• Accueil
  • > Recherche : monde tu fais

Résultats de votre recherche

Vingt-neuvième dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 13 octobre 2020

rendez-a cesar-coul

Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? » Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »  Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à  Dieu. »     (Mt 22, 15-21) 

Rapports entre L’État et l’Église

Cette dernière réplique de l’évangile de ce jour est célèbre, c’est une des phrases les plus connues de Jésus, les plus importantes, et aussi les plus difficiles car elle pose tout le problème des rapports entre L’État et l’Église, les chrétiens et la politique, le pouvoir et la liberté de conscience.

 Pour l’Ancien Testament, tout pouvoir vient de Dieu. Nous avons entendu, dans la première lecture, tirée du livre d’Isaïe, que le roi Cyrus avait été oint par Dieu pour faire l’œuvre divine sans Le connaître (Is 45, 1-6). Saint Paul, appliquant ce même principe, demanda aux premiers chrétiens de se soumettre aux autorités civiles (Rm 13, 1.7)

  »Est-t-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à l’empereur ? «   Mais Jésus connaissant leur perversité, riposta :  » Hypocrites ! Pourquoi me tendez-vous un piège ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt.  » Ce passage nous révèle que ni Jésus, ni ses disciples n’eurent cet argent sur eux, tandis que les pharisiens, soi-disant opposés à Rome, eux, en possédèrent.

 » Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.  » Quand Jésus renvoya à César ce qui lui appartint et à Dieu ce qui lui revint, il nous livra la véritable leçon de cet épisode. Il y eut autre chose à faire qu’à controverser entre soi à propos de l’impôt.

Rendez à l’empereur les honneurs qui lui sont dus, en particulier l’impôt. Quant à l’inscription sur les pièces, qui fit de l’empereur un dieu : ne rendez de culte qu’à Dieu. Durant toute sa vie publique, Jésus ne cessa de dire cela. Créer à l’image de Dieu, nous avons pour destin de partager Sa vie. Toute personne mérite un respect absolu parce que sa destinée est divine.

Le Dieu auquel je crois se révèle dans le visage de Jésus Christ. Il ne s’impose par aucune formule. Il s’interroge avec nous : « Pour vous qui suis-je ? «. Il est relation, don et pardon. Il est un et il est trois. Il est communauté et réciprocité. Il est amour.

La seule chose qui compte, le plus important, c’est de se situer face à la prédication de Jésus, pour ou contre Dieu, ouvert ou fermé à son Royaume. La réalité de la terre, qu’elle fut régie par César ou par un autre, s’estompa pour faire place au nouveau Royaume. Par le baptême, le chrétien est citoyen du Ciel, et, seul Dieu y règne, non par des impôts mais par sa grâce de lumière et d’amour.

Sommes-nous décidés à appartenir à Dieu aussi totalement que ce denier appartenait à l’empereur Tibère ? Voilà la conversion que Jésus attend de nous tous. Cet épisode nous rappelle notre dépendance totale par rapport à Dieu. Il ne s’agit pas de fabriquer des dieux à notre image, surtout celle de l’argent, mais de découvrir que la seule image de Jésus, c’est nous. Que le souci du bien-être personnel ne nous fasse pas oublier celui des autres !

C ‘est aujourd’hui la Journée Mondiale des Missions… . Le Christ nous convoque pour nous envoyer, témoins de l’amour de Dieu pour tous les hommes. Ce dimanche est devenu le Dimanche « de la Mission », où est rappelée notre mission. Pour le monde nous devons être des communautés rayonnantes. Nous portons vraiment un témoignage fort lorsque, comme les Thessaloniciens, nous avons une foi active, une charité qui se donne de la peine, et une espérance qui tient bon. (2ième lecture)

Michel Houyoux, diacre permanent

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ Spiritualité 2000 : cliquez ici pour lire l »article → 29e dimanche du temps ordinaireAnnée A

◊ Église François d’Assise  : cliquez ici pour lire l »article →   Le 29e dimanche du temps ordinaire A

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

Vingt-huitième dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 6 octobre 2020

parabole-invites-noces

Tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux pharisiens, et il leur dit en paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : ‘Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.’

