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Quatrième dimanche de l’Avent de l’année B

Posté par diaconos le 20 décembre 2020

L’image contient peut-être : Cherenfantcsc Jean Paul

Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils

# Avant d’être faite à Marie, l’Annonciation d’une grossesse miraculeuse fut faite à Sarah, épouse d’Abraham (Genèse 18, 9-15) ainsi qu’à la femme de Manoah, qui enfanta Samson (Juges 13, 2-7.24-25a). De même la cousine de Marie, Élisabeth fut enceinte malgré son âge avancé (Luc 1, 5-25 & 57-80). Le récit coranique reprend l’épisode de l’annonciation dans la sourate 19, versets 17-21. Selon Guillaume Dye, le Coran suit ici le Protévangile de Jacques, apocryphe chrétien du IIe siècle. L’annonciation est un des mystères centraux du culte chrétien. C’est en effet le moment où le divin s’incarna en homme Le gouvernement libanais décréta le jour de l’Annonciation jour de fête nationale, illustrant l’unité islamo-chrétienne, puisque l’Annonciation est citée dans l’Évangile et dans le Coran.

De l’Évangile selon saint Luc 

L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit: «Je te salue, comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi». A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors: «Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; Il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin». Marie dit à l’ange : «Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ?».
L’ange lui répondit: «L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait: ‘la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu». Marie dit alors : «Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole». Alors l’ange la quitta. (Luc 1, 26-38)

Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

« Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! » (Ps 1, 1-2) Heureux, sommes-nous, Seigneur, d’être après Marie, destinataires de ta Parole pour connaître et suivre tes volontés.« Que tout m’advienne selon ta parole, Seigneur. » Avec ton ange (messager), l’Église, fais de moi un vrai serviteur de l’Évangile.
Aujourd’hui, le ton de l’évangile est celui d’un conte populaire. Les contes commencent toujours par : «Il était une fois…», on nous présente les personnages, l’époque, l’endroit et le sujet. Celui-ci arrivera au point culminant du récit, et il y a un dénouement à la fin.Saint Luc, d’une manière similaire nous raconte, avec un ton simple accessible, la plus grande l’histoire qui ait jamais existé.
Il ne nous présente pas un récit créé par l’imagination, mais une histoire vraie tissée par Dieu lui-même avec la collaboration de l’humanité. Le point culminant est: «Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus» (Lc 1, 31) Le message nous dit que Noël est proche. Marie, nous ouvrira la porte en collaborant à l’œuvre de Dieu.
L’humble demoiselle de Nazareth entend avec étonnement l’annonce de l’ange. Elle prie Dieu d’envoyer Celui qui a été choisi pour sauver le Monde. Dans sa simplicité, Elle était loin de se douter, que c’est Elle que Dieu choisirait pour mener à bien son plan. Marie vit des moments très intenses, dramatiques, dans son cœur : Elle tenait à rester vierge ; Dieu lui propose désormais une maternité. Elle ne comprend pas : «Comment cela va-t-il se faire ?» (Lc 1,34) demande-t-elle ?
L’ange lui dit alors que sa virginité et sa maternité ne se contredisent pas, mais que par la force de l’Esprit Saint elles s’accordent parfaitement. Cela ne veut pas dire qu’elle comprend mieux avec cette explication. Mais cela lui suffit, car elle comprend que le prodige qui est sur le point de se réaliser sera l’œuvre de Dieu : «Car rien n’est impossible à Dieu» (Lc 1, 38). Et c’est pour cela qu’elle répond : «Que tout se passe pour moi selon ta parole» (Lc 1,38).
Qu’elle s’accomplisse ! Que cela se fasse ! Fiat ! Oui. Une acceptation totale de la Volonté de Dieu, sans trop comprendre, mais sans réserves ni conditions. À cet instant même,le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous (Jn 1, 14). Le conte populaire devient alors la réalité la plus divine et la plus humaine. Paul VI écrit en 1974 : «Marie est la réponse que Dieu donne au mystère de l’homme ; et Elle est la question que l’homme se pose sur Dieu et sa propre vie». »

Viens, Seigneur Jésus, viens Emmanuel. Nous t’attendons. Ne regarde pas nos désordres de vie, mais reconnais la soif de nos cœurs. Car tu es notre Sauveur qui nous réconcilie avec le Père. Tu nous montres le chemin que nous avons perdu : chemin d’humanité, chemin d’humilité, chemin de charité. En toi, avec toi et par toi, gloire, honneur et puissance à Dieu le Père, en son Esprit. Amen.

