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Quinzième dimanche du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 11 juillet 2024

Почему Иисус посылал проповедовать учеников по двое?

Jésus envoya ses disciples en mission deux par deux

 # Un évangile est un écrit en langue grecque qui relate la vie et l’enseignement de Jésus de Nazareth, appelé par les chrétiens Jésus-Christ. De nombreux évangiles ont circulé pendant les premiers siècles du christianisme. Quatre sont reconnus comme canoniques par les Églises chrétiennes : les évangiles dits selon Matthieu, Marc, Luc et Jean. Ils forment la partie la plus longue du Nouveau Testament. Les autres évangiles, non reconnus, sont dits apocryphes. Les évangiles canoniques sont traditionnellement attribués à des disciples de Jésus (pour l’Évangile selon Matthieu et l’Évangile selon Jean), ou à des proches de ses disciples (pour l’évangile selon Marc et l’évangile selon Luc). Matthieu, dit le publicain, l’apôtre ou l’évangéliste ; Marc (disciple de Pierre) ; Luc, dit le médecin bien-aimé (disciple de Paul de Tarse, et à qui est aussi attribuée la rédaction des Actes des Apôtres) ; Jean dit l’apôtre ou l’évangéliste.

Le plus ancien témoin littéraire de cette attribution est Irénée de Lyon, qui a défini ces quatre évangiles canoniques comme inspirés divinement, probablement en réaction aux thèses de Marcion. Les évangiles ont été rédigés en plusieurs phases, par la deuxième ou troisième génération de disciples, dans une fourchette qui oscille entre les années 65 et 95, d’après les différentes options historiographiques. Michel Quesnel parle de 65 et 958, comme la majorité des historiens et des exégètes, et Raymond Edward Brown9 donne la fourchette 70-années 90, à plus ou moins 10 ans près. Les textes sont le fruit d’un long processus de recueil des paroles de Jésus de Nazareth.

Ces paroles, parfois adaptées voire complétées, sont reprises dans les diverses situations de la vie des premières communautés chrétiennes et ensuite agencées à la manière d’une Vie à l’antique, qui ne relève cependant aucunement d’une biographie10. Ils ne sont appelés évangiles que vers 150. Les trois premiers évangiles (par ordre chronologique, Marc, Matthieu et Luc) sont qualifiés de synoptiques car ils présentent plus ou moins les mêmes épisodes, à la différence du quatrième, celui de Jean, qui apporte d’autres éléments.

Une autre différence est que les synoptiques comptent une cinquantaine de paraboles au total, alors que l’Évangile selon Jean n’en contient aucune. Selon la théorie des deux sources, admise par la quasi-totalité des chercheurs, les parties communes à Matthieu et à Luc dépendent à la fois de l’évangile selon Marc (600 versets chez Matthieu et 350 chez Luc) et et d’un document perdu (235 versets présents chez Matthieu et Luc, mais absents de Marc) appelé la source Q.

# La Grande Mission, ou Mission universelle, est une instruction que donne Jésus de Nazareth à onze de ses Douze Apôtres après sa résurrection. Dans cet épisode, relaté par les cinq derniers versets de l’Évangile selon Matthieu, Jésus apparaît à ses disciples sur une montagne de Galilée et leur demande de baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, l’ensemble des nations du monde. Ce passage fait suite à la crucifixion et à la résurrection de Jésus.

Élian Cuvillier nota qu’il ne contenaient aucun appel au jugement de Dieu : l’envoi en mission et l’adhésion de nouveaux disciples semblent ici l’emporter sur les notions de péché ou de rétribution. L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde, s’inscrit dans la continuité de l’Emmanuel.

L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre. Il convient aussi d’envisager la Grande Mission dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume.

L’Évangile selon Luc, rédigé à la même époque que celui de Matthieu, vers l’année 80, rapporte une scène proche de la Grande Mission exposée par Matthieu ; elle prend place elle aussi après la crucifixion et la résurrection. Jésus demanda à ses disciples de prêcher à toutes les nations, en commençant par Jérusalem, la repentance qui mène à la rémission des péchés. Le thème réapparaît dans les Actes des Apôtres, ouvrage également écrit par Luc : au moment de l’Ascension, Jésus promet à ses apôtres que l’Esprit saint les assistera dans l’accomplissement de leur mission.

