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Lundi de la septième Semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 13 mai 2024

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# La foi chrétienne (catholique, orthodoxe, protestante, évangélique) est la croyance en la Trinité divine, ( Dieu le Père, Jésus-Christ, son fils et le Saint-Esprit) et en la certitude de la rédemption des péchés apportée par la passion et la résurrection de Jésus. Elle est exprimée de manière synthétique dans les différentes versions du credo (« je crois » en latin). Le credo a deux versions principales : le symbole de Nicée-Constantinople et le symbole des apôtres. Diverses confessions de foi chrétiennes présentent un résumé des croyances chrétiennes particulières selon les dénominations. La foi chrétienne est basée sur la Bible. La foi biblique est donc d’abord affaire de confiance en Dieu, avant de concerner une croyance ou un contenu dogmatique.

Dans les Évangiles, Jésus compare le croyant à un homme qui construit sa maison sur le roc et qui lui confère ainsi un caractère vraiment indestructible. Il donne à Simon, le premier disciple à reconnaître en lui le Messie et fils de Dieu, le surnom de « Pierre », allusion à la foi qui fait de lui un roc. Outre le credo, le catholicisme se caractérise par le « dépôt de la foi », qui englobe les Écritures et la Tradition, tandis que le protestantisme et le christianisme évangélique ne se fie qu’aux Écritures.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, les disciples de Jésus lui dirent : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. » Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez ! Voici que l’heure vient – déjà elle est venue où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. » (Jn 16, 29-33)

 Les dernières paroles de Jésus firent, sur l’esprit des disciples, une impression profonde ; ils comprirent enfin, dans une certaine mesure, ce que  Jésus leur révéla sur sa personne ; ils professèrent unanimement leur foi, qui reçut une lumière si vive. Chacun des termes dont ils se servirent releva des paroles mêmes que Jésus prononça. Ce fut d’abord la promesse de Jésus que les disciples considérèrent comme déjà accomplie ; ce fut ensuite la conviction que Jésus savait toutes choses et qu’ils n’eurent plus besoin de l’interroger, parce qu’il  connut les pensées de leur cœur et répondit spontanément à toutes les questions qu’ils lui adressèrent ; ce fut enfin la confession de leur foi à la grande révélation sur l’origine divine de Jésus : « Nous croyons que tu es venu de Dieu. »

Tout cela ne fut pas remis à l’avenir, mais exista réellement dans leur cœur. Jésus, avec une joie profonde, approuva et encouragea la sincère profession de la foi de ses disciples. Seulement, il y ajouta un sérieux avertissement pour les porter à la vigilance. De nombreux exégètes et plusieurs éditeurs du texte firent de cette parole de Jésus une question : « Croyez-vous maintenant ? » Jésus considéra la profession de foi des disciples comme prématurée et les avertit de leur défection imminente, cette  interprétation ne tint aucun compte des paroles pleines de paix et d’encouragement qui terminèrent ce discours, ni du fait que, dans la prière sacerdotale que fit  Jésus rendit à la foi de ses disciples un témoignage plein de confiance.

«Que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères.» (Lc 22, 32) Cet avertissement était destiné à provoquer dans l’âme des disciples la défiance d’eux-mêmes, la vigilance, la prière ; par ces moyens, ils auraient pu prévenir une chute profonde et douloureuse. Si la foi des disciples supporta mal le rude choc qui les atteignit, cette foi ne défaillit pas, parce que Jésus la soutint par sa prière.  Jésus ajouta  : « Vous me laisserez seul  !  » Cette tristesse concerna ses  disciples plus que lui-même ; car, quant à lui, la solitude profonde où il  se trouva fut remplie par la présence et l’amour de son Père qui était toujours avec lui. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. (Jn 8, 29)

 Les dernières paroles de Jésus à ses disciples furent des paroles de paix, de courage, de victoire ! Tout ce qu’il leur eut dit jusqu’ici n’eurent d’autre but que celui-ci : qu’en Jésus , ils eurent la paix.  La paix, la paix du cœur, ce bien suprême avec lequel aucun homme ne peut être malheureux, la paix, toujours puisée en Jésus, dans une communion intime et vivante avec lui, tel fut l’héritage que Jésus leur laissa.. Il y eut un redoutable adversaire de cette paix : le monde, ce monde ennemi de Dieu et de sa vérité, ce monde au milieu duquel Jésus les laissa. Jésus vit sa victoire sur le monde déjà accomplie par sa mort, par sa résurrection, par sa gloire.  Ce fut là que les disciples puisèrent toujours le courage que ces paroles leur inspira.