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Quatrième dimanche de l’Avent de l’année B

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◊ Diocèse de Papeete  : cliquez ici pour lire l’article → Quatrième dimanche de l’Avent Année B

◊ Séminaire du Québec  : cliquez ici pour lire l’article → Homélie – 4e dimanche de l’Avent B 2020

Homélie du Père Jean Baptiste Dianda

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Il est spacieux le chemin qui mène à la perdition

Posté par diaconos le 15 décembre 2020

Il est spacieux le chemin qui mène à la perdition  dans Catéchèse entrez-par-la-porte-etroite-car-large-est-la-porte-spacieux-est-le-chemin-qui-menent-a-la-perdition-et-il-y-en-a-beaucoup-qui-entrent-par-la-matthieu-713

Le diacre Michel Houyoux enseigna la biologie, la chimie et la physiquen dans différents instituts et collèges en Belgique et à l’étanger. Par arrêté royal du 26 novembre 1993, il reçut la décoration de Chevalier de l’Ordre de la Couronne en récompense de plus de tente ans de bons et loyaux services dans l’enseignement

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« Large est la porte et spacieuse la voie qui mènent à la perdition, et nombreux sont ceux qui y passent ! » (Mt 7, 7a)  Ce chemin est nommé ainsi parce qu’il est le plus facile à suivre : c’est le chemin de la vie sans Dieu, vouée aux choses périssables, aux jouissances, aux passions, au bonheur terrestre. La large porte symbolise le monde. On la franchit facilement. Il n’y a aucun obstacle pour nous en bloquer l’accès. Tout le monde peut la franchir sans contrainte.

Il n’y a qu’à faire un pas en avant pour la franchir et se retrouver sur le chemin spacieux. Les personnes qui la franchissent font ce qu’elles veulent et adhèrent aux idées qui leur conviennent. Ce chemin facile mène à la perdition, c’est le chemin de la mort. La déchéance d’Adam et Ève Selon le livre de la Genèse, il y a six mille ans qu’Adam partit sur ce chemin, et après neuf cent trente ans il en atteignit l’extrémité : la mort.

Dieu le créa à son image et le constitua dans son amitié. Adam ne pouvait vivre cette amitié que sur le principe de la libre soumission à Dieu. C’est ce qu’exprimait la défense que Dieu lui fit de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu seras condamné à mourir. » (Gn 2, 17)

Cet arbre de la connaissance du bien et du mal est le symbole de la limite infranchissable qu’Adam et Ève devaient accepter et respecter avec une totale confiance en leur créateur. Tentés par le démon, symbolisé par le serpent Adam et Ève laissèrent mourir dans leur cœur la confiance qu’ils avaient mis en Dieu. En abusant de leur liberté, ils désobéirent à son commandement.

Le serpent dit à la femme : « Alors, Dieu vous a dit : vous ne mangerez le fruit d’aucun arbre du jardin » La femme lui répondit : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin. Mais, pour celui qui est au milieu du jardin, Dieu nous a dit : ‘Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.’ «  Le serpent répliqua : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

Ève s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il avait un aspect agréable et qu’il était désirable, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de ce fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui en mangea. (Gn 3, 1-6) Source : Bible de la liturgie – Textes liturgiques © AELF, Paris En commettant cette faute, Adam et Ève se préférèrent à Dieu et d’une certaine manière, ils le méprisèrent.

Ils firent le choix de leur personne contre Dieu. C’est en cela que consista le premier péché de l’homme. Le livre de la Genèse nous raconte les conséquences dramatiques de leur choix : ils perdirent immédiatement la grâce de la sainteté originelle :  » Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la gloire de Dieu, » (Rm 3, 23) Plutôt que de croire en ce que Dieu leur avait dit, ils préférèrent écouter la voix du démon, ce qui les conduisirent à tout perdre ce que Dieu avait préparé pour eux.