L’Évangile selon Marc, qui est antérieur aux deux autres synoptiques et date des années 65-75, inclut un passage comparable à la Grande Mission de Matthieu dans sa finale longue. L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde s’inscrit dans la continuité de l’Emmanuel. L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre.

Il convient aussi d’envisager la Grande Mission dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume. Cette fin des temps ne fut pas décrite comme imminente par l’auteur.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »  Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »  Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. (Mc 6, 7-13)

Jésus envoya ses disciples en mission deux par deux

L’un des premiers actes de Jésus au début de sa vie publique fut de choisir douze collaborateurs. Les premiers chapitres de l’Évangile de Marc nous les montrent accompagnant Jésus. Et dans la page d’Évangile de ce jour, Jésus les appelle pour la première fois, et les envoie deux par deux en mission (Mc 6, 7). Pour la première fois, ils se retrouvent seuls, sans Jésus, chargés de prêcher, c’est déjà le temps de l’Église qui commence. Jésus les envoya en mission deux par deux : cette manière de faire facilite l’entraide et le soutien mutuels, surtout dans les moments difficiles.

Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est que le message soit transmis d’un commun accord, d’une seule voix. C’est toute la communauté qui est appelée à témoigner solidairement de l’évangile révélé par Jésus Christ. La première règle de l’apostolat, c’est de faire équipe. La vie fraternelle est déjà une prédication de l’amour, avant même d’en parler. Chrétiens, chrétiennes, comme membres du Christ vivant, nous avons le devoir d’évangéliser. À quoi bon croire au vrai Dieu si je ne parle jamais de lui ? Dieu nous envoie porter autour de nous la bonne nouvelle de l’Évangile. Il nous envoie proclamer la Parole, qui demande un changement de vie, une conversion. Il nous demande de combattre le mal et d’agir en faveur des pauvres.

Se convertir, tel est le premier contenu de la prédication des disciples : changez de vie… Convertissez –vous ! Option tellement radicale qu’elle suscite une opposition farouche. Les gens, en moyenne, n’aiment pas changer de vie. Qu’on nous laisse tranquilles ! Dieu dérange ! Lui qui nous demande de nous engager dans une vie nouvelle. Il s’agit de changer de cap. La foi est une nouvelle façon de vivre qui tranche avec celle des autres. C’est dans notre famille et dans notre quartier que nous avons à le vivre, sur notre lieu de travail ou de vacances. Nous n’avons pas besoin de rechercher les grands moyens. Ce que Jésus attend de nous, c’est seulement notre témoignage. Nous sommes capables de vaincre le mal là où nous sommes et vivre déjà en hommes libérés. C’est cela qui nous permettra d’être témoins du Christ devant les autres.

Comme le prophète Amos et comme les Douze, nous sommes invités à donner le meilleur de nous-mêmes à ce témoignage que le Seigneur nous confie. En participant à la messe et par l’Eucharistie, nous puisons à la source. Celle qui nous ouvre la première le chemin de l’évangélisation, de la mission, c’est la Vierge Marie. Prions la sainte Vierge Marie, la mère de Jésus, de nous aider à devenir par toute notre vie, d’authentiques porteurs de Lumière, d’Amour et de Vérité, auprès de ceux et de celles qui nous entourent.

Diacre Michel Houyoux

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Prédications.eu : cliquez ici pour lire l’article → 15e dimanche du temps ordinaire, année B

Le Jardinier de Dieu : cliquez ici pour lire l’article →Jésus commença à les envoyer en mission

Vidéo Pasteur Agnès Adeline Schaffer → https://youtu.be/a3sJKasR0cs

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Quinzième dimanche du Temps Ordinaire- Année Paire

