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Prière dans l’épreuve (Psaume de David)

Posté par diaconos le 26 décembre 2020

 Entre tes mains Seigneur, je remets mon esprit

Père entre tes mains je remets mon Esprit

# Dans le christianisme : ce Psaume est associé à la repentance et au pardon des fautes commises. Il est souvent associé avec l’adultère du roi David avec Batsheba. Parallèlement, nous y voyons des liens avec la confession des péchés qui est enseignée dans certains textes du Nouveau Testament. Entre autres, Jacques 5.16 et 1 Jean 1,8-10. La lecture et la médiation de ce psaume est encouragée lorsque nous avons péché,car il est d’une pertinence frappante en ce teps d’épidémie. Les mots de David deviennent alors les mots que l’Esprit de Dieu dépose dans nos cœurs repentants qui veulent rester en communion avec lui sans essayer de cacher nos fautes qu’il connaît. La joie du salut est renouvelée pour nous grâce au pardon de Dieu. La confession de notre péché nous transforme nous-mêmes. Dieu connaît nos fautes, mais il nous invite à les reconnaître devant lui car c’est nous qui allons bénéficier de la joie d’être pardonnés. Chez les catholiques : depuis le haut Moyen Âge, auprès des monastères, ce psaume était traditionnellement récité ou chanté aux matines du dimanche5, selon la distribution de saint Benoît de Nursie6,7. Au regard de la liturgie des Heures, le psaume 31 est chanté ou récité aux vêpres du jeudi de la première semaine.

Prière dans l’épreuve en ce temps d’épidémie

(31:2) Éternel ! je cherche en toi mon refuge: Que jamais je ne sois confondu ! Délivre-moi dans ta justice !

 (31:3) Incline vers moi ton oreille, hâte-toi de me secourir ! Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, Où je trouve mon salut !

 (31:4) Car tu es mon rocher, ma forteresse ; Et à cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras.

 (31:5) Tu me feras sortir du filet qu’ils m’ont tendu ; Car tu es mon protecteur.

 (31:6) Je remets mon esprit entre tes mains; Tu me délivreras, Éternel, Dieu de vérité !

 (31:7) Je hais ceux qui s’attachent à de vaines idoles, Et je me confie en l’Éternel.

 (31:8) Je serai par ta grâce dans l’allégresse et dans la joie ; Car tu vois ma misère, tu sais les angoisses de mon âme,

 31:9) Et tu ne me livreras pas aux mains de l’ennemi, Tu mettras mes pieds au large.

 (31:10) Aie pitié de moi, Éternel ! car je suis dans la détresse ; J’ai le visage, l’âme et le corps usés par le chagrin.

(31:11) Ma vie se consume dans la douleur, Et mes années dans les soupirs ; Ma force est épuisée à cause de mon iniquité, Et mes os dépérissent.

 (31:12) Tous mes adversaires m’ont rendu un objet d’opprobre, De grand opprobre pour mes voisins, et de terreur pour mes amis; Ceux qui me voient dehors s’enfuient loin de moi.

(31:13) Je suis oublié des cœurs comme un mort, Je suis comme un vase brisé.

 (31:14) J’apprends les mauvais propos de plusieurs, L’épouvante qui règne à l’entour, Quand ils se concertent ensemble contre moi: Ils complotent de m’ôter la vie.

 (31:15) Mais en toi je me confie, ô Éternel ! Je dis : Tu es mon Dieu !

 (31:16) Mes destinées sont dans ta main ; Délivre-moi de mes ennemis et de mes persécuteurs !

 (31:17) Fais luire ta face sur ton serviteur, Sauve-moi par ta grâce !

(31:18) Éternel, que je ne sois pas confondu quand je t’invoque. Que les méchants soient confondus, Qu’ils descendent en silence au séjour des morts !

 (31:19) Qu’elles deviennent muettes, les lèvres menteuses, Qui parlent avec audace contre le juste, Avec arrogance et dédain !