 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : ‘Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.

Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.’ Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.

 Il lui dit : ‘Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?’ L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : ‘Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.’ Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. » (Mt 22, 1-10)

Nous sommes tous invités

« Le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils » Dieu rêve d’un banquet universel pour toute l’humanité…un festin vraiment « royal »…une fête.. La célébration de ce dimanche nous invite à nous souvenir que nous sommes les invités du Seigneur. Dieu invite toujours : « Heureux les invités au repas du Seigneur ! « 

 Lorsque des noces étaient imminentes, dans la tradition des invitations du Moyen-Orient ancien, il y avait deux invitations : la première qui annonçait qu’il allait y avoir des noces, la deuxième pour chercher les invités.

 Les premiers serviteurs envoyés sont ceux qui annoncent la fête, et beaucoup parmi les prévenus, nous dit l’évangile, n’en ont cure : «  Ceux-ci ne voulaient pas venir. « 

La deuxième invitation se faisait en allant chercher les invités : on leur avait laissé le temps de se préparer et en plus, on les emmenait. Là, la deuxième série des serviteurs se fait même tuer…  :  » Ils n’en tinrent aucun compte, et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent  »

Il suffit de mettre quelques exemples précis, choisis dans notre quotidien, sous les mots de jadis pour découvrir que Jésus décrit très exactement l’état de notre monde.

 Par exemple :   » Comment voulez-vous que je participe à la messe paroissiale le dimanche, je n’ai que ce jour-là pour faire du sport  » ou encore :  » C’est le jour où nous sommes souvent partis.  » ou encore  ;  » Je dois encore faire mes devoirs et étudier mes leçons pour demain lundi « …

 Ne donnons pas à Dieu la dernière place ! Tant d’autre voix couvrent ses appels … Le prophète Isaïe, il y a plus de 2700 ans, au 8ième siècle avant Jésus Christ, nous invitait déjà grand festin messianique : «  Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples de la terre, sur sa sainte montagne, un festin de viandes succulentes et de vins délicieux. »

 Dans la première lecture, Isaïe décrit la grande fête de millions de croyants : «  Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples, et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages… .Ce jour-là sera un jour de joie pour ceux et celles qui auront misé leur vie sur Dieu et qui auront vécu dans l’espérance. »

 Puisque ceux qui furent appelés ne répondirent pas  à l’invitation qui leur fut faite, il y eut une invitation pour tout le monde, l’appel est universel. Les élus ce sont toutes les personnes qui entendent cet appel, et personne n’est exclu, quel que soit son lieu d’origine, quelles que soient ses idées, sa race, ses convictions :  » Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce. « 

Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.  Répondons, frères et sœurs, aux multiples appels du Christ qui nous sont transmis par l’Évangile, par l’Église, par les rencontres de notre vie. Dieu invite tout le monde, sans aucune discrimination et il privilégie même les pauvres, les marginaux, les laissés pour compte …

Nous sommes tous invités à la noce ! Cependant, comme toute invitation, l’invitation que Dieu nous adresse se heurte à notre liberté. Choisir d’être de la noce ou de ne pas en être. Choisir ! C’est bien à cela que nous pousse l’évangile de ce jour.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ Bernard Lafrenière : cliquez ici pour lire  l’article →  28ème Semaine du Temps Ordinaire — Année A

◊ Paroisse saint Loup (diocèse de Grenoble-Vienne) : cliquez ici pour lire  l’article →     Vingt-huitième dimanche du Temps Ordinaire – Année A

Tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans comportements, La messe du dimanche, Méditation, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

Vingt-septième dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 29 septembre 2020

Vingt-septième dimanche du Temps Ordinaire — Année A dans La messe du dimanche 119303011

Le propriétaire louera sa vigne à d’autres vignerons

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon.
Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : ‘Ils respecteront mon fils.’ Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : ‘Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !’
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.     Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! »
Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. «  (Mt 21, 33-43)

Quels fruits portons-nous ?

