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Vingt-sixième dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 22 septembre 2020

25è Dimanche O. A: Les ouvriers de la 11ièm heure

S’étant repenti, il y alla

De l’Évangile de Matthieu

 En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.’ Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.  Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière.
Celui-ci répondit : ‘Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare :
les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. » (Mt 21, 28-32)


Va travailler aujourd’hui à ma vigne

Dans ce récit tiré de l’Évangile de Matthieu, il est question d’un fils qui dit oui et qui ne fait pas et d’un autre fils qui dit non et qui fait. « Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : mon enfant, aujourd’hui va travailler à ma vigne. Il répondit : je ne veux pas. Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla » (Mt 21, 29)

Jésus, en nous proposant cette histoire très courte, veut nous montrer seulement quelqu’un qui change de comportement, quelqu’un qui se convertit. C’est une révélation très importante et réconfortante pour tous : quelque soit notre passé, quelques soient nos refus précédents…, un changement est toujours possible.

Dans notre monde, une personne est définitivement classée par son passé ; si elle est mauvaise on ne lui laisse aucune chance de refaire sa vie. Dieu, lui,  croit à notre liberté ; il croit que nous pouvons nous convertir du mal au bien et du bien au mieux.

Jésus n’enferme jamais quelqu’un dans son passé. Jésus donne sa chance à toute personne, même à la plus pécheresse. Il ne nous fige pas, il nous offre toujours sa chance d’un nouveau départ. Merci Seigneur pour cette espérance que tu mets en nous.

« Abordant le second fils, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : Oui, Seigneur. Et il n’y alla pas. » Et Jésus de nous poser cette question : «Lequel des deux a fait la volonté du Père ?»

Le premier, c’est évident ! Nous ne pouvons pas répondre autrement. Nous sommes placés devant notre miroir : ce sont nos actes qui comptent, pas nos intentions ! Cependant, ne jugeons pas les autres.

Ce deuxième fils dont parle Jésus nous ressemble très fréquemment. Des personnes disent, par exemple, qu’elles sont croyantes mais pas pratiquantes. Un autre exemple : nous disons « Oui » à Dieu et « Non » par nos actions ! Ce n’est pas logique.

Un troisième exemple : dans notre prière à Dieu, nous disons « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite… » Nos comportements correspondent – ils à ces belles déclarations ?

« Ce n’est pas ceux qui disent : Seigneur, Seigneur…qui entreront dans le Royaume des cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Mt 7, 21) Et  Jean, le disciple que Jésus aimait traduisit : « N’aimons pas en parole ni en langue, mais en action et en vérité » (Jn 3, 18)

Une fois de plus, à travers les contemporains de Jésus, nous sommes interpellés : c’est toujours Dieu qui nous demande de lui dire « Oui » de notre foi active. Et ce « Oui » de notre foi est souvent au commencement d’une conversion : « Va travailler aujourd’hui à ma vigne ! »

A chacun de nous, Dieu dit ce matin: « Va travailler à ma vigne !». Il nous dit en même temps: « Ne fais pas comme le fils qui a dit oui et qui n’a rien fait ensuite. Sois plutôt comme celui qui a dit non et qui y est allé  travailler, en se repentant d’avoir dit non. Mais ce qui est mieux encore, c’est que tu me dises oui et que tu mettes en pratique ton oui ».

Tous et toute, nous pouvons  devenir de bons ouvriers  dans la vigne de Dieu. Dieu ne dira jamais :  “J’en ai assez de toi; je te laisse tomber; fais ce que tu veux, je ne veux plus te voir.” . (Mt 21, 28-32)

Michel Houyoux, diacre permanent

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Complément

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article → Va travailler aujourd’hui à ma vigne.