(31:20) Oh ! combien est grande ta bonté, Que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, Que tu témoignes à ceux qui cherchent en toi leur refuge, A la vue des fils de l’homme !

 (31:21) Tu les protèges sous l’abri de ta face contre ceux qui les persécutent, Tu les protèges dans ta tente contre les langues qui les attaquent.

21 (31:22) Béni soit l’Éternel! Car il a signalé sa grâce envers moi, Comme si j’avais été dans une ville forte.

22 (31:23) Je disais dans ma précipitation: Je suis chassé loin de ton regard! Mais tu as entendu la voix de mes supplications, Quand j’ai crié vers toi.

23 (31:24) Aimez l’Éternel, vous qui avez de la piété! L’Éternel garde les fidèles, Et il punit sévèrement les orgueilleux.

24 (31:25) Fortifiez-vous et que votre cœur s’affermisse, Vous tous qui espérez en l’Éternel ! (Ps 31, 2-25)

Tristesse changée en joie

 Nous trouvons dans ce psaume un exemple de la puissance de la prière, pour changer dans le cœur du croyant la tristesse en joyeuse confiance, avant même que les circonstances extérieures dont il souffre soient modifiées. Ce résultat ne se produit pas sans une lutte spirituelle qui se reflète dans les changements de ton très distincts du psaume.

Déjà dans la première partie, le suppliant s’efforce, tout en priant, de croire au secours certain de l’Éternel. Puis la tristesse le saisit. à mesure qu’il expose à Dieu le misérable état où l’ont réduit ses ennemis (versets 10 à 14). Mais quand il a tout confié à l’Éternel, la prière de la foi devient victorieuse (versets 15 à 19). Aussi la dernière partie du psaume n’est-elle plus qu’une action de grâces (versets 20 à 25).

Le moment de la vie de David auquel nous semble convenir le mieux la complainte des versets 10 à 14 est celui où il était sur le point de fuir définitivement la cour de Saül. Il y a longtemps déjà qu’il souffre (versets 10 et 11) ; la malveillance à son égard est devenue générale on le fuit, on complote contre lui (versets 12 à 14), il ne lui reste plus qu’à se jeter seul dans l’inconnu, mais il sait qu’ayant l’Éternel avec lui, il est comme dans une ville forte (verset 22).

La dernière parole que Jésus prononça sur la croix est tirée de Psaumes 31.6. Dieu n’est vraiment notre rempart (verset 5) que si nous lui remettons ce qu’il y a de plus intime en nous, cet esprit, qui est son propre souffle: « Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. » (Gn 2, 7)

David remit à Dieu son esprit, pour échapper à la mort. Jésus le lui remit pour être gardé dans la mort même : « Jésus s’écria d’une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. » (Lc 23, 46)

Fondé sur les délivrances passées, David envisagea la délivrance à venir comme déjà accomplie, car Dieu, en qui tout est vérité et fidélité, ne saurait le tromper. Les vanités trompeuses sont les idoles, le contraire du Dieu de vérité : « J’entends la plainte de la fille de mon peuple depuis un pays lointain : le Seigneur n’est-il plus en Sion ? Son roi n’est-il plus en elle ? Pourquoi m’ont-ils offensé avec leurs idoles, ces vanités étrangères ?  » (Jr 8, 19)

David ne plaignit pas, il dédaigna ceux qui, connaissant l’Éternel, l’abandonnèrent pour ce qui ne fut que mensonge. La foi de David s’affermit de plus en plus ; il se vit délivré et cheminant sans risquer de faire de faux pas : « Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. » (Ps 23, 3)

David ne put se réjouir en Dieu qu’en détournant son regard de son triste état. Il y pensa après l’avoir envisagé en face en présence de Dieu, que sa foi remporta une victoire complète. Lorsque David en appelle à la justice de Dieu et se dit lui-même juste, il ne se fit néanmoins pas d’illusion sur son état devant Dieu. Les accusations de ses ennemis furent fausses, mais l’Éternel eut le droit de l’accuser.