 

 C’est aux fruits qu’on reconnaît l’arbre et non pas à l’étiquette. «  Tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le à votre compte, et le Dieu de la paix sera avec vous » écrivait Paul aux chrétiens de Philippe. «   Est-ce bien cela : ce qui est vrai et noble, ce qui est juste et pur… qui oriente toute notre vie ?

Une fois de plus, par le détour d’une parabole, Jésus mit les chefs d’Israël en face de leur responsabilité : c’est maintenant ou jamais qu’ils durent accueillir sa personne et son message et entraîner tout le peuple à leur suite. Le peuple d’Israël ne leur appartint pas : il leur fut confié par Dieu et celui-ci leur demanda des comptes.

Nous devons tous bien prendre conscience que cette parabole s’adresse aussi à nous. Sommes-nous assez mobilisés pour que notre communauté paroissiale produise de beaux fruits ?

On ne peut pas reprocher au propriétaire du domaine, mis en scène par Jésus d’avoir négligé sa vigne : il l’entoura d’une clôture, creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. On ne put pas non plus lui reprocher sa patience, sa persévérance vis à vis des vignerons ; il envoya ses serviteurs qui se firent lapider, il en envoya d’autres plus nombreux qui subirent le même sort, enfin il envoya son propre fils, pensant que lui, ils le respectèrent.

Aucun père n’agit ainsi. Non ! Personne n’aurait l’idée d’envoyer son fils à des gens qui ont déjà tué de nombreux serviteurs. Qui d’autre alors peut agir ainsi ? Évidemment nous pensons à Dieu qui prend soin de son Royaume et qui nous envoie son propre Fils pour essayer de faire porter du fruit à l’humanité. De quel côté nous situons-nous ? Jésus nous a été envoyé…qu’avons-nous fait de son commandement d’amour ? Des messagers nous sont envoyés…les écoutons-nous ?

Notre monde se veut de plus en plus indépendant à l’égard de Dieu : on ne veut avoir aucun compte à lui rendre. Mon corps m’appartient, ma vie m’appartient… alors que tout nous vient de Dieu ! Il nous a été fait don de tout pour Sa plus grande gloire : notre vie étincelle lorsqu’elle rend gloire à Dieu, le chef des Vivants et il est toujours là à nous pousser à être plus vivants. Le sarment détaché de la vigne ne peut que se dessécher et mourir.

Quelle merveille que le passage d’Isaïe, donné en première lecture, qui nous montrait tout l’amour de Dieu pour sa vigne ! « Que pouvais-je faire de plus pour ma vigne que je n’ai fait ? » (Is 5, 4a) interrogeait Dieu. Oui, Dieu s’est investi totalement à notre égard pour que nous portions les plus beaux des fruits.

Cette parabole de la vigne, c’est un peu comme un papa et une maman qui donnent ce qu’ils ont de meilleur pour que leur enfant réussisse bien sa vie. Mais il arrive que l’enfant ne réponde pas toujours à cet amour bienveillant, prévenant et bienfaisant des parents. Cette situation engendre tristesse et déception et même parfois colère mais rarement abandon. Car les parents sont ainsi faits qu’ils continuent à aimer quoi qu’il arrive.

Le Seigneur, lui, c’est certain, ne cesse jamais de nous aimer. Au moindre geste de notre part, le Seigneur revient vers nous et il répand à nouveau à profusion son amour sur nous.  » Fais-nous revenir, que ton visage s’éclaire et nous serons sauvés !  » (Ps 80, 4)

Oui, au-delà de nos infidélités, au-delà des fruits amers que nous produisons parfois, le Seigneur reste fidèle et il est capable non seulement de nous redonner son amour mais aussi de « nous faire revenir » à lui.