Posté par diaconos le 9 juillet 2024

Envoi des douze en mission

Jésus envoie ses douze disciples en mission deux par deux

# Un évangile est un écrit en langue grecque qui relate la vie et l’enseignement de Jésus de Nazareth, appelé par les chrétiens Jésus-Christ. De nombreux évangiles ont circulé pendant les premiers siècles du christianisme. Quatre sont reconnus comme canoniques par les Églises chrétiennes : les évangiles dits selon Matthieu, Marc, Luc et Jean. Ils forment la partie la plus longue du Nouveau Testament. Les autres évangiles, non reconnus, sont dits apocryphes. Les évangiles canoniques sont traditionnellement attribués à des disciples de Jésus (pour l’Évangile selon Matthieu et l’Évangile selon Jean), ou à des proches de ses disciples (pour l’évangile selon Marc et l’évangile selon Luc). Matthieu, dit le publicain, l’apôtre ou l’évangéliste ; Marc (disciple de Pierre) ; Luc, dit le médecin bien-aimé (disciple de Paul de Tarse, et à qui est aussi attribuée la rédaction des Actes des Apôtres) ; Jean dit l’apôtre ou l’évangéliste.

Le plus ancien témoin littéraire de cette attribution est Irénée de Lyon, qui a défini ces quatre évangiles canoniques comme inspirés divinement, probablement en réaction aux thèses de Marcion. Les évangiles ont été rédigés en plusieurs phases, par la deuxième ou troisième génération de disciples, dans une fourchette qui oscille entre les années 65 et 95, d’après les différentes options historiographiques. Michel Quesnel parle de 65 et 958, comme la majorité des historiens et des exégètes, et Raymond Edward Brown9 donne la fourchette 70-années 90, à plus ou moins 10 ans près. Les textes sont le fruit d’un long processus de recueil des paroles de Jésus de Nazareth.x

Ces paroles, parfois adaptées voire complétées, sont reprises dans les diverses situations de la vie des premières communautés chrétiennes et ensuite agencées à la manière d’une Vie à l’antique, qui ne relève cependant aucunement d’une biographie10. Ils ne sont appelés évangiles que vers 150. Les trois premiers évangiles (par ordre chronologique, Marc, Matthieu et Luc) sont qualifiés de synoptiques car ils présentent plus ou moins les mêmes épisodes, à la différence du quatrième, celui de Jean, qui apporte d’autres éléments.

Une autre différence est que les synoptiques comptent une cinquantaine de paraboles au total, alors que l’Évangile selon Jean n’en contient aucune. Selon la théorie des deux sources, admise par la quasi-totalité des chercheurs, les parties communes à Matthieu et à Luc dépendent à la fois de l’évangile selon Marc (600 versets chez Matthieu et 350 chez Luc) et et d’un document perdu (235 versets présents chez Matthieu et Luc, mais absents de Marc) appelé la source Q.

# La Grande Mission, ou Mission universelle, est une instruction que donne Jésus de Nazareth à onze de ses Douze Apôtres après sa résurrection. Dans cet épisode, relaté par les cinq derniers versets de l’Évangile selon Matthieu, Jésus apparaît à ses disciples sur une montagne de Galilée et leur demande de baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, l’ensemble des nations du monde. Ce passage fait suite à la crucifixion et à la résurrection de Jésus.

Élian Cuvillier nota qu’il ne contenaient aucun appel au jugement de Dieu : l’envoi en mission et l’adhésion de nouveaux disciples semblent ici l’emporter sur les notions de péché ou de rétribution. L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde, s’inscrit dans la continuité de l’Emmanuel.

L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre. Il convient aussi d’envisager la Grande Mission dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume.

L’Évangile selon Luc, rédigé à la même époque que celui de Matthieu, vers l’année 80, rapporte une scène proche de la Grande Mission exposée par Matthieu ; elle prend place elle aussi après la crucifixion et la résurrection. Jésus demanda à ses disciples de prêcher à toutes les nations, en commençant par Jérusalem, la repentance qui mène à la rémission des péchés. Le thème réapparaît dans les Actes des Apôtres, ouvrage également écrit par Luc : au moment de l’Ascension, Jésus promet à ses apôtres que l’Esprit saint les assistera dans l’accomplissement de leur mission.

L’Évangile selon Marc, qui est antérieur aux deux autres synoptiques et date des années 65-75, inclut un passage comparable à la Grande Mission de Matthieu dans sa finale longue. L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde s’inscrit dans la continuité de l’Emmanuel. L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre.

