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Sixième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 8 février 2021

Je veux ! Sois purifié !

 main-tendue

# La Guérison d’un lépreux est un des miracles attribués à Jésus-Christ. Il est cité dans les trois Évangiles synoptiques : Mt 8:1-4, Mc 1:40-45 et Lc 5:12-16. Cette guérison fait allusion au pardon des fautes. Elle se conclut par l’obligation du secret messianique. La tzaraat est un mal pouvant affecter la chair, les vêtements et les murs d’une personne, la désignant comme impure aux yeux de la communauté d’Israël et survenant à la suite d’une transgression. La personne touchée par la tzaraat est appelée metzora.

Il est possible de se purifier du Tza’arat en pratiquant un Korban. Dans ce cas, la cérémonie telle que reprise dans le Lévitique 14 s’applique On ne peut pas se présenter dans le temple si on est atteint de Tza’arat. Dans Matthieu 8:2-3, il est fait mention du tza’arat, mais, dans la traduction française, ce mot est traduit comme « lèpre » :  » Et voici, un lépreux (tza’arat) s’étant approché se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt il fut purifié de sa lèpre (tza’arat). Après la purification de la personne atteinte de tza’arat, elle a pu regagner le Temple, et faire le sacrifice indiqué dans le Lévitique pour la purification de tza’arat.

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Dans l’Écriture, la lèpre est une maladie symboliquement  liée à la médisance (Nb 12), à un mauvais rapport au langage, elle nous est présentée comme la plaie  et le symbole du mal qui ronge l’homme.  Pour un juif, la lèpre était un châtiment de Dieu, maladie qui faisait peur et qu’on redoutait. Ce n’est pas la lèpre en elle-même qui doit retenir notre méditation de ce jour, mais plutôt ce qui est en jeu dans cette rencontre de Jésus avec le lépreux. : la souffrance, la foi, la demande du malade qui viennent à la rencontre de celui qui est la vie !

 Les lèpres aujourd’hui ne manquent pas, qu’elles soient corporelles, psychologiques, sociales ou morales. Elles touchent les personnes, de la  plus pauvre à la  plus riche, sur tous les continents.

 Savons-nous les reconnaître ? Savons-nous nous reconnaître atteints de la maladie qui corrompt le corps, le cœur ou l’esprit ?  La lèpre du cœur, c’est le péché qui nous éloigne de la relation de confiance que nous devons avoir avec Dieu et avec notre prochain et l’évangile de ce jour nous invite à nous confronter à tout ce qui détruit la vie : la nôtre, celle d’autrui ou de nos communautés. Qui peut s’en prétendre épargné ?

 Prenons donc le temps  de regarder le lépreux et de nous laisser interroger par chacun de ses gestes.  La supplication de ce  lépreux manifeste la confiance qu’il porte en Jésus. Il est des situations où le seul secours soit ce cri vers Dieu : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me sauver ! »  Devant les lèpres d’aujourd’hui, aurons-nous la démarche du psalmiste, qui se tourne vers Dieu pour  lui crier sa souffrance :  « Seigneur, entends ma prière : que mon cri parvienne jusqu’à toi ! Ne me cache pas ton visage le jour où je suis en détresse »   (ps 101, 2-3a).

 Certain d’être entendu par Dieu, supplions-le  de se laisser approcher pour voir son visage, confions-lui notre déroute, notre détresse, tout en lui redisant notre conviction : « Tu es là pour toujours, tu regardes la terre que tu aimes, tu entends les plaintes des captifs, tu libères ceux qui devaient mourir » (ps 101, 13a.21)

 Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main et le toucha, bravant les préceptes de son peuple et de sa religion… Personne avant lui ne l’avait touché, ni embrassé. Quand quelqu’un s’approchait d’un lépreux, ce lépreux devait crier « Impur ! Impur ! » Jésus en touchant ce lépreux osa briser l’interdit. Il lui dit alors : « Je veux ! Sois purifié ! »»

 Jésus sauve par un geste, une parole : c’est le principe même de chaque sacrement. En ce temps d’hiver, en ces périodes troublées par les exclusions, les pandémies, les violences, sommes-nous prêts à regarder les lépreux de notre société, ici, chez nous, mais aussi dans bien des pays ? La prière, la méditation, la compassion sont une étape essentielle de notre vie chrétienne.