Sa cause fut tellement décriée que l’on eut honte d’avoir été en relation avec lui, que ses amis tremblèrent d’être confondus avec lui et que ceux qui l’aperçurent de loin se hâtèrent de s’éloigner.

Il n’y a rien de plus difficile, quand nous voyons que tout le monde se moque de notre foi, que d’adresser nos propos à Dieu seul et nous arrêter à ce témoignage que notre conscience nous rend qu’il est notre Dieu (Calvin)

Le psalmiste, comme le chrétien, se réjouit même dans les afflictions, car c’est alors que le trésor caché de la bonté de Dieu lui est révélé, en réponse à sa prière. Que tu tins en réserve sous le voile de l’adversité, pour la déployer au moment opportun et publiquement (à la vue des fils des hommes) envers ceux qui surent croire malgré tout.

Toute l’histoire de David fut dans ces paroles. Cette bonté de Dieu fut la manne cachée dont parla : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. » (Ap 2, 17)

Quelles machinations purent encore nuire, à ceux vers lesquels l’Éternel abaissa sa face avec bienveillance ? L’action de grâces finale et en même temps le psaume entier aboutirent à une exhortation adressée à tous les fidèles.

Diacre Michel Houyoux

 Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Voici que je contemple les cieux ouverts (Ac 6, 8-10; 7, 54-60)

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Persécutions encourues

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◊ Croire -La Croix : cliquez ici pour lire l’article →   Prières pour les moments difficiles

◊ Le salon beige : cliquez ici pour lire l’article →    Les psaumes : une prière adaptée à ce temps d’épidémie

Jérémy Sourdril : « Détresses, persécutions, abattement – Prières inspirées « 

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Persécutions encourues

Posté par diaconos le 25 décembre 2020

Ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père

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# Le Saint-Esprit est la troisième entité de la Trinité dans le christianisme. Le Nouveau Testament1 suggère que l’Esprit saint soit une personne différente du Père et du Fils, et formant avec eux un seul Dieu, mais le dogme de la Trinité a été formulé lors du premier concile de Nicée. Cette interprétation repose sur l’usage dans la Bible hébraïque et les écrits juifs du terme ruach ha-kodesh pour désigner l’esprit de YHWH. Le Saint-Esprit dans le judaïsme se réfère généralement à l’aspect divin de la prophétie et de la sagesse. Il se réfère également à la force divine, à la qualité et à l’influence du Dieu sur l’univers ou sur ses créatures, dans des contextes donnés[réf. nécessaire]. L’Esprit saint est un terme qui apparaît, via le syriaque, aussi dans les écrits pré-islamiques et dans le Coran (arabe : ruh al-qudus). Ce terme est polysémique, celui-ci a été identifié, a posteriori, par les commentateurs à l’ange Gabriel. Le mot Esprit traduit dans le Nouveau Testament le mot grec Pneuma (littéralement Souffle). C’est pourquoi l’étude du Saint-Esprit est appelée la pneumatologie. L’objectif principal de l’œuvre du Saint-Esprit dans la Bible est la communication de la paix dans et à travers la vie de l’être humain, homme et femme.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. » (Mt 10, 17-22)

Persécutions encourues

 Voici tous les pouvoirs du monde ligués contre la vérité et ses témoins : d’abord, les tribunaux civils ou criminels, qui firent de la conviction religieuse un délit ; puis les synagogues, pouvoir spirituel, exerçant la discipline à sa manière : « Et je dis: Seigneur, ils savent eux-mêmes que je faisais mettre en prison et battre de verges dans les synagogues ceux qui croyaient en toi (Ac 22, 19), puis les gouverneurs de provinces, proconsuls, procurateurs, auxquels les principaux des Juifs ou les émeutes populaires livreront les disciples de Jésus ; enfin, les rois, les Hérode les empereurs romains. Toutes ces persécutions auront lieu à cause de moi, ajoute Jésus dans le sentiment de sa royauté divine et de la vie nouvelle qu’il apportait au monde.

