête de la Sainte Famille

◊  Diacre Michel Houyoux ; cliquez ci pour lire l’article → Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

Homélie du diacre Dominique Galmiche

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