Il nous faut passer à l’action, prenant exemple sur saint Paul qui nous  invite à le prendre comme modèle : « Faites comme moi : en toutes circonstances je tâche de m’adapter à tout le monde ; je ne cherche pas mon intérêt personnel, mais celui de la multitude des hommes, pour qu’ils soient sauvés. Prenez-moi pour modèle ; mon modèle à moi, c’est le Christ.  » (2ième lecture)

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Catéchèse : Je veux ! Sois purifié ! (Mc 1, 40-45)

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◊ Regnum  Christi  : cliquez ici pour lire l’article → Je le veux, sois purifié

◊ Les méditations : cliquez ici pour lire l’article →  Je le veux, sois purifié

Vidéo : « Sixième dimanche du temps ordinaire »

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N’ayez pas peur !

Posté par diaconos le 7 février 2021

parabole des talents

La parabole des talents , comme tant d’autres, traite du Royaume de Dieu et du retour du Christ. L’essentiel est de nous préparer à la rencontre et d’être toujours prêts pour accueillir celui qui vient comme un voleur dans la nuit. Il y a  » talents » et « talents » Les talents sont ces dons naturels que chacun a ; ce sont ces aptitudes particulières que nous avons tous à faire remarquablement telle ou telle chose : celui-ci est un peintre de talent mais vois celui-là, c’est un jeune talent.

Au temps de Jésus, un talent était un lingot en argent ou en or qui valait six mille deniers, une somme énorme qui représentait l’équivalent du salaire de six mille journées de travail ; soit le salaire de plus de seize années de labeur ! Ces talents confiés aux serviteurs, à chacun selon ses capacités, sans consignes particulières, par le maître qui partit en voyage, les laissèrent devant leur responsabilité.

Les comptes seront à rendre au retour du maître. Le Maître qui part en voyage en nous ayant confié tous ses biens, c’est Dieu, bien sûr. Et la récompense sera d’avoir part à son Royaume : « Entre dans la joie de ton Maître. » L’histoire des talents est d’abord et avant tout l’histoire d’une peur. Et des peurs, nous en avons toutes et tous. La première chose à faire, est d’abord de se l’avouer. Ayant pris conscience de celle-ci, il y a lieu d’agir nous dit le Christ.

À force d’avoir peur, nous risquons de ne plus rien faire à l’image de l’homme qui n’avait qu’un seul talent : « J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.  » (Mt 25, 25) Cet homme a manqué d’audace et de confiance. Il n’a pas pris ses responsabilités. Nous ne sommes pas sur terre pour subir la vie mais pour la vivre à fond et pour ce faire, il y a parfois des risques à prendre.

Cet homme prétend savoir distinguer le bon et le mauvais et, pour lui, le maître est mauvais : « Maître, je savais que tu es un homme dur, tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur. » (Mt 25, 24)  C’est bien là, en chacun de nous, que peut se tenir le commencement de l’échec et du malheur. Croire que Dieu est vraiment Amour, tel est le défi qui nous est proposé.

Le croire et par conséquent sortir de la peur qui nous stérilise. Essayons d’identifier les peurs qui nous font prendre Dieu pour un maître dur. L’un des enjeux majeurs de notre vie est le passage de la peur à la foi, même quand, comme Jésus mis en croix, nous sommes agressés par le pire. C’est bien pour cela que les rencontres de Jésus avec ses disciples commencèrent si souvent par :  » N’ayez pas peur « 

Quiconque a peur, enterre sa vie parce qu’il a trop peur de la perdre. Or, une seule vie nous a été donnée, ne passons pas à côté de celle-ci. Elle vaut tellement la peine d’être vécue en plénitude. Ne rien faire, de façon à ce qu’on n’ait rien à nous reprocher… C’est justement cela qui nous serait reproché sévèrement : « Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !  » (Mt 25, 30)

Nous avons tous des capacités, des talents. Qu’en faisons-nous ? Les utilisons-nous pour satisfaire notre égoïsme, pour nos intérêts personnels ? Ou bien pour honorer le Seigneur dans la préservation et le développement de notre environnement, pour servir le Seigneur dans les autres, ceux qui nous entourent, ceux qui sont plus mal pris que nous ?