Diacre Michel Houyoux

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◊  Dominicains (Province de Suisse) : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 7ème semaine du Temps Pascal

◊  La Croix : cliquez ici pour lire l’article →  Lundi de la 7e semaine du temps pascal (Jn 16, 29-33)

Vidéo Père Santiago de Chili : cliquez ici   https://youtu.be/GAMX6l3hJPk,

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Samedi de la cinquième semaine du Temps de Pâques – Année Paire

Posté par diaconos le 2 mai 2024

Jésus est le chemin, la vérité et la vie - IMAGE BIBLIQUE - IMAGES ...

# Dans la théologie chrétienne, on parle de communion mystique pour décrire le lien existentiel personnel étroit, la communion qui unit le chrétien à Jésus-Christ et par laquelle il partage les bienfaits salvateurs de sa vie, de sa mort et de sa résurrection. Cette communion est dite mystique parce qu’elle s’accomplit de manière mystérieuse et surnaturelle. Au sein du christianisme, il existe différentes approches du thème de la communion mystique.

Dans le catholicisme romain, l’anglicanisme et le luthéranisme, cette union est établie par le baptême et nourrie par les sacrements, qui sont considérés comme les moyens privilégiés par lesquels la grâce est communiquée. Le mysticisme met tellement l’accent sur l’identification du Christ avec le chrétien qu’il prétend qu’une sorte de fusion complète a lieu, bien qu’ils restent des personnes distinctes. Le rationalisme religieux imagine Dieu comme une réalité immanente au monde et à l’esprit humain.

Le Christ est immanent à la nature et à l’esprit humains. Par conséquent, le salut est pensé de manière universelle, indépendamment de la foi consciente de l’homme en Christ. C’est pourquoi il cite souvent le texte biblique :«De même qu’en Adam tous meurent, de même en Christ tous seront rendus vivants» (1 Co 15, 22).

Le Vrai cep est une parabole donnée par Jésus-Christ. Elle est citée dans l’Évangile selon saint Jean. Elle parle de l’importance pour le croyant de rester attacher au vrai cep qui symbolise le Christ, cela pour porter du fruit en abondance. Les fruits, étant à l’image de la relation entre le sarment et le plant principal par la sève qui circule entre les deux, peuvent faire référence à beaucoup d’autres passages bibliques comme celui des fruits de l’Esprit en Galate 5 verset 22.

Pour saint Augustin, les sarments sont dans la vigne afin de recevoir d’elle leur principe de vie. Les humains doivent rester attacher aux vertus données, à la parole transmise par le Christ afin de donner des fruits sains. Benoît XVI dans un commentaire, aborde le sujet de la liberté et des préceptes divins. Mélanger les deux n’est pas incompatible. Il faut écouter Dieu et il nous donnera la force pour créer et marcher dans notre chemin. La récolte spirituelle sera alors abondante.

Que signifie être chrétien ?

Cette page de l’Évangile de Jean nous conduit au cœur même de la foi : Jésus explique enfin à ses disciples ce que signifie être son disciple. Jésus n’est pas seulement un guide ou un compagnon, un ami ou un frère. Il est notre vie. Il est vivant en chacun de nous et nous fait vivre sa vie divine. Il nous enseigne qu’il est la vraie vigne, mais pas la seule ; il est le cep, le tronc auquel il veut rattacher tous ceux qu’il appelle à la vie : «Je suis la vigne et vous êtes les sarments».