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Paroisse Saint Loup : cliquez ici pour lire l’article →    Vingt-sixième dimanche du Temps Ordinaire – Année A

◊ Puiser à la source  : cliquez ici pour lire l’article →  26ème dimanche du temps ordinaire

Commentaire du Pasteur Pascal Denault : « La parabole des deux fils »

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Publié dans La messe du dimanche, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

Si le grain ne meurt…

Posté par diaconos le 11 février 2008

La méditation est une réflexion qui approfondit longuement un sujet ; elle est une pratique spirituelle qui conduit à  un retour sur soi-même. Elle existe, sous une forme ou sous une autre, dans  toutes les grandes religions. De plus en plus de personnes se tournent vers la méditation, notamment quand elles ont échoué dans leur recherche d’une réponse dans le monde matériel. Face aux crises que traverse notre monde, nous devons nous demander pourquoi nous méditons. La méditation a trait à la connaissance qui sauve. Cette connaissance rédemptrice est la sagesse qui manque à notre époque.

« Chez beaucoup de chrétiens aujourd’hui, le désir est très vif d’apprendre à prier de manière authentique et approfondie, malgré de nombreuses difficultés que la culture moderne oppose à l’exigence ressentie de silence, de recueillement et de méditation. » (citation de « La méditation chrétienne »-Benoît XVI)

Voici à titre d’exemple, une méditation proposée dans une veillée de prière…

Veillée de prière pour le Carême

« Si le grain ne meurt… »

Mourir à quelque chose :

 

  • mourir à soi-même,
  • mourir à ses chagrins,
  • à ses habitudes,
  • à ses richesses,
  • à ses rejets,
  • à ses regrets,
  • à ses rancoeurs,
  • à ses rancunes

Le jeune homme riche

Et voici qu’un homme s’approcha de lui et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit : »Pourquoi m’interroges-tu sur le bon ? Unique est celui qui est bon. Si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. » « Lesquels ?, lui dit-il . » Jésus répondit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas non plus d’adultère. Tu ne porteras pas de faux témoignage. Honore ton père et ta mère. Et enfin : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé. Que me manque-t-il encore ? » Jésus lui dit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens et suis-moi. » À ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. (Mt 19, 16-21)

 

Méditation proposée par le doyenné de Couvin (Belgique)

En nous laissant interpeller par ce récit évangélique, il nous serait trop facile de dire: « Ce récit ne me concerne pas, c’est pour les riches, c’est une affaire de sous et même de gros sous », donc… » Et si Jésus avait une autre parole à me dire au fond du coeur : « Es-tu tellement sûr de ta réponse ? N’est-elle pas trop hâtive ?

Arrête-toi donc ! Fais silence dans ta tête et dans ton coeur et laisse-moi t’accompagner : « N’y a-t-il pas chez toi d’autres richesses ? Plus tenaces, celles-ci que l’or et l’argent ? » Celles qui sont ta possession ?

Par exemple :

  • Ton regard sur les autres… d’amour, je l’espère… mais aussi inquisiteur, jaloux, méfiant,…
  • Ta vérité, avec laquelle tu prends beaucoup de liberté. Car tu dis : « je dois me défendre… Je dois me faire respecter… Je dois me garder mon rang… À quel prix tout cela ?

Est-ce toujours la vérité ?

« Ta parole, ton confort, ton monde de sécurité, …

Je ne voudrais pas être destructeur, tu le sais très bien. Mais va plus avant dans la méditation du récit et tu découvriras que toi aussi tu as tes richesses. Alors, peut-être , crieras-tu aussi : « Seigneur, délivre-moi de ce qui me paralyse et m’enferme. Je suis fort riche de moi. Viens me façonner et guérir de tout ce que à quoi je tiens et qui m’empêche de m’ouvrir. Fais-moi découvrir « Ta richesse », Seigneur, je compte sur toi.

Merci au doyenné de Couvin pour nous avoir proposé cette méditation pour la veillée de prière du lundi 11 février 2008 dans les  doyennés de Couvin, Florennes et Walcourt. 

Michel  Houyoux, diacre.

 

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