Ce que la première lecture d’Isaïe ne dit pas et ce que la fin de l’évangile laisse entendre, c’est que le Seigneur, lui, ne nous abandonne jamais. Son amour pour nous est éternel et il va bien au-delà de nos bêtises, de nos lâchetés, de nos trahisons et de nos faiblesses. Son amour est toujours disponible pour nous accueillir à nouveau, pour nous faire boire à sa source de bonté et de réconciliation.

Reconnaissons, frères et sœurs, toutes les tendresses de Dieu à notre égard et posons-nous cette question : de quoi le payons-nous en retour ? Quels fruits portons-nous ?

Diacre Michel Houyoux 

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ La croix : cliquez ici pour lire l’article →  27e dimanche du temps ordinaire

◊ Mont des Cats : cliquez ici pour lire l’article →   27ème Dimanche du Temps Ordinaire, Année A

   Il faut de l’incarné brûlant cliquez ici pour lire l’article → Michel-Marie Zanotti-Sorkine — Wikipédia

Sermon de l’abbé Michel Marie Zanotti Sorkine : « Les vignerons homicides »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. Les disciples avaient peur de l’interroger sur cette parole

Posté par diaconos le 26 septembre 2020

Le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples : « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis  maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.  (Lc 9, 43b-45)

Humilité et tolérance

Jésus déclara avec insistance à ses disciples qu’il dut être livré. Ils ne comprirent pas et redoutèrent de le questionner.  Les disciples se demandèrent lequel d’entre eux fut le plus grand. Jésus leur présenta un petit enfant et affirma que quiconque reçut cet enfant le reçut et reçut Dieu. Le plus petit fut le plus grand.

Jean confessa qu’ils empêchèrent un homme de chasser les démons au nom de Jésus parce qu’il ne fut pas des leurs. Jésus dit qu’ils n’auraient pas dû l’empêcher, car celui qui n’est pas contre eux est pour eux.

Pour vous, mes dis­ciples, qui de­vez vous dis­tin­guer de la mul­ti­tude et ne pas par­ta­ger son en­thou­siasme char­nel,  mettez dans vos oreilles ces paroles ; des pa­roles dans les­quelles Jé­sus an­non­ça ses pro­chaines souf­frances, au mo­ment même où tous furent dans l’ad­mi­ra­tion de ce qu’il fit.

Luc mit ainsi cette nou­velle pré­dic­tion des souf­frances de Jé­sus dans un rap­port im­mé­diat avec ce qui pré­cède ; Mat­thieu  et Marc la firent coïn­ci­der avec le re­tour de Jé­sus en Ga­li­lée, qui eut lieu peu de temps après la trans­fi­gu­ra­tion.

Ce­lui qui vint de ré­vé­ler avec au­tant de puis­sance que d’a­mour la grandeur de Dieu, livré entre les mains des hommes ! Quel contraste ! Quelle preuve que son sacrifice sera par­fai­te­ment vo­lon­taire !

La pa­role de la croix est tou­jours pour l’­homme na­tu­rel un mys­tère, si elle ne lui est pas fo­lie ou scan­dale. Ici, non seule­ment les dis­ciples ne la com­prirent pas, mais elle leur fut cachée par une dis­pen­sa­tion de Dieu, afin qu’ils ne la saisirent pas.

Leur aveu­gle­ment en­traî­na une sorte de ju­ge­ment de Dieu. Car, leur igno­rance ne fut pas pu­re­ment in­tel­lec­tuelle, elle eut des causes mo­rales ; ils com­prirent as­sez les pa­roles de Jé­sus pour en être  fort at­tris­tés, mais dans leur peur de la souf­france, ils craignirent de l’interroger au sujet de cette parole. S’ils eurent eu le cou­rage de l’in­ter­ro­ger, Jé­sus les au­rait ins­truits plus com­plè­te­ment.

Diacre Michel  Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes.

◊  Catholique.og.: cliquez ici pour lire l’article →  Toute souffrance renferme une promesse de salut

Rencontre avec le Christ : Le brigand sur la croix

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Histoire du Salut, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

1...3738394041
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...