Lundi de la septième Semaine du Temps Pascal
Posté par diaconos le 13 mai 2024
# La foi chrétienne (catholique, orthodoxe, protestante, évangélique) est la croyance en la Trinité divine, ( Dieu le Père, Jésus-Christ, son fils et le Saint-Esprit) et en la certitude de la rédemption des péchés apportée par la passion et la résurrection de Jésus. Elle est exprimée de manière synthétique dans les différentes versions du credo (« je crois » en latin). Le credo a deux versions principales : le symbole de Nicée-Constantinople et le symbole des apôtres. Diverses confessions de foi chrétiennes présentent un résumé des croyances chrétiennes particulières selon les dénominations. La foi chrétienne est basée sur la Bible. La foi biblique est donc d’abord affaire de confiance en Dieu, avant de concerner une croyance ou un contenu dogmatique.
Dans les Évangiles, Jésus compare le croyant à un homme qui construit sa maison sur le roc et qui lui confère ainsi un caractère vraiment indestructible. Il donne à Simon, le premier disciple à reconnaître en lui le Messie et fils de Dieu, le surnom de « Pierre », allusion à la foi qui fait de lui un roc. Outre le credo, le catholicisme se caractérise par le « dépôt de la foi », qui englobe les Écritures et la Tradition, tandis que le protestantisme et le christianisme évangélique ne se fie qu’aux Écritures.
De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean
En ce temps-là, les disciples de Jésus lui dirent : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. » Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez ! Voici que l’heure vient – déjà elle est venue où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. » (Jn 16, 29-33)
Les dernières paroles de Jésus firent, sur l’esprit des disciples, une impression profonde ; ils comprirent enfin, dans une certaine mesure, ce que Jésus leur révéla sur sa personne ; ils professèrent unanimement leur foi, qui reçut une lumière si vive. Chacun des termes dont ils se servirent releva des paroles mêmes que Jésus prononça. Ce fut d’abord la promesse de Jésus que les disciples considérèrent comme déjà accomplie ; ce fut ensuite la conviction que Jésus savait toutes choses et qu’ils n’eurent plus besoin de l’interroger, parce qu’il connut les pensées de leur cœur et répondit spontanément à toutes les questions qu’ils lui adressèrent ; ce fut enfin la confession de leur foi à la grande révélation sur l’origine divine de Jésus : « Nous croyons que tu es venu de Dieu. »
Tout cela ne fut pas remis à l’avenir, mais exista réellement dans leur cœur. Jésus, avec une joie profonde, approuva et encouragea la sincère profession de la foi de ses disciples. Seulement, il y ajouta un sérieux avertissement pour les porter à la vigilance. De nombreux exégètes et plusieurs éditeurs du texte firent de cette parole de Jésus une question : « Croyez-vous maintenant ? » Jésus considéra la profession de foi des disciples comme prématurée et les avertit de leur défection imminente, cette interprétation ne tint aucun compte des paroles pleines de paix et d’encouragement qui terminèrent ce discours, ni du fait que, dans la prière sacerdotale que fit Jésus rendit à la foi de ses disciples un témoignage plein de confiance.
«Que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères.» (Lc 22, 32) Cet avertissement était destiné à provoquer dans l’âme des disciples la défiance d’eux-mêmes, la vigilance, la prière ; par ces moyens, ils auraient pu prévenir une chute profonde et douloureuse. Si la foi des disciples supporta mal le rude choc qui les atteignit, cette foi ne défaillit pas, parce que Jésus la soutint par sa prière. Jésus ajouta : « Vous me laisserez seul ! » Cette tristesse concerna ses disciples plus que lui-même ; car, quant à lui, la solitude profonde où il se trouva fut remplie par la présence et l’amour de son Père qui était toujours avec lui. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. (Jn 8, 29)
Les dernières paroles de Jésus à ses disciples furent des paroles de paix, de courage, de victoire ! Tout ce qu’il leur eut dit jusqu’ici n’eurent d’autre but que celui-ci : qu’en Jésus , ils eurent la paix. La paix, la paix du cœur, ce bien suprême avec lequel aucun homme ne peut être malheureux, la paix, toujours puisée en Jésus, dans une communion intime et vivante avec lui, tel fut l’héritage que Jésus leur laissa.. Il y eut un redoutable adversaire de cette paix : le monde, ce monde ennemi de Dieu et de sa vérité, ce monde au milieu duquel Jésus les laissa. Jésus vit sa victoire sur le monde déjà accomplie par sa mort, par sa résurrection, par sa gloire. Ce fut là que les disciples puisèrent toujours le courage que ces paroles leur inspira.
Diacre Michel Houyoux
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