Nous, chrétiens, sommes unis à Lui par la foi et le baptême. Dieu attend de nous que nous devenions une vigne vivante qui porte du fruit. Cela n’est possible que si nous sommes unis au Christ ; en quelques lignes, un mot revient sept fois, et c’est le verbe «demeurez en moi», nous dit Jésus. Les chrétiens sont des hommes et des femmes qui demeurent dans le Christ. Cela soulève inévitablement une question : demeurer en Jésus oui, mais comment ? Comment être sûr de le rencontrer ?»

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus dit à Thomas : «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.» Philippe lui dit : «Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : «Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père.

Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.

Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai,
afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai.» (Jn 14, 6-14)

Fondons notre foi sur les paroles de Jésus

«Par ce si, Jésus ne nie pas positivement la connaissance que ses disciples ont de lui et du Père, mais il sollicite leurs âmes au progrès.» (Bengel) Bien plus, Il affirma que dès à présent, après l’instruction profonde qu’il leur donna, ils connurent le Père et qu’ils le virent en lui. Les disciples n’avaient que les premiers rudiments de cette connaissance ; mais il y eut une grande sagesse pédagogique à les encourager ainsi, en leur supposant plus de lumières qu’ils n’en eurent ; et la Parole divine que Jésus répandit dans leur âme y restera comme le principe vivifiant de la connaissance qui leur manqua encore.

Cette interprétation fut celle qu’admirent Tholuck, Meyer, MM. Luthardt et Godet. D’autres exégètes (Chrysostome, Lücke) estimant que Jésus ne pouvait, dès cette époque, parler ainsi à ses disciples, pensèrent que ce fut là une sorte d’indication anticipée de ce qui leur fut accordé par l’Esprit à la Pentecôte.

La parole de Jésus : «Vous l’avez vu», comprise par Philippe comme si Dieu pouvait exister pour lui à côté ou en dehors de Jésus, lui inspira le désir de voir une théophanie ou révélation extraordinaire de Dieu, comme la demandait Moïse : «Je t’en prie, laisse-moi contempler ta gloire.» (Ex 33, 18); et il exprima naïvement ce désir à Jésus. «Cela nous suffit, ajouta-t-il nous n’avions plus aucun doute que le Père ne se révéla pleinement par toi.»

Ce fut avec tristesse que Jésus reprocha à Philippe de ne l’avoir pas connu, malgré toutes les expériences que, depuis si longtemps, il avait pu faire auprès de lui. Il l’appela affectueusement par son nom : Philippe, afin de l’inviter à réfléchir sur la demande qu’il venait de lui adresser.

Celui qui a vu Jésus a vu le Père, le Dieu qui est sainteté et amour, et dont Jésus était sur la terre la parfaite manifestation. Philippe demandait à voir, Jésus l’exhorta à croire. Ce fut uniquement par la foi qu’il put pénétrer dans ce mystère de l’unité absolue du Père et du Fils qui lui permit de voir le Père dans le Fils.

Ces paroles de Jésus exprimèrent, tout ensemble, l’intime unité d’essence et le rapport mutuel vivant, actif, qu’il y a entre le Père et le Fils, Jésus le prouva en déclarant que c’est le Père qui parle et agit en lui. es paroles et les œuvres de Jésus, ces paroles qui sont esprit et vie, ces œuvres de puissance divine et d’amour divin, telle est la démonstration irrécusable que le Père était en lui, parlait et agissait par lui.

«Pas une de ses paroles qu’il tire de lui-même. Pas une de ses œuvres que Dieu lui-même n’opère par lui. De sa propre sagesse, rien. Par la force de Dieu, tout !» (Godet)

Après avoir donné à Philippe cette instruction profonde, Jésus se tourna vers tous ses disciples et il les exhorta à le croire quand il leur déclara qu’il est dans le Père et que le Père est en lui, à le croire sur la seule autorité de sa parole.

Mais il ajouta avec tristesse que si leur foi fut encore trop obscure et trop faible pour se fonder uniquement sur sa parole, ils durent au moins le croire à cause de ses œuvres mêmes, considérées en elles-mêmes.