Si nous agissons de cette façon, nous faisons fructifier les talents que le Seigneur nous a donnés, nous remplissons notre cruche personnelle jusqu’au bord. Et, quand le Seigneur reviendra, nous pourrons lui dire en toute vérité :  » Voilà, Seigneur, avec mes capacités et avec les dons de ta création, je te présente ce que j’en ai fait ; j’ai agi de mon mieux et j’ai fait tout mon possible : je te l’offre comme un beau cadeau. «  Et le Seigneur nous dira :  » Viens, bon et fidèle serviteur ; entre dans mon royaume de lumière. « 

Luc raconta dans son évangile qu’un jour Jésus montant vers Jérusalem essaya de réconforter son petit groupe de disciples en l’appelant de ce terme affectueux « petit troupeau « . N’aie pas peur ! Ne crains pas, petit troupeau. (Lc 12, 31-48) Aujourd’hui, Jésus me redit cette même parole, en mes moments d’épreuves… Aujourd’hui, Jésus redit cela à L’Église en ses crises…

Le troupeau, guidé par son berger, est une image traditionnelle dans la Bible pour exprimer que Dieu aime et protège son peuple. Pour quelle raison devons-nous bannir la peur selon Jésus ? Parce que votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume, nous dit Jésus. Votre vie a un sens pour Dieu, même si pour une raison ou pour une autre, elle a une apparence d’échec, même si vous êtes lâchés par vos amis, incompris de tous.

Toute la vie de Jésus proclame que Dieu donne son Royaume aux pauvres, aux paumés, aux trébuchants et aux personnes qui l’ont abandonné, quelle qu’en soit la raison, elles peuvent avec l’aide de Jésus, revenir sur la bonne voie. Le Royaume est un don du Père qui a trouvé bon de vous combler. En nous détachant des valeurs et des succès illusoires, notre cœur peut trouver son trésor et bannir toute crainte, être heureux.

Jésus nous suggère de concevoir notre vie comme un rendez-vous d’amour.  Préparons notre cœur pour quelqu’un qui vient. Oui, Dieu vient vers chacun de nous, il s’approche, il vient à notre rencontre, il est là devant notre porte. Le recevrons-nous chaleureusement ? Son amour est sur nous. Notre espoir est-il en lui ? Dieu vient lui-même, à nous, en Jésus Christ. Ses paroles ne cessent de chercher le chemin de nos cœurs. Il veille sur nous.

Il nous libère de nos peurs. Il n’est pas facile d’être disciple de Jésus et d’annoncer un message selon lequel l’amour seul sauvera le monde ; tant d’intérêts s’y opposent. Jésus nous invite à ne pas avoir peur. Jésus sait où se trouvent les vraies valeurs. Pour lui, la vie terrestre est peu de chose, par rapport à la vie éternelle qu’il connaît bien, comme fils de Dieu.

Aussi, c’est sans crainte que nous pouvons lier notre cause à celle de Jésus qui nous assure qu’il se sentira alors lié à son tour avec nous lors du jugement final. Notre seule peur, affirme le Christ, devrait être de perdre la foi ! Notre seule crainte devrait être de ne pas avoir le courage de professer et de vivre de notre foi. Osez proclamer votre foi là où vous vivez ! Osez témoigner du Christ dans votre famille, dans votre quartier.

N’ayez pas une sorte de foi souterraine que personne ne pourrait constater. N’ayez pas honte d’agir ou de parler en tant que croyants ; au besoin, osez confesser vos convictions chrétiennes en public. Si vous ne pouvez pas vous débarrasser de votre peur, regardez d’où vient la plus grande menace : de Dieu ou des hommes ?