De plus, ils durent en subir la mort en retournant dans la poussière :  » C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière. » (Gn 3, 19) Les conséquences de leur faute ne s’arrêtèrent pas là. Toute leur descendance, jusqu’à la fin du monde, hérita du même sort dont Dieu mit en garde Adam.

La malédiction du sol, l’effort pour en tirer de la nourriture, les douleurs de l’enfantement, les maladies, la mort physique et la mort spirituelle en furent les fruits. Par la désobéissance d’Adam, la multitude fut constituée pécheresse. Depuis ce premier péché, une véritable  invasion  du péché inonda le monde : le fratricide commis par Caïn sur Abel ; la corruption universelle à la suite du péché ( Gn 6, 5. 12 ; Rm 1, 18-32)

Dans l’histoire d’Israël, le péché se manifesta fréquemment, surtout comme une infidélité au Dieu de l’alliance et comme transgression de la Loi de Moïse ; après la Rédemption du Christ aussi, parmi les chrétiens, le péché se manifeste de nombreuses manières  (1 Co 1-6 ; Ap 2-3). L’Écriture et la Tradition de l’Église ne cessent de rappeler la présence et l’universalité du péché dans l’histoire de l’homme. (Catéchisme de l’Église catholique : le premier péché de l’homme)

L’œuvre de justice du Christ procure à tous une justification qui donne la Vie. (Rm 5, 18) L’acte de justification est l’œuvre de la grâce divine déclarant juste toute personne qui croit en Jésus. La justification individuelle qui en résulte met le croyant en possession de la vie éternelle, dans laquelle il vivra. Choisis le chemin de vie ! Le Christ l’a dit clairement :  » Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jn 14, 6)

Malheureusement bien des gens refusent cette option et ont inventé toutes sortes de chemins pouvant conduire au but ultime de la vie : le pluralisme. Et au milieu de ce pluralisme la parole de Jésus retentit :  » Je suis le chemin ! » Une première condition pour devenir disciple du Christ, c’est la volonté d’apprentissage de ce que sont ses volontés : nous croyons facilement que nous avons tout compris et nous risquons de parler avec assurance.

Reconnaissons humblement que nous n’avons pas la moindre idée de ce que Dieu pense ! En dehors de ce qu’il nous dit expressément par la bouche de ses prophètes, bien sûr. Quel homme peut découvrir les intentions de Dieu ? Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ? »  Il s’agit ensuite d’ouvrir nos yeux dans son amour : comment puissions-nous être comblés par Dieu si nous sommes pleins de nous-mêmes ?

Reconnaissons notre fragilité pour que Dieu puisse agir en nous. Puis vient le moment de la décision parfois difficile : être son disciple. Être disciple du Christ, c’est l’aimer et cela ne peut se faire à moitié ! Pour être disciple de Jésus, il nous faut marcher derrière lui, c’est à dire, suivre le même chemin :  » Pour demeurer avec Jésus, marchez comme il marche  » (1Jn 2, 6).

L’apôtre Paul nous rappelle qu’il faut « marcher dans l’amour comme le Christ vous a aimés » (Ep 5, 2)  Si jusqu’à présent tu as été loin de lui, avait exhorté le premier pape jésuite et du continent américain, fais un petit pas : il t’accueillera à bras ouverts. Si tu es indifférent, accepte de risquer : tu ne seras pas déçu. S’il te semble difficile de le suivre, n’aie pas peur, fais-lui confiance, il t’est proche, il te donnera la paix que tu cherches. Message du Pape François, 31 mars 2013, cité du Vatican

Les personnes qui aiment leurs proches plus que Jésus ne peuvent être son disciple. Suivre Jésus, c’est une aventure de longue haleine ! Il faut pouvoir aller jusqu’au bout. Cesser de suivre Jésus quand on a commencé à le suivre serait-ce plus grave que de ne l’avoir jamais connu ? « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » (Lc 14, 26)

Si le candidat au service ne s’est pas complètement engagé, il échouera nous prévient Jésus et sa situation sera pire que s’il n’avait pas commencé. Si nous voulons vraiment suivre le Christ pour devenir son disciple, quels obstacles nous empêchent de le devenir : égoïsme, amour-propre, timidité, respect humain, amour de l’argent

Le candidat disciple doit commencer par s’asseoir pour examiner calmement les exigences de Jésus ainsi que ses propres possibilités d’action avant de prendre la décision de s’engager. Être disciple de Jésus, le suivre et l’imiter en allant vers nos frères pour les aimer, les aider et être dans notre entourage des ferments d’unité, n’est pas une tâche facile. À cause de leur faute, Adam et Ève furent punis par Dieu.