Il entendit par là ses miracles : «Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, vous n’avez pas besoin de croire en moi. Mais si, au contraire, je les accomplis, même si vous ne voulez pas me croire, laissez-vous au moins convaincre par mes œuvres, pour que vous reconnaissiez et que vous compreniez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.» (Jn 10, 37-38)

La foi, fondée sur ces œuvres, ne fut pas encore la vraie foi, mais elle put conduire à la foi immédiate. Jésus revint au discours plein de consolation qu’il adressa à ses disciples au sujet de son départ , et dans lequel il fut interrompu par Thomas et par Philippe. Et comme il leur montra, en répondant à la requête de celui-ci, que le Père se manifestait pleinement en lui dans ses paroles et dans ses œuvres.

Il leur fit maintenant une magnifique promesse qui leur donna de sa divinité et de la pleine révélation de Dieu en lui une preuve propre à créer une intime conviction : celui qui croit en lui fera lui aussi les mêmes œuvres et en fera de plus grandes encore. Il promit avec une autorité solennelle :

«En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples.» Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père, celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples revirent Jésus qui les quittera pour s’en aller au Père.

Ce ne furent pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénéra les âmes, fonda l’Église et porta la lumière et la vie au milieu de toutes les nations. «Le livre des Actes est le commentaire de cette parole.» (Meyer)

Ces oeuvres plus grandes, Jésus lui-même ne put les faire, parce que  l’Esprit n’était pas encore (Jn 7, 39). Quand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre, il eut accompli lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte.

Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leurs demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.

Prier au nom de Jésus, c’est donc, comme le dit Keil, dont M. Godet adopta l’interprétation, prier en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié, c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux.

Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé. Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait».

Diacre Michel Houx

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◊ Diocèse de Valleyfield : cliquez ici pour lire l’article →samedi 5e semaine de Pâques- faire vibrer le mot paix

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Vidéo  Étudier la Bible : cliquez ici pour lire l’article → https://youtu.be/MPnBm5Y4AMQ

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Mardi de la cinquième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 29 avril 2024

 

Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Jean 14 27, Facing Fear ...

# Le Saint-Esprit est et la troisième entité de la Trinité dans le christianisme. L’Esprit saint est une personne différente du Père et du Fils, et formant avec eux un seul Dieu. Le dogme de la Trinité fut formulé progressivement, lors des conciles anciens, en particulier à partir du premier concile de Nicée. Cette interprétation repose sur l’usage dans la Bible hébraïque et les écrits juifs du terme ruach ha-kodesh esprit saint pour désigner l’esprit de YHWH Le Saint-Esprit dans le judaïsme se réfère généralement à l’aspect divin de la prophétie et de la sagesse. Il se réfère également à la force divine, à la qualité et à l’influence du Dieu sur l’univers ou sur ses créatures, dans des contextes donnés.

L’Esprit saint est un terme qui apparaît, via le syriaque, aussi dans les écrits pré-islamiques et dans le Coran. Ce terme est polysémique. . Le mot Esprit traduit dans le Nouveau Testament le mot grec Pneuma (littéralement Souffle). C’est pourquoi l’étude du Saint-Esprit est appelée la pneumatologie. L’objectif principal de l’œuvre du Saint-Esprit dans la Bible est la communication de la paix et de la vie surnaturelle de Dieu dans et à travers la vie de l’être humain, homme et femme, afin d’accomplir ce pour quoi il est venu : Glorifier le Fils Jésus-Christ.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. » (Jn 14, 27-31a)

Dernières consolations

Jésus, pressentant toutes les difficultés et toutes les craintes qui assaillirent le cœur de ses disciples, leur fit part d’une grâce suprême, d’un bien sans lequel il n’y eut pas de bonheur, avec lequel nous ne saurions jamais être malheureux : la paix. Jésus fit allusion dans ces paroles à la formule de salutation par laquelle les Israélites s’abordaient ou se quittaient.

Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : «La paix soit avec vous !» La plupart des commentateurs allemands prirent le mot de paix dans le sens de l’hébreu schalôm, bien-être, prospérité, salut, et pensèrent que Jésus présent aux siens tous les fruits objectifs de son œuvre, en un mot, le salut éternel. Mais non, ce qu’il leur donna, ce fut la paix intérieure d’une âme remplie d’une douce confiance en son Dieu Sauveur.