Il convient aussi d’envisager la Grande Mission dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume. Cette fin des temps ne fut pas décrite comme imminente par l’auteur.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »

Ils partirent,  et proclamèrent qu’il fallait se convertir.  Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. (Mc 6, 7-13)

Jésus envoya ses disciples en mission deux par deux

L’un des premiers actes de Jésus au début de sa vie publique fut de choisir douze collaborateurs. Les premiers chapitres de l’Évangile de Marc nous les montrent accompagnant Jésus. Et dans la page d’Évangile de ce jour, Jésus les appelle pour la première fois, et les envoie deux par deux en mission (Mc 6, 7). Pour la première fois, ils se retrouvent seuls, sans Jésus, chargés de prêcher, c’est déjà le temps de l’Église qui commence. Jésus les envoya en mission deux par deux : cette manière de faire facilite l’entraide et le soutien mutuels, surtout dans les moments difficiles.

Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est que le message soit transmis d’un commun accord, d’une seule voix. C’est toute la communauté qui est appelée à témoigner solidairement de l’évangile révélé par Jésus Christ. La première règle de l’apostolat, c’est de faire équipe. La vie fraternelle est déjà une prédication de l’amour, avant même d’en parler. Chrétiens, chrétiennes, comme membres du Christ vivant, nous avons le devoir d’évangéliser. À quoi bon croire au vrai Dieu si je ne parle jamais de lui ? Dieu nous envoie porter autour de nous la bonne nouvelle de l’Évangile. Il nous envoie proclamer la Parole, qui demande un changement de vie, une conversion. Il nous demande de combattre le mal et d’agir en faveur des pauvres.

Se convertir, tel est le premier contenu de la prédication des disciples : changez de vie… Convertissez –vous ! Option tellement radicale qu’elle suscite une opposition farouche. Les gens, en moyenne, n’aiment pas changer de vie. Qu’on nous laisse tranquilles ! Dieu dérange ! Lui qui nous demande de nous engager dans une vie nouvelle. Il s’agit de changer de cap. La foi est une nouvelle façon de vivre qui tranche avec celle des autres. C’est dans notre famille et dans notre quartier que nous avons à le vivre, sur notre lieu de travail ou de vacances. Nous n’avons pas besoin de rechercher les grands moyens. Ce que Jésus attend de nous, c’est seulement notre témoignage. Nous sommes capables de vaincre le mal là où nous sommes et vivre déjà en hommes libérés. C’est cela qui nous permettra d’être témoins du Christ devant les autres.

Comme le prophète Amos et comme les Douze, nous sommes invités à donner le meilleur de nous-mêmes à ce témoignage que le Seigneur nous confie. En participant à la messe et par l’Eucharistie, nous puisons à la source. Celle qui nous ouvre la première le chemin de l’évangélisation, de la mission, c’est la Vierge Marie. Prions la sainte Vierge Marie, la mère de Jésus, de nous aider à devenir par toute notre vie, d’authentiques porteurs de Lumière, d’Amour et de Vérité, auprès de ceux et de celles qui nous entourent.

Diacre Michel Houyoux

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Vidéo Pasteur Agnès Adeline Schaffer → https://youtu.be/a3sJKasR0cs

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Quinzième dimanche du Temps Ordinaire- Année Paire

Posté par diaconos le 9 juillet 2024

Quinzième dimanche du Temps Ordinaire- Année Paire dans Bible Jésus_Mission_disciples

 

Jésus envoie ses disciples en mission deux par deux

# Un évangile est un écrit en langue grecque qui relate la vie et l’enseignement de Jésus de Nazareth, appelé par les chrétiens Jésus-Christ. De nombreux évangiles ont circulé pendant les premiers siècles du christianisme. Quatre sont reconnus comme canoniques par les Églises chrétiennes : les évangiles dits selon Matthieu, Marc, Luc et Jean. Ils forment la partie la plus longue du Nouveau Testament. Les autres évangiles, non reconnus, sont dits apocryphes. Les évangiles canoniques sont traditionnellement attribués à des disciples de Jésus (pour l’Évangile selon Matthieu et l’Évangile selon Jean), ou à des proches de ses disciples (pour l’évangile selon Marc et l’évangile selon Luc). Matthieu, dit le publicain, l’apôtre ou l’évangéliste ; Marc (disciple de Pierre) ; Luc, dit le médecin bien-aimé (disciple de Paul de Tarse, et à qui est aussi attribuée la rédaction des Actes des Apôtres) ; Jean dit l’apôtre ou l’évangéliste.x

