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La mort de Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus

Posté par diaconos le 25 novembre 2023

La mort de Jean-Baptiste - Jour du Seigneur

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. D’autres disaient : «C’est le prophète Élie qui est apparu.» D’autres encore : «C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité.» Quant à Hérode, il disait : «Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir. (Lc 9, 7-9)

Hérode

D’après les Matthieu et Marc, ce fut Hérode lui-même qui exprima l’idée renfermée dans ces versets, tandis que Luc la mit dans la bouche de ses alentours. Il n’y eut là aucune contradiction, car si d’autres inspirèrent inspiré cette pensée à Hérode, il se l’était appropriée et en était rempli de crainte ; il l’exprimât lui-même. Tandis qu’on disait que Jean ou quelqu’un des prophètes était ressuscité, Élie était, pensait-on, apparu ; c’est qu’Élie, d’après l’Écriture, n’était pas mort, mais avait été transporté directement au ciel .

Matthieu et Marc racontèrent en détail comment Hérode fit décapiter Jean-Baptiste. Luc a seul conservé ce trait qu’Hérode cherchait à voir Jésus. Il  l’apprit par des disciples qui appartenaient à la maison d’Hérode. Ce prince voluptueux et lâche se trouva en présence de Jésus un an plus tard, mais pour voir Jésus le condamner par son silence.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  .Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste
◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Saint Jean-Baptiste

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Sainte Catherine d’Alexandrie, vierge et martyre

Posté par diaconos le 25 novembre 2023

Sainte Catherine d'Alexandrie (IVe s.)

Sainte Catherine fut est une vierge et martyre qui a vécu au début du quatrième siècle. Elle est aussi l’une des six saintes mégalomartyres de l’Église orthodoxe. La tradition situe sa naissance à Alexandrie. Elle fut très instruite à 18 ans, elle convertit plusieurs philosophes qui furent chargés par l’empereur de la faire renoncer à sa foi. Sa légende et son culte se sont répandus de l’Orient vers l’Occident et furent largement attestés après les croisades.

Elle est la patronne des écoles de filles et des élèves de philosophie, et on la représente souvent appuyée sur une roue à demi rompue et teintée de sang. Elle apparut e à sainte Jeanne d’Arc, en compagnie de Marguerite et de l’archange Saint Michel. L’Église la célèbre le vingt-cinq novembre. Sa fête donne traditionnellement lieu à diverses célébrations populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de vingt-cinq ans, appelées les catherinettes.

Cependant, les preuves historiques pour attester l’existence de sainte Catherine manquent. Plusieurs historiens contemporains, tels que Christine Walsh, Michael Deakin, et Maria Dzielska considérèrent que le récit de sa vie fut une légende et firent l’hypothèse qu’elle fut inventée à partir de la biographie de la philosophe néo-platonicienne Hypatie (355-415), en inversant les rôles des chrétiens et des païens.

Hagiographie

Surtout connue par La Légende dorée de Jacques de Voragine, Catherine vint au monde en l’an 294 dans une famille noble d’Alexandrie, en Égypte. Elle reçut rapidement des connaissances qui la placèrent au niveau des plus grands poètes et philosophes du moment : «Catherine, fille du roi Costus, fut instruite dans tous les arts libéraux» Un jour, elle vit une séance d’apostasie de chrétiens organisée par l’empereur Maximilien II Daia, elle s’adressa à lui et discuta longuement avec lui, en utilisant diverses démonstrations des syllogismes, l’allégorie, la métonymie et en parlant de claire et mystique façon.

Après un deuxième entretien, où Catherine tenta de convaincre l’empereur de l’existence du Dieu unique des chrétiens, celui-ci constatant qu’il ne pourrait trouver de parade à la sagesse de Catherine, convoqua une assemblée de cinquante doctes grammairiens et rhéteurs, et leur promit d’immenses récompenses s’ils triomphaient par leurs raisonnements de la vierge argumentatrice. Les orateurs, amenés de diverses provinces, demandèrent pourquoi ils avaient été appelés de lieux aussi éloignés.

L’empereur leur dit : «Il y a auprès de nous une jeune fille incomparable de bon sens et de sagesse, qui réfute tous les savants et affirme que nos dieux sont des démons. Si vous arrivez à l’emporter sur elle, vous rentrerez chez vous avec de grands honneurs.»n entendant cela, l’un d’eux, indigné, répondit d’une voix pleine de colère : «Belle décision pour un empereur ! Pour un différend avec une seule fille, il fait venir de pays lointains les savants de ce monde, alors qu’un seul de nos jeunes élèves pourrait très certainement la confondre !»