Il leur laissa la paix, comme le plus précieux des legs à son départ. Il fit plus : «Tl leur donna réellement sa paix », la paix inaltérable et profonde dont il jouissait lui-même et qu’il puisait constamment dans la communion de son Père. Ce fut ainsi qu’il leur fit part encore de sa joie, car tout ce qui fut à lui appartint à ses rachetés. Le monde en fut réduit à de vains souhaits, à de trompeuses promesses, souvent intéressées. Jésus donna réellement, abondamment et par l’amour le plus pur. Ces paroles inspirèrent aux disciples la plus entière confiance en lui

Jésus, à la fin du discours, revint à son point de départ ; ce fut après avoir donné aux siens tous les secours les plus puissants pour dissiper le trouble et les craintes qui purent encore assaillir leur cœur. Les disciples n’avaient que trop bien entendu cette parole : «Je m’en vais», mais ils avaient moins bien saisi celle-ci : «Je reviens à vous» ; de là leur tristesse et leur trouble. Ce fut pourquoi Jésus, plongeant un regard dans leur cœur, voulut leur faire sentir que leur amour pour lui dut leur faire de son élévation auprès du Père un motif de joie.

Ils prirent part à la joie qu’il éprouva lui-même de quitter ce monde de péché et de souffrance pour retourner auprès du Père et partager sa félicité et sa gloire. Ce fut le seul passage des évangiles où Jésus pensa à lui-même, et tira de son propre repos le motif d’une exhortation. «Que vous croyiez que je m’en suis réellement allé à mon Père, et que vous compreniez la nature spirituelle de mon règne.»

Ces promesses si positives de Jésus, bientôt rendues vivantes dans leur cœur par le Saint-Esprit, leur furent expliquées par les grands événements de sa mort, de sa résurrection et de son retour dans la gloire. Alors ils crurent. Le prince du monde vint, s’approcha. Jésus le vit venir dans les misérables instruments dont il se servit pour accomplir son œuvre de ténèbres.

Mais il ajouta : «Tout prince du monde qu’il est, il n’a rien en moi, ni droit, ni pouvoir.» La mort même à laquelle Jésus se soumit fut parfaitement libre et volontaire ; ce fut le sacrifice de son dévouement et de son amour. Pour parler ainsi, il fallut que Jésus eût la conscience de sa parfaite sainteté.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Abbaye de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le mardi de la cinquième semaine de Pâques

◊ Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article →Méditation : Mardi de la 5ème Semaine de Pâques

Vidéo KTO – La paix de Dieu : cliquez ici → https://youtu.be/ANTIrV-n6Pg

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Mercredi de la quatrième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 23 avril 2024

JÉSUS, LUMIÈRE DES HOMMES | Adoration Divine - Prie, Agis et Vis!

# La manne fut la nourriture des Hébreux dans le désert, d’après l’Ancien Testament, Selon le livre de l’Ex ode  les Hébreux murmuraient contre Moïse parce qu’ils mouraient de faim. Le soir, il leur tomba des cailles du ciel ; le matin suivant, il se répandit un brouillard ou une rosée ; lorsqu’elle se fut évaporée, apparut sur la surface du désert quelque chose de menu, de granuleux, de fin comme du givre sur le sol.(Ex 16,14). Moïse leur dit : «C’est le pain que l’Éternel vous donne pour nourriture». Et plus loin : «La maison d’Israël donna à cette nourriture le nom de manne ».

La manne tombait du ciel tous les jours, excepté le jour du Shabbat ; la veille de ce jour il en tombait une quantité double. Les enfants d’Israël mangèrent la manne pendant quarante ans, jusqu’à leur arrivée dans un pays habité ; ils mangèrent la manne jusqu’à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan. L’épisode est repris dans le Coran dans la sourate al-Baqara : «Nous fîmes descendre les nuages, pour vous servir d’ombrage : nous vous envoyâmes la manne et les cailles, et nous dîmes, Nourrissez-vous des biens que nous vous offrons» .