Et toutes ces souffrances endurées pour lui furent un témoignage de qui ? De lui-même, de sa vérité, de son œuvre. Pour qui ? Le pour les autorités que Jésus nomma, avant tout les Juifs, les premiers instigateurs des persécutions, puis les païens :  » Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » (Mt 24, 14

Ce témoignage puissant fut destiné à produire la conviction chez plusieurs (selon l’interprétation de Chrysostome), mais pour d’autres, il aggrava leur jugement. Ces paroles prophétiques dépassèrent l’horizon de cette première mission des  apôtres mais il ne fut pas nécessaire d’en conclure, avec une certaine critique, que Matthieu les plaça ici par anticipation.

En plusieurs paraboles et dans d’autres discours, Jésus montra qu’il connut les destinées de son règne ; puis les gouverneurs de provinces, proconsuls, procurateurs, auxquels les principaux des Juifs ou les émeutes populaires livrèrent les disciples de Jésus ; enfin, les rois, les Hérode les empereurs romains.

Ces paroles prophétiques dépassèrent l’horizon de cette première mission des apôtres mais il ne fut  pas nécessaire d’en conclure, avec une certaine critique, que Matthieu les  plaça ici par anticipation. En plusieurs paraboles et dans d’autres discours, Jésus  montra qu’il connut les destinées de son règne.

« C’est l’Esprit de votre Père qui parle en vous. » : motif puissant de consolation et d’assurance au sein de difficultés et de dangers dont la seule pensée aurait accablé l’âme des disciples. Ces deux choses dont s’inquiétèrent les disciples : comment ils parlèrent ou ce qu’ils dirent ; le quoi leur fut donné à l’heure même et alors ils ne furent plus embarrassés du comment, même pour des hommes illettrés, le fond emporta la forme.

 Ce ne fit pas à eux que fut laissé le soin de proclamer et de détendre la vérité divine ; l’Esprit de lumière et de vie s’en chargea : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. (Jn 14, 16-17)

Les apôtres n’eurent pas à souffrir dans leur propre famille, parmi leurs proches parents, se trouvèrent des ennemis pour les livrer. Telle fut la puissance absolue du christianisme, qu’il durent dominer et transformer tous les rapports naturels de la famille, soit par l’amour qu’il inspira aux croyants, soit par la haine qu’il excita dans les incrédules.

L’histoire de l’Église et l’expérience de tous les temps justifient pleinement cette prédiction. Être haïs de tous est une expression hyperbolique destinée à montrer l’universalité de cette inimitié naturelle du cœur de l’homme contre le nom de Jésus. C’est que ce nom ne révèle tous les trésors de la miséricorde divine qu’après avoir convaincu l’homme de péché. Avec quelle tristesse Jésus dut prononcer ces paroles !

Mais voici la consolation des siens, le motif de leur persévérance jusqu’à la fin : être sauvés, ne pas périr avec le monde. Qu’est-ce que la fin ? Pour tout chrétien, c’est le jour de sa mort ; pour l’Église, c’est le retour du Christ.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici, pour lire l’article → La mort du diacre Étienne (Ac 7, 55-60)

Liens avec d’autre sites web chrétiens

◊ Regnum Christi : cliquez ici, pour lire l’article →  Ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père

◊ Diacre Jean)Yves Fortin  « Ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père

Saint Etienne, le premier martyr (+35), par Arnaud Dumouch

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Fête de la nativité du Christ

Posté par diaconos le 25 décembre 2020

 https://images.sudouest.fr/2017/12/21/5a38ffd666a4bd312062c7a8/widescreen/1000x500/le-recit-reel-de-la.jpg

Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous

# L’Incarnation : Dieu incarné en un homme, Jésus-Christ,à Bethléem. La tradition chrétienne issue du concile de Chalcédoine le voit comme étant l’union parfaite et sans confusion de la nature divine de la Personne du Verbe et de la nature humaine issue de la Vierge Marie. Jésus est défini comme étant un vrai homme et le vrai Verbe de Dieu dont la volonté divine est commune avec celle de Dieu le Père. L’Église orthodoxe confesse que par l’Incarnation, le Christ a revêtu en totalité la nature humaine se faisant égal aux hommes en vérité tout en conservant sa nature divine. Luther écrivit : « Nous enseignons aussi que Dieu le Fils est devenu homme, né de la pure Vierge Marie, et que les deux natures, la divine et l’humaine, unies inséparablement dans une personne unique, constituent un seul Christ, qui est vrai Dieu et vrai homme. Les controverses christologiques qui agitèrent les christianismes au Ve siècle portaient sur la nature de cette Incarnation du Verbe. Certains courants chrétiens des premiers siècles considérèrent que l’incarnation du Verbe n’eut lieu qu’au moment du baptême par Jean-Baptiste dans le Jourdain. Le concept de l’Incarnation est considéré comme un mystère.

De l’Évangile selon saint Jean

En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre —ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie—. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

xDans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte, mais l’ange leur dit: «Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple: aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire». Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant: «Gloire à Dieu au plus. haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime». (Jn 1, 1-18)

+PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Seigneur, aujourd’hui tu viens en ce monde, tu te rends présent dans ma vie. Ouvre mon cœur pour que je reçoive tes grâces. Jésus, permets-moi de vivre cette fête de Noël en prenant exemple sur Marie à Bethléem. Que mon cœur soit rempli du mystère que nous célébrons aujourd’hui : Dieu se fait homme !
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Aujourd’hui, le Sauveur est venu au monde. Voici la bonne nouvelle de la nuit de Noël. Comme tous les Noëls, Jésus vient à nouveau au monde, dans chaque foyer, dans nos cœurs.Mais, contrairement à la façon dont notre société consommatrice commémore cette fête, Jésus ne vient pas au monde dans un environnement d’opulence, de shopping, de luxe, de caprices, et de grands repas. Jésus vient au monde dans la simplicité d’un portail et une mangeoire.
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Et ce fut ainsi car il était rejeté par les hommes, personne n’a voulu les accueillir, ni dans les maisons, ni dans les auberges. Marie et Joseph, ainsi que Jésus bébé, ont ressenti ce que veut dire le rejet, le manque de générosité et de solidarité. Peu après, avec l’annonce de l’Ange : «Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple» (Lc 2,10),  ils sont tous accourus pour adorer le Fils de Dieu.
x
C’est un peu comme dans notre société qui marginalise et rejette les gens parce qu’ils sont pauvres, étrangers ou simplement différents et ensuite fête Noël en parlant de paix, de solidarité et d’amour en ce jour, nous les chrétiens nous sommes remplis de joie, et à juste titre. Comme l’affirme Saint Léon le Grand : «La tristesse n’est pas de mise en ce jour où naît la vie». Mais nous ne pouvons oublier que cette naissance demande de notre part un compromis : celui de vivre Noël de la façon la plus proche possible de celle vécue par la Sainte Famille.
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C’est à dire, sans ostentations, sans dépenses inutiles, sans jeter l’argent par la fenêtre. Fêter et faire la fête est tout à fait compatible avec austérité ainsi qu’avec pauvreté. Par ailleurs, si pendant ces jours nous n’éprouvons pas de sentiments de solidarité envers ceux qui sont rejetés, les étrangers, les sdf, cela veut dire qu’au fond nous sommes comme les habitants de Bethléem : nous n’accueillons pas l’enfant Jésus.

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Jésus, montre-moi le chemin de la vie. Apprends-moi à te connaître et te contempler, à regarder ton visage et me laisser transformer par ton regard. Tu t’es fait homme, l’un de nous, pour te rendre présent dans chacun de nos vies : bénis sois-tu !
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Contact  Père Marie Landry Bivina

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Le Verbe s’est fait chair

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → L’Enfant couché dans la pauvreté d’une mangeoire : tel est le signe de Dieu.