Le plus ancien témoin littéraire de cette attribution est Irénée de Lyon, qui a défini ces quatre évangiles canoniques comme inspirés divinement, probablement en réaction aux thèses de Marcion. Les évangiles ont été rédigés en plusieurs phases, par la deuxième ou troisième génération de disciples, dans une fourchette qui oscille entre les années 65 et 95, d’après les différentes options historiographiques. Michel Quesnel parle de 65 et 958, comme la majorité des historiens et des exégètes, et Raymond Edward Brown9 donne la fourchette 70-années 90, à plus ou moins 10 ans près. Les textes sont le fruit d’un long processus de recueil des paroles de Jésus de Nazareth.x

Ces paroles, parfois adaptées voire complétées, sont reprises dans les diverses situations de la vie des premières communautés chrétiennes et ensuite agencées à la manière d’une Vie à l’antique, qui ne relève cependant aucunement d’une biographie10. Ils ne sont appelés évangiles que vers 150. Les trois premiers évangiles (par ordre chronologique, Marc, Matthieu et Luc) sont qualifiés de synoptiques car ils présentent plus ou moins les mêmes épisodes, à la différence du quatrième, celui de Jean, qui apporte d’autres éléments.

Une autre différence est que les synoptiques comptent une cinquantaine de paraboles au total, alors que l’Évangile selon Jean n’en contient aucune. Selon la théorie des deux sources, admise par la quasi-totalité des chercheurs, les parties communes à Matthieu et à Luc dépendent à la fois de l’évangile selon Marc (600 versets chez Matthieu et 350 chez Luc) et et d’un document perdu (235 versets présents chez Matthieu et Luc, mais absents de Marc) appelé la source Q.

# La Grande Mission, ou Mission universelle, est une instruction que donne Jésus de Nazareth à onze de ses Douze Apôtres après sa résurrection. Dans cet épisode, relaté par les cinq derniers versets de l’Évangile selon Matthieu, Jésus apparaît à ses disciples sur une montagne de Galilée et leur demande de baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, l’ensemble des nations du monde. Ce passage fait suite à la crucifixion et à la résurrection de Jésus.

Élian Cuvillier nota qu’il ne contenaient aucun appel au jugement de Dieu : l’envoi en mission et l’adhésion de nouveaux disciples semblent ici l’emporter sur les notions de péché ou de rétribution. L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde, s’inscrit dans la continuité de l’Emmanuel.

L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre. Il convient aussi d’envisager la Grande Mission dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume.

L’Évangile selon Luc, rédigé à la même époque que celui de Matthieu, vers l’année 80, rapporte une scène proche de la Grande Mission exposée par Matthieu ; elle prend place elle aussi après la crucifixion et la résurrection. Jésus demanda à ses disciples de prêcher à toutes les nations, en commençant par Jérusalem, la repentance qui mène à la rémission des péchés. Le thème réapparaît dans les Actes des Apôtres, ouvrage également écrit par Luc : au moment de l’Ascension, Jésus promet à ses apôtres que l’Esprit saint les assistera dans l’accomplissement de leur mission.

L’Évangile selon Marc, qui est antérieur aux deux autres synoptiques et date des années 65-75, inclut un passage comparable à la Grande Mission de Matthieu dans sa finale longue. L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde s’inscrit dans la continuité de l’Emmanuel. L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre.

Il convient aussi d’envisager la Grande Mission dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume. Cette fin des temps ne fut pas décrite comme imminente par l’auteur.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » 

Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »

Ils partirent,  et proclamèrent qu’il fallait se convertir.  Ils expulsaient beaucoup de démons,
faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. (Mc 6, 7-13)

Jésus envoya ses disciples en mission deux par deux

L’un des premiers actes de Jésus au début de sa vie publique fut de choisir douze collaborateurs. Les premiers chapitres de l’Évangile de Marc nous les montrent accompagnant Jésus. Et dans la page d’Évangile de ce jour, Jésus les appelle pour la première fois, et les envoie deux par deux en mission (Mc 6, 7). Pour la première fois, ils se retrouvent seuls, sans Jésus, chargés de prêcher, c’est déjà le temps de l’Église qui commence. Jésus les envoya en mission deux par deux : cette manière de faire facilite l’entraide et le soutien mutuels, surtout dans les moments difficiles.

Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est que le message soit transmis d’un commun accord, d’une seule voix. C’est toute la communauté qui est appelée à témoigner solidairement de l’évangile révélé par Jésus Christ. La première règle de l’apostolat, c’est de faire équipe. La vie fraternelle est déjà une prédication de l’amour, avant même d’en parler. Chrétiens, chrétiennes, comme membres du Christ vivant, nous avons le devoir d’évangéliser. À quoi bon croire au vrai Dieu si je ne parle jamais de lui ? Dieu nous envoie porter autour de nous la bonne nouvelle de l’Évangile. Il nous envoie proclamer la Parole, qui demande un changement de vie, une conversion. Il nous demande de combattre le mal et d’agir en faveur des pauvres.

Se convertir, tel est le premier contenu de la prédication des disciples : changez de vie… Convertissez –vous ! Option tellement radicale qu’elle suscite une opposition farouche. Les gens, en moyenne, n’aiment pas changer de vie. Qu’on nous laisse tranquilles ! Dieu dérange ! Lui qui nous demande de nous engager dans une vie nouvelle. Il s’agit de changer de cap. La foi est une nouvelle façon de vivre qui tranche avec celle des autres. C’est dans notre famille et dans notre quartier que nous avons à le vivre, sur notre lieu de travail ou de vacances. Nous n’avons pas besoin de rechercher les grands moyens. Ce que Jésus attend de nous, c’est seulement notre témoignage. Nous sommes capables de vaincre le mal là où nous sommes et vivre déjà en hommes libérés. C’est cela qui nous permettra d’être témoins du Christ devant les autres.

Comme le prophète Amos et comme les Douze, nous sommes invités à donner le meilleur de nous-mêmes à ce témoignage que le Seigneur nous confie. En participant à la messe et par l’Eucharistie, nous puisons à la source. Celle qui nous ouvre la première le chemin de l’évangélisation, de la mission, c’est la Vierge Marie. Prions la sainte Vierge Marie, la mère de Jésus, de nous aider à devenir par toute notre vie, d’authentiques porteurs de Lumière, d’Amour et de Vérité, auprès de ceux et de celles qui nous entourent.

Diacre Michel Houyoux

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Vidéo Pasteur Agnès Adeline Schaffer → https://youtu.be/a3sJKasR0cs

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Sainte Maria Goretti

Posté par diaconos le 6 juillet 2024

Father Julian's Blog: St Maria Goretti

Maria Goretti, dite Marietta, vint au monde le 16 octobre 1890 à Corinaldo, dans la région des Marches italiennes dont la capitale est le port d’Ancône sur la mer Adriatique, d’une famille pieuse et très pauvre. En l’an 1899, le lopin de terre que sa famille cultivait ne suffisant plus à les nourrir, les Goretti furent contraints de déménager à Le Ferriere di Conca rn Italie, dans le diocèse d(Alnano, au sud de Rome. La famille vit dans un minuscule logement qu’elle partage avec Giovanelli Serenelli, un veuf qui a un fils de 17 ans, Alessandro. Peu de temps après, Maria, âgée de neuf ans, perdit son père, emporté par lamalaria. Étant l’aînée, elle dut s’occuper de ses frères et sœurs, de la cuisine, du ménage pendant que sa mère Assunta et son frère Angelo, neuf ans travaillaient aux champs toute la journée.

Le propriétaire, abusant de l’illettrisme des villageois, leur fait signer à tous un contrat d’embauche qui les désavantage. La mère de Marietta, veuve avec trois enfants à charge, n’a pu faire autrement que d’accepter. Marie Àtta fut préparée à sa première communion par les pères passionnistes de Nettuno. La pauvreté de la famille était connue par leur entourage, mais les gens du village se cotisèrent pour offrir à Marietta sa robe de première communion. l’âge de onze ans, Maria Goretti fait plus que son âge, d’où son surnom de Marietta. Le jeune Alessandro Serenelli, vingt ans, profitant du fait qu’elle fut souvent seule, la poursuivit cherchant à avoir des relations sexuelles avec elle.