Jésus ne nous menace pas de nous envoyer en enfer, il nous rappelle que si nous le perdons, nous nous perdrons nous-mêmes : « Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux.  » (Mt 10, 33) Une fois de plus, nous constatons que c’est nous qui composons, dès maintenant, notre jugement.

Jésus ne se sépare que des personnes qui se sont séparées de lui. Il ne renie que celles qui ont d’abord commencé à le renier le premier ! Cependant pas de panique ! Aucun reniement n’est fatal, ni définitif. Aucun péché, même le plus grave, n’est impardonnable, à condition de se prononcer r clairement pour Jésus, de croire sincèrement que Jésus sauve et pardonne.

Diacre Michel Houyoux

Les deux voies    Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

 Les deux voies
7
EAN: 9783841698728
Langue du Livre: Français
By (author) : Michel Houyoux
Nombre de pages: 144
Publié le: 05.06.2013
Catégorie: Christianity

Détails du livre: ISBN-13

Les deux voiesLes deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus

Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  Broché  Prix : 25, 80€

Pour acheter le livre, cliquez ici →Omni badge Les deux voies     Recevez-le par la poste.
€ 25,80

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Jeudi de la quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 4 février 2021

Jésus commença à les envoyer en mission

L'ENVOI EN MISSION DES APOTRES PAR JESUS

# La mission dans le christianisme, est l’annonce de l’Évangile, la formation de disciples et le baptême des croyants. Elle est basée sur la Grande Mission donnée par Jésus dans le Nouveau Testament. La mission dans le christianisme, est l’annonce de l’Évangile, la formation de disciples et le baptême des croyants. Elle est basée sur la Grande Mission donnée par Jésus dans le Nouveau Testament. Bien que les missions chrétiennes aient pris un élan nouveau à partir des grandes découvertes et des progrès de la navigation, on peut parler de cinq grandes périodes de mission : Période apostolique (missions en Asie mineure, en Grèce, dans l’empire romain, en Afrique orientale, en Asie centrale et en Inde).

Le Moyen Âge (missions en Europe du nord, en Extrême-Orient, en direction du monde musulman). les missions catholiques aux XVIe et XVIIe siècles, notamment en direction du continent américain. Les missions catholiques de 1622 à la fin du XVIIIe siècle ou missions pontificales (1re partie). Au XVIIIe les missions protestantes et les missions évangéliques Au XIXe et au XXe siècles, les missions catholique

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez- y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter,
partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. » (Mc 6, 7-13)

Mission des douze

 Jésus, parcourant lui-même le pays en enseignant, envoya pour la première fois ses apôtres, deux à deux, après leur avoir donné pouvoir sur les esprits impurs . Il leur donna diverses instructions sur leur équipement et sur la conduite qu’ils durent tenir là où ils furent reçus et là où ils ne le furent pas. Les apôtres prêchèrent la repentance et guérirent les malades.

Dans évangile de Matthieu, la mission que Jésus leur confia fut admirablement préparée par une description de la détresse profonde où Jésus trouva le peuple, semblable à des brebis sans berger. La moisson fut grande, mais il y eut peu d’ouvriers. Jésus envoya ses disciples pour soulager toutes ces misères.

Il commença à les envoyer ; Marc indiqua par là le point de départ d’une mission qui dut se perpétuer et s’étendre à la vie entière des apôtres.  Deux à deux, trait particulier de Marc ; mesure de sagesse et d’amour de la part de Jésus. Par là il s’accommoda à la faiblesse de ses disciples, il répondit à des besoins profonds de leur âme, il prévint les dangers de l’isolement et ceux d’une domination personnelle et exclusive dans leur œuvre. Pouvoir ou autorité. Matthieu et Luc ajoutèrent à ce pouvoir de guérir les démoniaques celui de guérir les maladies.