Ils crurent qu’en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils deviendraient aussi grands que Dieu ! Beaucoup de nos contemporains diraient : s’il t’arrive quelque chose, c’est que d’une manière ou d’une autre, tu l’as méritée ! Ce genre de raisonnement est très actuel : si tu n’as pas de travail, c’est parce que tu ne te déranges pas pour en trouver ; si tu es rejeté, c’est parce que tu ne veux pas t’intégrer…

Dieu n’accepte pas que nous ajoutions au poids du malheur la chaîne de la culpabilité. Dieu aime tous ses enfants sans condition préliminaire. Il est indulgent, son pardon s’est fait visible par la croix de Jésus. Dieu nous demande de mettre en valeur la richesse de notre cœur et de nos mains pour que d’autres puissent avoir le droit de vivre.

Pour y arriver, acceptons qu’il mette en nous un cœur de chair semblable au sien, un cœur plein d’amour et de compassion, un cœur qui ne renonce jamais à faire disparaître ce qui détruit. Chercher Dieu, marcher avec lui, suivre avec fidélité les enseignements de Jésus et plus particulièrement son commandement sur l’amour, n’est pas un effort pour se réaliser soi-même, ce n’est pas être un peu plus pieux, ce n’est pas être un meilleur chrétien.

Marcher avec Jésus, c’est entendre le cri du pauvre et accepter de défier les puissances qui l’oppriment. Acceptons librement et avec amour de dépendre en tout de Dieu, notre véritable Créateur, de dépendre de l’Amour. Acceptons de marcher avec simplicité et confiance à la suite de Jésus. Toute personne qui se laisse conquérir par le Christ ne craint pas de perdre sa vie, car sur la Croix Il nous a aimé et s’est donné lui-même pour nous.

Plus précisément en perdant notre vie par amour nous la retrouvons. La Croix est la révélation définitive de l’amour et de la miséricorde divine également pour nous, hommes et femmes de notre époque, trop souvent distraits par des préoccupations et des intérêts terrestres et passagers. Dieu est amour, et son amour est le secret de notre bonheur.

Cependant, pour entrer dans ce mystère d’amour, il n’y a pas d’autre voie que celle de nous perdre, de nous donner, la voie de la Croix. Ce n’est pas notre péché qui entraîne la condamnation de Dieu, mais notre refus de nous convertir. Reconnaissons que nous sommes pécheurs et croyons à la nécessité de nous réconcilier avec Lui. Quelle place donnons-nous au sacrement de pénitence dans notre vie ?

Diacre Michel Houyoux

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Lundi de la troisème semaine du temps de l’Avent

Posté par diaconos le 14 décembre 2020

Le baptême de Jean, d’où venait-il ?

Le baptême de Jean, d'où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » - Hozana

Pour vivre dans l’union à Dieu

Aimez à ne pas être connu(e), ni de vous-même, ni des autres. Ne vous arrêtez ni à ce qu’il y a de bien, ni à ce qu’il y a de mal chez les autres. Le secret de la conscience se détériore et se réduit beaucoup toutes les fois que l’on en révèle le fruit aux hommes, car on reçoit alors pour récompense le fruit de la renommée passagère.

Taisez ce que Dieu vous donne, et rappelez-vous cette parole de l’Épouse : « Mon secret est pour moi » (Is 24, 16). Parlez peu, et ne vous mêlez pas de ce qui ne vous est pas demandé. Faites toujours en sorte de rester en présence de Dieu, et de conserver en vous la pureté que Dieu vous enseigne. Ne vous disculpez pas et ne refusez pas d’être corrigé(e) par tous ; écoutez toute réprimande avec un visage serein ; pensez que c’est Dieu qui vous dit cela.