L’Enfant Christ : histoire de la nativité

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La Sainte Famille — Année B

Posté par diaconos le 21 décembre 2020

Méditation de Mgr Pizzaballa: La Sainte Famille, année B

L’enfant grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse

# La Sainte Famille est le nom donné à la famille formée par Jésus de Nazareth et ses parents, Marie et Joseph. Elle est citée en exemple par l’Église catholique pour toutes les familles catholiques. La fête liturgique célébrant cette Sainte Famille de Nazareth fut instaurée par l’Église en 1893 et fixée aujourd’hui au dimanche qui suit immédiatement la fête de Noël. St Joseph, époux de Marie, est fêté le 19 mars et saint Joseph artisan le 1er mai. C’est un religieux canadien, François de Laval, qui est à l’origine du culte de la Sainte Famille. En 1660, le monastère Saint-Joseph du Bessillon avait signalé des miracles sur Saint Joseph et Sainte Marie et la paroisse de Sainte-Famille sur l’île d’Orléans fut fondée en 1684. En 1665, François de Laval fonda la confrérie de la Sainte Famille, une confrérie qui existe encore dans quelques paroisses du Canada. Ce culte s’est ensuite répandu dans l’Église catholique au XIXe siècle avec l’appui du pape Léon XIII. La fête de la Sainte Famille est la fête patronale du séminaire de Québec. Elle est tout particulièrement vénérée à Cotignac (sud de la France), lieu d’apparition de la Vierge Marie et de Saint Joseph, dans le Sanctuaire Notre Dame de Grâces.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. » (Lc 2, 22-40)

Circoncision et présentation au temple

Les parents de Jésus l’amenèrent au temple pour accomplir les prescriptions-de la loi relatives à la purification de la mère et à la consécration du fils premier-né. Ils offrirent le sacrifice des pauvres. Siméon., cet homme juste et pieux, qui attendit le salut et eut reçu la promesse de le voir avant de mourir, vint au temple, conduit par l’Esprit, et reçut l’enfant dans ses bras en bénissant Dieu.

 Siméon exprima ses sentiments personnels : il put s’en aller en paix, puisqu’il vit le salut ; puis il célébra ce salut que Dieu  prépara et qui fut la lumière des païens et la gloire d’Israël.  À l’admiration du père et de la mère, Siméon répondit en prophétisant le triage que le Messie opérera, l’opposition qu’il rencontrera, la grande douleur qu’il causera à sa mère. Le but de ces dispensations sera la manifestation des pensées cachées.

Anne,  cette veuve, très avancée en âge et qui passait sa vie dans le temple, survint et loua Dieu en présence de tous. Marie et Joseph rentrèrent à Nazareth, où l’enfant se développa corporellement et spirituellement sous l’action de la grâce divine. Tout enfant israélite mâle devait être circoncis le huitième jour (Genèse 17.12 ; Lévitique 12.3). C’était là le signe distinctif de l’alliance que Dieu traita avec Abraham et qui, comme le baptême, était le symbole de la purification.

C’est dans cette cérémonie qu’on donnait son nom au petit enfant :  » Et étant venus le huitième jour pour circoncire le petit enfant, ils l’appelaient Zacharie, du nom de son père. » (Lc 1, 59) Jésus, dès son entrée dans la vie, entre dans l’alliance de son peuple ; il est soumis à la circoncision. Il est né de femme et né sous la loi : « Mais lorsque est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, formé d’une femme, né sous la Loi » (Ga, 4, 4) . C’est par là qu’il  commença à réaliser son nom de Jésus, ou Sauveur.