Il y a quelque chose de plus grand que de prêcher, c’est de faire des prédicateurs ; il y a quelque chose de plus grand que de faire des miracles, c’est de communiquer le pouvoir d’en faire. (Godet)

Pour communiquer à ses apôtres le pouvoir de guérir, il dut leur communiquer aussi une nouvelle mesure de l’Esprit de Dieu ; car, sans une puissance spirituelle, ils n’auraient exercé aucune action semblable.  Jésus ne se borna pas à conférer à ses disciples ces pouvoirs miraculeux, mais qu’il les envoya avant tout pour « prêcher le royaume de Dieu, comme le dirent Matthieu et Luc.

En enjoignant à ses disciples de ne pas faire de provisions pour le chemin, Jésus éleva leurs pensées vers d’autres richesses : en partant pour leur mission sans secours humains ils durent vivre du trésor de leur Père céleste. Plus tard, Jésus leur prouva qu’il ne les eut pas trompés  : « Il leur dit encore: Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose? Ils répondirent: De rien » (Lc 22, 35)

Jésus, qui lui-même n’eut pas un lieu où reposer sa tête, plaça ses disciples au point de vue de la foi pure. Comme ouvriers de Dieu,  ils durent attendre de lui leur subsistance. Pour exercer et éprouver leur foi, Jésus les envoya sans les précautions que prit et que dut prendre l’homme du monde. Il fut possible que tel des disciples eût eu encore avec lui quelque argent.

Demeurez dans cette maison jusqu’à ce que vous partiez de ce lieu, de cette ville. Par là Jésus leur déconseilla sagement de quitter des hôtes qui les reçurent, pour aller chez d’autres ; et en même temps il leur donna une indication de la manière dont Dieu pourvut à leurs besoins, par l’hospitalité de ceux à qui ils annoncèrent la parole. Le témoignage qui serait ainsi rendu signifierait que le message du salut était parvenu à ces gens-là et qu’ils l’avaient repoussé par endurcissement.

Exhorter les hommes à se repentir  ne fut pas tout le contenu de la prédication des apôtres ; mais ce fut par là que dut commencer toujours et partout le renouvellement de la vie religieuse et morale.  Oindre d’huile  fut un moyen curatif très fréquemment employé en Orient ; ce qui ne veut pas dire que les apôtres opérassent les guérisons uniquement par ce moyen, puisque Marc raconta une action miraculeuse. Elle servit de moyen de communication aux puissances spirituelles qui opérèrent la guérison.

Ce fut dans le même but que Jésus lui-même se servit quelquefois de la salive ou d’un attouchement pour opérer une guérison : «  Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle » (Jn 9, 6)  Des interprètes  attribuèrent à l’emploi de l’huile une signification symbolique ; car, partout dans l’Écriture, l’huile est l’image du Saint-Esprit, par la puissance duquel les apôtres agirent.

Diacre Michel Houyoux

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Prédication de la Pasteure  Agnès Adeline-Schaeffer

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Mercredi de la quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 3 février 2021

Un prophète n’est méprisé que dans son pays

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# L’islam est une religion s’appuyant sur le dogme du monothéisme absolu et prenant sa source dans le Coran, considéré comme le réceptacle de la parole de Dieu révélée, au VIIe siècle en Arabie, à Mahomet, proclamé par les adhérents de l’islam comme étant le dernier prophète de Dieu. Un adepte de l’islam est appelé un musulman ; il a des devoirs cultuels. Les musulmans croient que Dieu est unique et indivisible et que l’islam est la religion naturelle au sens où elle n’a pas besoin de la foi en l’unicité divine pour constater l’existence de Dieu.