La vierge, encouragée par un ange du Seigneur lui recommandant de résister avec constance, s’adressa à l’empereur devant les orateurs : «Par quelle décision peux-tu placer une seule jeune fille devant cinquante orateurs à qui, en outre, tu as promis salaire en cas de victoire, alors que tu m’obliges à combattre sans espoir de récompense» Puis elle réussit à faire taire les orateurspar la pertinence de son argumentation, et à les convertir. L’empereur les fit aussitôt brûler au milieu de la cité, puis séduit par sa jeunesse et son incroyable beauté, s’adressa ensuite à Catherine et lui proposa une place dans son palais, en second rang après la reine.

Elle répondit : «Cesse de tenir de tels propos. Je me suis donnée comme épouse au Chris. Rien ne pourra m’éloigner de l’amour que j’ai pour Lui» L’empereur la fit alors dévêtir, frapper à coups de croc de fer, et jeter dans une prison obscure sans alimentation pendant douze jours.L’empereur dut s’absenter. La reine et Porphyre, général des armées, qui fut aussi son amant, se rendirent dans la prison où ils virent des anges pansant les plaies de la vierge dans une lumière éclatante.

Ils furent convertis avec les soldats de leur suite. Pendant les douze jours, le Christ envoya une colombe blanche qui nourrit la prisonnière d’un aliment céleste. À son retour, l’empereur constata qu’elle fut toute florissante, lui proposa une nouvelle fois d’être sa compagne, ce qu’elle refusa à nouveau car «Le Christ est mon Dieu, mon amour, mon berger et mon époux unique»

Un préfet conseilla alors un supplice féroce pour la vierge, afin que l’exemple de cette mort effraya les autres chrétiens : quatre roues entourées de scies de fer et de clous durent lui déchirer et broyer le corps. Alors la vierge pria le Seigneur de détruire cette machine. «Voilà qu’un ange du Seigneur frappa et brisa cette meule avec tant de force qu’il tua quatre mille païens»

La reine, son amant Porphyre, et un nombre important de soldats, ayant avoué leur conversion, furent exécutés. L’empereur proposa une dernière fois à Catherine de devenir son épouse, cette fois-ci impératrice. Elle refusa et l’empereur la condamna à être décapitée. Quand elle fut conduite au lieu d’exécution, elle pria Dieu et une voix se fait entendre «Viens, ma bien-aimée, ma belle Voilà : la porte du ciel t’est ouverte». Puis, quand elle est décapitée, du lait jaillit de son cou en guise de sang.»

Alors des anges prirent son corps, l’emportèrent jusqu’au mont Sinaï, à plus de vingt journées de voyage, et l’ensevelirent avec beaucoup d’honneurs. De ses ossements s’écoulèrent sans cesse de l’huile qui guérirent les corps de tous les malades.Quelques siècles plus tard, des moines d’un monastère construit au pied du Mont Sinaî découvrirent miraculeusement au sommet d’une montagne voisine le corps intact d’une belle jeune femme qui fut reconnu comme étant celui de sainte Catherine d’Alexandrie, déposé là par des anges.

Le monastère était placé d’abord sous le patronage de Notre-Dame, puis de la Transfiguration, avant de l’être sous le patronage de sainte Catherine au huitième siècle. Les moines du monastère Sainte Catherine du Sinaï devinrent les gardiens du tombeau de la sainte.Les membres de l’Ordre de Sainte Catherine du Mont Sinaï eurent pour tâche de défendre le tombeau et le monastère contre les ennemis du christianisme.

C’est à l’occasion des Croisades que sa légende se répandit dans tout l’Occident, créant le motif d’une grande dévotion qui inspira de nombreux artistes. Ceux-ci représentèrent la sainte avec une auréole tricolore : le blanc pour la virginité, le vert pour la connaissance et le rouge pour le martyre. La roue de son supplice figure très souvent auprès d’elle.Une partie des reliques de la sainte furent apportées à l’abbaye bénédictine rouennaise appelée abbaye Sainte Catherine du Mont par saint Syméon, moine du Sinaï qui mourut à Trèves en l’an 1035.

Diacre Michel Houyoux

 

Vidéo Sainte Catherine d’Alexandrie https://youtu.be/ZBClaI_vXVg

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