Tout premier-né appartenait à l’Éternel et devait être exclusivement consacré à son service ; mais la tribu de Lévi ayant été choisie pour ce service, il fallait que tous les premiers-nés des autres tribus fussent rachetés à prix d’argent :  » Car ils me sont entièrement donnés d’entre les enfants d’Israël ; je les ai pris pour moi, à la place de tous ceux qui naissent les premiers, de tous les premiers-nés d’entre les enfants d’Israël. » (Nb 8, 16),  afin que le droit divin fût constaté, et que le futur chef de famille se souvînt toujours de ses obligations.

 La maman de Jésus dut offrir un agneau en holocauste et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le péché ; mais, si ses moyens ne le lui permettaient pas, elle pouvait remplacer ce sacrifice par celui de deux tourterelles ou de deux jeunes pigeons : « Quand les jours de sa purification seront achevés – qu’il s’agisse d’un garçon ou d’une fille – elle apportera à l’entrée de la tente de la Rencontre un agneau dans sa première année pour l’holocauste, et un pigeonneau ou une tourterelle pour le sacrifice pour le péché, et elle les remettra au prêtre. Celui-ci les présentera à l’Éternel, accomplira pour elle le rite d’expiation et elle sera rituellement purifiée de sa perte de sang. Telle fut la règle concernant la femme qui donne naissance à un garçon ou à une fille. Si elle n’a pas de quoi offrir un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux pigeonneaux, l’un pour l’holocauste et l’autre pour le sacrifice pour le péché ; le prêtre accomplira pour elle le rite d’expiation et elle sera purifié  » (Lv 12, 6-8).

Siméon est inconnu dans l’histoire ; son nom signifie  exaucement . Il était juste et pieux ; il attendait la venue du Sauveur. Siméon, Anne, Zacharie, Joseph d’Arimathée  et d’autres encore montrèrent qu’il y eut d’humbles Israélites qui étaient prêts à recevoir le Seigneur sous quelque chétive apparence qu’il plairait à Dieu de le leur manifester. Le sacerdoce officiel n’accueillit pas le Seigneur qui, pour la première fois, entrait dans son temple: « Voici, j’enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l’Éternel des armées » (Ml 3, 1)

Un sacerdoce libre se forma pour le suppléer ; il fut représenté par Siméon et Anne. La source de la vie religieuse de Siméon y fut clairement indiquée. Cette préparation eut lieu durant des siècles par toutes les révélations de l’ancienne alliance. Ce grand salut destiné à tous se répartit en deux courants divers. D’une part, il est lumière pour éclairer les nations païennes , pour la révélation des nations qui, pour la révélation qui leur est destinée, à elles, sont plongées dans les ténèbres les plus profondes ; d’autre part, il est la gloire du peuple d’Israël qui, tout en ayant part à ce salut, aura l’immortel honneur de l’avoir donné au monde : « Je fais approcher ma justice: elle n’est pas loin; Et mon salut: il ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, Et ma gloire sur Israël. » (Is 46, 13)

Anne  resta veuve et âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle Elle ne s’éloigna pas du Temple, rendant un culte par des jeûnes et des prières, nuit et jour, fille de Phanuel, elle ne fut  connue dans l’histoire évangélique que par ce trait. Le mot de prophétesse indique que, comme Siméon, elle avait reçu l’esprit de prophétie, par lequel elle aussi reconnut dans le petit enfant le Sauveur promis, et en glorifia Dieu.

Luc rappelle encore à sa louange qu’après un temps assez court de mariage, elle avait vécu jusqu’à l’âge de quatre-vingt-quatre ans dans un long veuvage, ce qui était considéré comme très honorable chez les Juifs. M. Godet traduit : « veuve depuis déjà quatre-vingt-quatre ans ». La sagesse, comprenant la connaissance de Dieu et celle des hommes, dans son application pratique à la vie, fut le trait saillant du caractère de Jésus enfant. Jésus passa par toutes les phases d’un développement normal, le seul qui se soit accompli sur la terre, le seul qui ait été exempt de toutes les atteintes délétères du mal et se soit poursuivi d’une manière harmonique par une communion constante avec Dieu.

Diacre Michel Houyoux

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