En 2015, le nombre de musulmans dans le monde est estimé à 1,8 milliard, soit 24 % de la population mondiale, ce qui fait de l’islam la deuxième religion du monde après le christianisme et devant l’hindouisme. L’islam se répartit en différents courants, dont les principaux sont le sunnisme, qui représente 90 % des musulmans, le chiisme et le kharidjisme. L’islam est le troisième grand courant monothéiste de la famille des religions abrahamiques, après le judaïsme et le christianisme, avec lesquels il possède des éléments communs. Le Coran reconnaît l’origine divine de l’ensemble des livres sacrés de ces religions, tout en estimant qu’ils seraient, dans leurs interprétations actuelles, le résultat d’une falsification partielle

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. (Mc 6, 1-6)

Visite à Nazareth

Comme Jésus, faisant une visite à Nazareth, enseignait dans la synagogue, beaucoup de gens s’étonnèrent de sa sagesse et de sa puissance ; mais ce qui les empêcha de recevoir sa parole, ce fut que son humble position et celle de sa famille leur fut bien connue. Jésus leur rappela ce proverbe : qu’un prophète n’est méconnu que dans sa patrie. À cause de leur incrédulité, il ne fit là que peu de miracles.

Jésus partit de la maison de Jaïrus  : « Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. » (Mc 5, 38) Matthieu plaça cette visite de Jésus à Nazareth immédiatement après le grand discours en paraboles.

 Les habitants de Nazareth eurent en vue les miracles que Jésus fit à Capharnaüm et ailleurs et dont ils entendirent parler. Leur étonnement ne causa pas seulement par la sagesse de ses discours, à lui qui ne reçu pas l’instruction des rabbins ; il s’y mêla un sentiment d’envie provoqué par le fait que des dons si extraordinaires furent départis à un homme de si humble condition.

Ils trouvèrent une occasion de chute et d’incrédulité dans cette connaissance qu’ils eurent de Jésus selon la chair, qui les empêcha de le connaître selon l’esprit. «  Dieu manifesté en chair, n’est-ce pas toujours le « grand mystère ?  » (1 Timothée 3, 16)Selon Matthieu, les habitants de Nazareth nommèrent Jésus ‘le fils du charpentier’ ; d’après Marc, simplement le charpentier, sans doute parce qu’ils le virent travailler de ses mains dans l’atelier de son père adoptif.

Telle fut la tradition recueillie par quelques Pères de l’Église (Justin, Dialogue avec Triphon, 88 ; Théodoret, Histoire Ecclésiastique III, 23).  Dans toutes ces occasions où les membres de sa famille furent énumérés, il ne fut plus question de Joseph. Peut-être était-il déjà mort, comme l’admit la tradition.

« Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, et parmi ses parents et dans sa maison. »  : si ce proverbe fut vrai, appliqué au Prophète saint et sans tache, combien plus le fut-il pour ses serviteurs, dont les infirmités et les défauts ne furent nulle part mieux connus que parmi leurs amis et dans l’intérieur de leurs maisons.

qu’il ne faut pas identifier cette visite de Jésus à Nazareth, racontée par Matthieu et Marc, avec celle que rapporte Luc. , les deux récits sont tellement différents, qu’on est forcé d’y voir deux faits et non un seul. Mais comme il fut difficile d’admettre que, dans l’un et dans l’autre de ces séjours, les habitants de Nazareth firent la même objection et Jésus la même réponse, n’est-il pas probable que ces paroles furent transférées par la tradition apostolique, recueillie telle quelle par les évangélistes ?

Ce petit nombre de malades guéris fut considéré comme peu de chose, tellement la bienfaisante activité de Jésus fut riche et abondante. Jésus s’étonna de l’incrédulité comme il s’étonna de la foi : « Après l’avoir entendu, Jésus fut dans l’étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi.’ (Mt 8, 10)

Leur incrédulité marqua le point culminant des dispositions défavorables que Jésus rencontra chez son peuple ; elle le détermina à accentuer sa retraite en s’éloignant de la contrée. Auparavant, toutefois, il adressa aux Galiléens un dernier appel par la mission des douze.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diaconos : cliquez ici pour lire l’article → Le Royaume de Dieu est tout proche

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◊ Véronique Belen   : cliquez ici pour lire l’article → Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté

◊ À l’écoute des évangiles  : cliquez ici pour lire l’article → Un prophète n’est méprisé que dans son pays

Père Zanotti : « N’est-il pas le fils du charpentier ? »

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