# Le Corps du Christ est un concept de la théologie chrétienne, lié à la rédemption, à la vie éternelle, au partage, à la fraternité, ainsi qu’à la transmission de la parole divine. Lors de la messe catholique, le prêtre dit lors de la prière eucharistique : «Au moment d’être livré et d’entrer librement dans sa passion, il prit le pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples en disant: «Prenez et mangez en tous: ceci est mon corps livré pour vous» Ce rappel de la Cène, le repas avant la crucifixion de Jésus-Christ est le symbole de la chair donné par le Messie pour sauver l’humanité de ses péchés.

Juste un peu plus tard dans l’office, le prêtre dit « faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils nous t’offrons Seigneur le pain de vie.» Plus que le pardon, le pain comme le stipule l’officiant, est pain de vie, symbole de la résurrection apportée aux humains par Jésus. Le Corps du Christ c’est le don par le Messie du pardon des fautes, c’est la nouvelle parole donnée qui sous entend la résurrection et surtout le pain de vie par cette parole christique qui se veut porteuse de charité, de fraternité.

Moïse sortit le peuple de l’esclavage; Jésus par le don de son corps, par le sacrifice, cherche à faire régner les vertus cardinales et théologales. La Communauté du Pain de Vie fut une communauté nouvelle de l’Église catholique romaine, fondée en 1976 par Pascal et Marie-Annick Pingault et dissoute par Monseigneur Jean-Claude Boulanger le 9 avril 2015

# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles.

Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.

Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. » (Jn 12, 44-50)

Conclusions sur l’incrédulité des Juifs

Jean a clos le récit de la vie publique de Jésus ; comme il n’indiqua ni le temps, ni le lieu où les paroles suivantes furent prononcées, ni les auditeurs à qui elles furent adressées. La plupart des interprètes admirent que Jean voulut donner un résumé énergique et lumineux de la prédication de Jésus touchant les bienfaits assurés à ceux qui croiraient en lui, afin de montrer combien était coupable l’incrédulité des Juifs dont il parla.

D’autres exégètes, Calvin, Bengel, Hengstenberg, pensèrent que Jésus prononça réellement ce discours avant de se séparer des Juifs. L’expérience de tous les chrétiens leur démontra que, dès qu’ils crurent de cœur en Jésus et contemplèrent Jésus, cette foi et cette contemplation ne s’arrêtèrent pas à sa personnalité humaine, telle qu’elle parut sur la terre mais embrassa Dieu lui-même qui l’envoya et dont il fut la révélation parfaite.

En présence de cette lumière divine, si quelqu’un demeure dans les ténèbres, il en portera seul la responsabilité, car il aura volontairement fermé les yeux . Après avoir rappelé la manifestation de Dieu dans sa personne, Jésus insista avec énergie sur la responsabilité et le malheur de ceux qui rejetèrent ses parolesIl ne les jugea pas, car il vint pour sauver, mais ils n’en seront que plus rigoureusement jugés au dernier jour, et cela, par cette parole même, éternelle vérité qu’ils méprisèrent. Ces dernières déclarations confirment et motivent celles qui précèdent car  ; en effet, la parole de Jésus a toujours été la parole de Dieu même, fidèlement reproduite.

Ce commandement, cet enseignement, qu’il eut toujours docilement reçu et fidèlement transmis, a le pouvoir de régénérer et de vivifier ; ainsi il est la vie éternelle pour tous ceux qui l’entendent et le reçoivent avec foi (Jn 6, 63 ; Jn 5, 30 ; Jn 7, 16 ; Jn 8, 25-28). Ce commandement, cet enseignement, qu’il reçut et fidèlement transmis, a le pouvoir de régénérer et de vivifier ; ainsi il est la vie éternelle pour tous ceux qui l’entendent et le reçoivent avec foi. Ces dernières déclarations confirment et motivent celles qui précèdent ; la parole de Jésus a toujours été la parole de Dieu même, fidèlement reproduite.

Diacre Michel Houyoux

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Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article → Méditation : Mercredi de la 4ème Semaine de Pâques

Dom Armand Veilleux – Abbaye de Scourmont (Belgium : cliquez ici Quatrième semaine de Pâques- Année B

Vidéo L’incrédulité cliquez ici https://youtu.be/UTZLnGKPj2o

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