Considérez comme miséricorde de Dieu que l’on vous dise parfois une bonne parole, car vous n’en méritez aucune. Vivez comme s’il n’y avait que Dieu et vous en ce monde, afin que votre cœur ne puisse être retenu par quoi que ce soit d’humain. Faites en sorte de conserver votre cœur en paix ; qu’aucun événement de ce monde ne vous inquiète ; considérez que tout doit s’achever. (St Jean de la Croix)

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et  demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? » Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? »
Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : «Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète.» Ils répondirent donc à Jésus : «Nous ne savons pas !» Il leur dit à son tour : «Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.» (Mt 21, 23-27)

La lutte dans le temple

Aux approches de Jérusalem, vers Bethphagé, Jésus envoya deux de ses disciples chercher une ânesse et son ânon. Ainsi fut accomplie la prophétie qui annonça à la fille de Sion l’arrivée de son Roi. Les disciples amenèrent l’ânon, le couvrirent de leurs vêtements. Jésus se serait assis dessus. L’enthousiasme s’empara de la foule ; elle joncha la route de vêtements et de branches d’arbres et salua Jésus du cri de : Hosanna au fils de David !

Toute la ville fut émue. Elle se demanda qui fut Jésus. La foule qui le suivit répondit  : « C’est le prophète, Jésus de Nazareth ! »  Les membres du sanhédrin se retirèrent à l’écart et se mirent à raisonner entre eux. Ils se débattirent entre les deux termes du dilemme que Jésus leur posa. Ils ne trouvèrent d’autre issue que d’avouer leur ignorance et leur incompétence à se prononcer sur l’une des plus importantes manifestations religieuses de leur temps.

La crainte de la foule les retint de se déclarer ouvertement contre Jean-Baptiste. La vénération dont le peuple entoura la mémoire du prophète fut si profonde, qu’une telle attitude leur fit courir les plus grands risques ; ils furent forcés de se dire : « Tout le peuple nous lapidera » (Lc 20. 6). Ils se réfugièrent  dans cette défaite : « Nous ne savons » ; aveu humiliant pour eux, les conducteurs spirituels de la nation ; car leur devoir sacré fut d’examiner la mission de Jean et de la recommander au peuple ou de s’y opposer, selon qu’elle fut de Dieu ou des hommes. Quelle confusion pour ces hommes et quel jugement de Dieu dans ce refus.

Les membres du sanhédrin se retirèrent à l’écart et se mirent à raisonner entre eux. Ils se débattirent entre les deux termes du dilemme que Jésus leur posa. Ils ne trouvèrent d’autre issue que d’avouer leur ignorance et leur incompétence à se prononcer sur l’une des plus importantes manifestations religieuses de leur temps.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Monseigneur André Fort : cliquez ici pour lire l’article → Troisième Dimanche de l’Avent : « Réjouissez-vous, le Seigneur est proche !

◊ Teologat : cliquez ici pour lire l’article →   présentation de la troisième semaine du temps de l’Avent

Par quelle autorité fais-tu cela ?

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Troisième dimanche de l’Avent (Gaudete)

Posté par diaconos le 13 décembre 2020

Le Précurseur

Troisième dimanche de l'Avent (Gaudete) dans Accueil sur mon blog

# Selon François Blanchetière, Jésus vécut un temps dans l’entourage de Jean. Les premiers disciples de Jésus furent issus de l’entourage de Jean Baptiste : André, Simon-Pierre, Philippe, Nathanaël (Jn 1. 35-51). Jean reconnut Jésus comme plus grand que lui. Les spécialistes discutèrent pour déterminer dans quels lieux les deux hommes se rencontrèrent. L’Évangile de Jean localise l’activité de Jean le Baptiste sur les rives du Jourdain, ou à Béthanie au-delà du Jourdain. Le lieu appelé Aenon près de Salim où les eaux sont abondantes fut identifié à Ain Fa’rah. L’autre, Béthanie au-delà du Jourdain, où Jean baptisa où est située la première rencontre de Jésus et de Jean fut localisée en Pérée au-delà du Jourdain par la tradition chrétienne. Toutefois, selon les travaux de Murphy O’Connor repris par François Blanchetière, cette localisation — à Al-Maghtas — se révéla impossible à soutenir. Selon la majorité des historiens et exégètes, la mort de Jean Baptiste est à situer vers 28/2930, ou, à l’instar de la formulation d’André Paul, vers la fin des années 20 »31, avant l’arrestation et la crucifixion de Jésus qui aurait eu lieu vers 30 ou 33. Selon Luc, l’histoire de Jean Baptiste est un midrash bâti sur les récits bibliques de la naissance d’Isaac et de Samuel de David