La fillette, n’osant en parler à sa mère, se réfugia dans la prière, son seul recours, tout en prenant garde à ne jamais rester seule avec le jeune homme. Le 5 juillet 1902, vers quinze heures, elle reprise une chemise sur le palier de l’escalier, seule avec sa petite sœur Teresa qui faisait la sieste sur une couverture, tandis que le reste de la famille était non loin de là occupé à broyer le grain. Alessandro arriva et entraîna de force la jeune fille, à l’intérieur, dans la grande cuisine. Cette dernière se débattait en s’exclamant : « Alessandro, Dieu ne veut pas ces choses-là ! Si tu fais cela tu iras en enfer ! » Vexé et fou de rage de ne pas parvenir à violer la jeune femme, le jeune homme saisit un poinçon de vingt-sept centimètres de long et la frappe à quatorze reprises. Alertés par le chahut, les voisins intervinrent.

Marietta fut transportée à l’hôpital Orsenigo de Nettuno où elle mourut le lendemain, après avoir reçu la communion pour la dernière fois. Avant de lui donner l’hostie, le prêtre lui demanda si elle pardonnait à son agresseur. Elle répondit : « Oui, pour l’amour de Jésus, je pardonne. Je veux qu’il vienne lui aussi avec moi au Paradis. Que Dieu lui pardonne, car moi, je lui ai déjà pardonné ». Elle mourut le six juillet 1902 à quinze heures quarante-cinq. Alessandro Serenelli fut condamné à une peine de trente ans de prison. près huit années d’incarcération, une nuit de l’an 1910, il affirma avoir rêvé que Maria lui offrait des lys, qui se transformaient en lumières scintillantes. Ce rêve lui fit réaliser le mal qu’il lui fit et il se repentit.

Il fut libéré en l’an 1929, après vingt-sept années de détention. Il était âgé de 47 ans. Dans la nuit de Noël de l’an 1934, il alla jusqu’à Corinaldo, où était retournée la mère de Marietta, Assunta Goretti, qui à cette époque était au service du curé. Il la supplia de lui pardonner. Elle accepta en disant : « Dieu vous a pardonné, ma Marietta vous a pardonné, moi aussi je vous pardonne. » Les deux assistèrent à la messe ensemble le lendemain, recevant la communion, l’un à côté de l’autre, sous le regard très étonné des paroissiens. Ils assistèrent le 27 avril 1947 aux cérémonies de la béatification, puis de la canonisation de Marietta le 24 juin 1950 par le pape Pie XII qui la déclara sainte martyre de l’Église catholique romaine.

Ce fut la première fois qu’une mère assistait à la canonisation de sa fille. Alessandro Serenilli, devenu membre du Tiers Ordre franciscain, travaillait depuis l’année 1936 en tant que jardinier du couvent des pères capucins d’Ascoli Piceno Il mourut au couvent de Macerata, le six mai 1970, à l’âge de 87 ans, après avoir rédigé un testament des plus édifiants. Sa dépouille repose dans la crypte du sanctuaire Notre-Dame-des-Grâces de Nettuno, au sud de Rome. Dans la châsse, se trouve une statue en cire, œuvre du sculpteur Volterrano Volterrani, contenant les principales parties de son squelette recomposé : le crâne, la colonne vertébrale, les membres supérieurs et inférieurs, à l’exception de l’ulna ou petit os du bras droit, qui fut donné à la mère de la sainte, pour l’emporter à Corinaldo, son village natal, où il est exposé dans un reliquaire au sanctuaire Sainte-Maria-Goretti. Les phalanges et les côtes servirent pour la préparation des reliques à exposer à la vénération des fidèles.

Pour le 100e anniversaire de sa mort, en l’an 2002, le Pape Jean-Paul II adressa un message spécial à l’évêque d’Albano en soulignant l’actualité de cette martyre de la pureté.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Message Lumière de la famille Myriam : cliquez ici https://youtu.be/oLijygDk3bU

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