De l’Évangile selon saint Jean

Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage. Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : «Qui es-tu ?  Il le reconnut ouvertement, il déclara : «Je ne suis pas le Messie».
Ils lui demandèrent : «Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ?».
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Il répondit : «Non. —Alors es-tu le grand Prophète ?» Il répondit : «Ce n’est pas moi». Alors ils lui dirent: «Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ?». Il répondit : «Je suis la voix qui crie à travers le désert : ‘Aplanissez le chemin du Seigneur’, comme a dit le prophète Isaïe».
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Or, certains des envoyés étaient des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : «Si tu n’es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ?». Jean leur répondit : «Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale».
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Tout cela s’est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l’endroit où Jean baptisait.«Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas» (Jn 1, 6-8.19-28)
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Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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Que cette période de confinement ne nous déroute pas ; au contraire et suivons les conseils que saint Paul adressait aux Philippiens : «Ne soyez inquiets de rien mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce» (Ph 4, 6) ; « Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » (Lc 3, 4)
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Seigneur, augmente ma foi et accorde-moi la grâce de te laisser me conduire sur le chemin que tu es venu vivre au milieu de ton peuple. Guerres, désordres et tremblements en tout genre ne doivent pas effacer mon désir de vivre avec confiance et persévérance dans le monde d’aujourd’hui.Aujourd’hui au milieu de l’Avent, nous recevons une invitation à la joie et à l’espérance : «Soyez toujours joyeux et priez sans cesse. Rendez grâce à Dieu pour tout» (1Th 5,16-17).
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Le Seigneur est proche : «Ma fille, ton cœur est le ciel pour Moi», dit Jésus à sainte Faustine Kowalska et, bien sûr, Il voudrait le répéter à chacun de ses enfants. C’est un bon moment pour penser à tout ce qu’Il a fait pour nous et Lui rendre grâce.La joie est une caractéristique essentielle de la foi. Se sentir aimé et sauvé par Dieu est un motif de grande joie ; nous savoir frères de Jésus-Christ qui a donné sa vie pour nous est le motif principal de l’allégresse chrétienne.
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Un chrétien qui se laisse aller à la tristesse aura une vie spirituelle rachitique, il ne parviendra pas à voir tout ce que Dieu a fait pour lui et, par conséquent, sera incapable de le communiquer. L’allégresse chrétienne jaillit de l’action de grâce, surtout en raison de l’amour que le Seigneur nous manifeste; chaque dimanche, nous le faisons communautairement en célébrant l’Eucharistie.
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L’Évangile nous a présenté la figure de Jean-Baptiste, le précurseur. Jean jouissait d’une grande popularité parmi les gens simples; mais, quand on le lui demande, il répond avec humilité : «Je ne suis pas le Messie…» (Jn 1, 21) ; «Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi» (Jn 1, 26-27). Jésus-Christ est Celui qu’ils attendent ; Il est la Lumière qui éclaire le monde.
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L’Évangile n’est pas un message étrange, ni une doctrine parmi tant d’autres, mais la Bonne Nouvelle qui remplit de sens toute vie humaine, car il nous a été communiqué par Dieu lui-même, qui s’est fait homme. Tout chrétien est appelé à confesser Jésus-Christ et à témoigner de sa foi. En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à apporter le don de la lumière. Au-delà des paroles, le meilleur témoignage est et sera toujours l’exemple d’une vie fidèle.
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Seigneur, Jean-Baptiste, ton Précurseur, ne t’avait jamais rencontré mais, grâce à l’Esprit qui l’habitait, il savait qui tu étais et qu’il n’était pas digne de délier la courroie de ta sandale (Jn 1, 27). Seigneur, si tu nous appelles à te servir, accorde-nous l’humilité de ton Précurseur afin que nous restions toujours à la place à laquelle tu nous destines.Que le Seigneur m’accorde l’humilité nécessaire pour ne pas confondre la lampe et la lumière : l’une et l’autre vont ensemble mais chacune à sa place.
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : Troisième dimanche de l’Avent dans l’année B

Pasteure Florence Blondon : « Jean-Baptiste le précurseur « 

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